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> Vie locale > LE CREUSOT
05/12/2024 03:16
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Villa Victor Hugo Le Creusot : Le cri d’alarme de la section syndicale CGT de l’établissement

La conférence de presse a eu lieu notamment en présence de Patrick Martin (au centre) secrétaire de l'Union locale du Creusot et de Hervé Maillot de l'US Santé 71 (à droite).


Les membres de la section syndicale CGT de la Villa Victor Hugo ont tenu une conférence de presse ce mardi après-midi dans les locaux de l’Union Locale CGT immeuble Saint-Henri. Objectif de la conférence de presse : Aborder la situation alarmante qui règne au sein de l’EHPAD Villa Victor Hugo. «Malgré quatre grèves consécutives, nous constatons avec amertume que nos revendications n’ont pas été prises en compte et que la situation ne cesse de se détériorer…». Mises en évidence la sécurité des résidents et les conditions de travail : « Le personnel de l’EHPAD travaille dans un climat de pression constante et de peur des sanctions, notamment pour ceux qui ont exercé leur droit de grève. Rappelons que le droit de grève est inscrit dans le Code du travail, article L. 2511-1, qui stipule que « tout salarié a le droit de cesser le travail pour revendiquer des améliorations de ses conditions de travail » Pourtant, malgré ce droit fondamental, des sanctions ont été infligées à certains de nos collègues, ce qui crée une ambiance de méfiance et de malaise au sein de l’équipe…». Également abordée la démission de trois membres du personnel : « Un signe supplémentaire que la situation est intenable. La direction, qui s'était engagée à nous recevoir début septembre pour discuter de ces problématiques, n’a pas respecté cet engagement, laissant le personnel et les résidents dans l’incertitude…» poursuivent les salariés, avant de signaler que suite au premier mouvement de grève en avril 2024, la direction de l’établissement a entamé des travaux qui sont aujourd’hui abandonnés, laissant des infrastructures inachevées et augmentant ainsi les risques pour la sécurité des résidents. «Après quatre mouvements de grève successifs, réclamant à la fois une revalorisation des salaires et une amélioration des conditions de travail, nous n’avons constaté aucune avancée ni réponse concrète aux demandes légitimes du personnel. Cette situation continue de détériorer le climat de travail et compromet gravement la qualité des soins offerts aux résidents…Le personnel titulaire a travaillé tout l’été sous tension, essayant d’assurer la continuité des soins pour le bien-être des 54 résidents… ». On apprendra que mi-septembre, le directeur de l’établissement a été mis en arrêt maladie. «Cette absence de représentation a accentué le sentiment de blocage et d’incertitude qui règne au sein de l’établissement…» estiment les salariés qui annoncent l’arrivée d’une nouvelle directrice début novembre 2024, et appellent à une prise de conscience immédiate de la part de la direction et des autorités compétentes. «Il est impératif de garantir un environnement de travail sain pour le personnel afin qu’il puisse, à son tour, offrir des soins de qualité à nos résidents…».

J-C.P

Géraldine : «Les gens vont travailler la boule au ventre !»
«Depuis le 4e mouvement de grève, il y a eu trois CDD largement compétents qui faisaient partie de l’établissement, certains depuis plusieurs années, ils ont été stoppés. Le climat qui règne au sein de l’établissement c’est de la peur, les gens ont peur et viennent travailler la boule au ventre, ils ont peur d’être sanctionnés s’ils font la grève, on a toujours peur du lendemain. Au niveau des salaires, la direction ne veut pas en entendre parler. Notre droit de grève n’est pas respecté…Sur le départ du directeur, on n’a pas d’information, officiellement il est en arrêt…»
Géraldine (prénom d’emprunt)



 


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