Pour cette nouvelle matinée de formation en salle, une quarantaine d'adhérents de l'association "Mémoire fruitière en Mesvrin" ont répondu favorablement samedi matin salle Pierre Boyer à l'appel des organisateurs. C'est le président Gérard Hynek qui a ouvert la séance en expliquant les buts de cette journée d'informations animée par Stéphane Morel l'arboriculteur-fructlculteur de Santenay et Robert Kleingartner, l’un des référents de l’association.
Cette séance a permis aux adhérents de faire partager leurs expériences et de parler des problèmes qu'ils ont constatés sur les arbres fruitiers tout au long de l'année écoulée. Stéphane Morel apportant des réponses appropriées avec pour les maladies, l’utilisation de traitements à base d'huile blanche, de cuivre, bouillie bordelaise, de soufre, d'argile…mais pas que. En effet et le président l’avait clairement exprimé au début de la séance : « C’est à vous ici de poser vos questions, nos deux référents de ce jour apporteront les réponses…». La production en baisse sur certains pommiers, l’éclaircissage, la taille d’hiver, la cloque du pêcher, les vers dans les pommes, la greffe, le sur-greffage, les ravageurs, les variétés adaptées au climat d’aujourd’hui, le gel, le changement climatique…ont été autant de questions posées par les personnes présentes. « Les adhérents posent des questions très pointues, ils rencontrent de plus en plus de petits problèmes, qui pour eux restent des grandes questions sans réponses, aussi ils viennent les chercher sur ce type de matinée. On essaie de leur apporter un début de réponse car certaines ne sont pas simples même pour nous. Les gens sont de plus en plus intéressés. L’éternel problème de la maladie a été abordé, la plus compliquée à combattre reste la fameuse cloque du pêcher. Cette question revient à chaque formation…» a expliqué Robert Kleingartner . Sur les problèmes climatiques et leurs effets sur les arbres fruitiers : « C’est difficile et un peu tôt pour se prononcer, que le professionnel se pose la question, c’est tout à fait normal, chez les petits amateurs que nous sommes, il faut tempérer et attendre, on ne sait pas trop où l’on va…».

J-C.P