Bon d’accord, à la moyenne des évaluations depuis le début de saison, Antoine Eïto est juste derrière Joffrey Lauvergne… Un petit dixième de plus : 12,9 contre 12,8 ! Mais on est sûr que le Villeurbannais aimerait mieux l’inverse et ne pas avoir vu le Chalonnais le défier victorieusement lors de la dernière possession et de la victoire de l’Elan sur l’ASVEL.
A 36 ans, Antoine Eïto est dans la pleine puissance de l’âge. Il réussit une très très belle saison sous les couleurs de l’Elan Chalon. A Limoges il avait été le seul à se battre. Comme toujours. Il ne lâche rien. Il a du lion dans son moteur et les supporters de l’Elan Chalon le lui rendent bien. Ils apprécient ce combattant de l’extrême qui ne manque jamais de venir les saluer. Plutôt deux fois qu’une.

Samedi soir, était un jour particulier. Car non seulement l’Elan Chalon a remporté le match qu’il ne fallait pas perdre contre la Chorale de Roanne, mais c’était le jour anniversaire d’Antoine Eïto.
Dans le cercle les gamines et gamins, les enfants adorés, sont venus le fêter. Ils ont communié avec lui dans ces instants inoubliables d’une grande richesse émotionnelle. Fêter son anniversaire avec 5000 spectateurs, ce n’est pas donné à tout le monde.
Alors oui, Antoine Eïto a eu les yeux qui se sont embrumés. Il a terminé au bord des larmes. Car en ces instants là on ne maîtrise ni son corps, ni ses émotions. Et quand tous ces beaux instants sont partagés, c’est magique. C’est aussi cela que le sport peut procurer.
Des plaisirs minuscules comme l’a écrit Philippe Delerm. Minuscules mais finalement géants. Une belle soirée quoi. En attendant que d’autres émotions car ainsi va le sport, ainsi va la vie.

Alain BOLLERY
(Photos Manon BOLLERY 

et Alain BOLLERY)

 

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