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> Vie locale > LE CREUSOT
05/02/2025 03:17
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LE CREUSOT : Vifs échanges, au conseil municipal, entre Yvon Puzenat et Charles Landre

L’élu de la majorité a reproché au leader de l’opposition ses propos lors de la présentation de ses vœux. Charles Landre a répliqué et David Marti lui a répondu. Des échanges vifs alimentés par le débat d’orientation budgétaire.
C’était donc le débat d’orientation budgétaire qui, lundi soir, dans le grand salon de l’Hôtel de ville, constituait le plat de résistance des élus au conseil municipal. Un débat placé sous le signe de l’incertitude, même si la France devrait avoir son budget après le très probable rejet de la motion de censure.
Alors que le vote du budget de la ville du Creusot aura lieu le 17 mars, les premières tenances, les premiers éléments ont été donnés lundi soir par Jérémy Pinto, adjoint en charge des finances. Le budget 205 de la ville devrait être élaboré sous le signe de la constance, ce qui a conduit l’élu écologiste Pierre-Etienne Graffard à tenir un propos pour le moins ironique.
Charles Landre s’est lui montré offensif en estimant que les orientations ne répondent pas aux attentes dont il a dressé un certain nombre de priorités.
Yvon Puzenat a alors demandé la parole. Pour tenir un propos très corrosif à l’adresse de Charles Landre à qui il a reproché ses récentes déclarations. Une attaque qui aura été tout sauf à fleuret moucheté et à laquelle le leader de l’opposition a répondu, dénonçant les propos tenus à son encontre. A moins de 15 mois des municipales, il y avait donc bien un parfum de campagne, lundi soir à l’Hôtel de Ville.
A.B.

Jérémy Pinto

«Le Conseil de ce soir appelle donc au débat d’orientations budgétaires, et il ne serait sans doute pas faux de dire, même pour les plus anciens ici, qu’aucun d’entre nous n’en a déjà connu un comme celui de ce soir ! La raison : la France ne dispose toujours pas à cet instant de budget ! Que le sort du PLF suite à la CMP de vendredi dernier est toujours très incertain, que le 49-3 est déclenché, et qu’il est difficile d’entrevoir le chemin d’une sortie de crise budgétaire et politique, sortie dont le pays aurait pourtant bien besoin !
Alors oui, nous avons construit des orientations budgétaires sans connaissance parfaite de la loi de finances, cela pour la 1ère fois depuis 1963 ! Certes, il n’y a pas une seule année où la construction du budget est simple ; bien au contraire, depuis le début de ce mandat les crises se sont accumulées. Mais aux difficultés qui devenaient malheureusement presque une habitude d’année en année, l’exercice est vraiment singulier aujourd’hui dans cet océan d’incertitudes.
C’est vrai au niveau national, avec toutes les conséquences de l’imprévisibilité, de comptes publics dégradés dont les précédents gouvernements sont responsables, des investissements au ralenti, une paupérisation galopante quand les riches sont eux toujours plus riches, une hausse du chômage - on a vu les derniers chiffres.
Et puis au niveau international là également les doutes sont permis avec une année 2024 qui n’a jamais été aussi chaude dans le monde ; avec les ravageuses politiques conduites de l’autre côté de l’Atlantique ; avec des conflits enlisés et qui fracassent des familles en Ukraine, au Moyen-Orient. Pensez-vous que tout cela nous mène loin de nos orientations budgétaires ? Non, certainement pas, (le Maire l’a rappelé dans son propos liminaire) car Le Creusot n’est pas une terre insulaire et préservée de cet environnement. J’allais même dire, bien au contraire, quand une grande partie de l’économie de la Ville est destinée à l’export. Alors oui, ce contexte national et international, les dérèglements multiples, ils impactent directement notre préparation budgétaire. Tous ces éléments vous sont rappelés jusqu’à la page 7 du rapport.
Les crises se succèdent aux crises et il nous faut faire des choix politiques. Le premier de ces choix, guidé par l’intérêt général, c’est bien d’agir résolument pour les creusotines et les creusotins, pour adapter le quotidien, le cadre de vie, continuer à faire du Creusot une ville qui ne tourne pas le dos aux réalités et aux changements de notre société mais qui, au contraire, est complètement engagée dans les transitions et les transformations.
Depuis le début de ce mandat, la prudence budgétaire à laquelle cette majorité municipale s’est astreinte nous a permis de maintenir un haut niveau de service public, tout en maitrisant notre endettement et en assumant avec précaution mais ambition toutes les dépenses nécessaires.
Car le service public c’est important ! Le maire rappelle souvent en quoi le service public est le patrimoine de tous. Quand le précédent Ministre de la fonction publique, démissionnaire heureusement, disait son admiration pour Elon Musk et son aversion au service public, nous nous disons ici plus que jamais et de nouveau notre reconnaissance à tous les services municipaux, à tous les agents de la collectivité pour le travail conduit au quotidien et qui est précieux. Nous entendons continuer l’amélioration des conditions de travail et à cet égard nous poursuivrons en 2025 l’effort pour les acquisitions et le renouvellement de nos matériels techniques, administratifs, numériques : plus d’1M€, un niveau d’effort inédit et qui permet à nos agents d’exercer au mieux leurs missions.
Le service public c’est celui que nous entendons toujours déployer, autant en fonctionnement par nos politiques publiques, qu’en investissements par plusieurs chantiers sur nos priorités :
1)     Education - Jeunesse - Famille
2)     Transition écologique
3)     Culture
4)     Solidarités
1) Pour la première d’entre elles, nos priorités politiques et budgétaires seront bien marquées en 2025 par l’achèvement du chantier de la nouvelle crèche et son ouverture attendue à l’automne prochain. Au-delà, l’attention aux familles (de la petite enfance jusqu’à l’école) se poursuit par la démarche du parcours de l’enfant, et jusqu’à l’amélioration de la restauration scolaire et des conditions d’accueil : là aussi 2025 sera marqué du chantier du nouveau restaurant scolaire à Raymond Rochette, dans le prolongement de notre plan d’action en la matière après ceux de Charles-de-Gaulle, de Sud Michelet et de Rosa Parks.
2) Prendre soin de nos enfants c’est aussi penser un avenir plus désirable, plus respirable. Alors nous voulons poursuivre les efforts en matière de transition énergétique, et selon les objectifs de développement durable. Consommer moins d’énergies avec l’accélération en 2025 de notre programme sur l’éclairage public, mais aussi (enfin) du chantier de la rénovation énergétique du bâtiment de L’arc. C’est consommer mieux également avec 2 à 3 sites d’installations de production solaire en toitures sur nos bâtiments. Là aussi ce sont des choix politiques et budgétaires et qui nous permettent de maitriser les coûts fortement, avec une prévision de nos dépenses énergétiques au chapitre 11, et dont vous avez un détail prévisionnel page 29.
Au-delà de l’enjeu énergétique, nous souhaitons également amplifier nos actions en matière de lutte contre les ilots de chaleur, penser autrement l’organisation de nos évènements (plus durables), mais aussi instaurer un nouveau forfait mobilités pour nos personnels et les encourager à se rendre au travail autrement qu’en auto-solisme.
3) Autre priorité, la Culture. Compétence à la fois partagée et finalement facultative pour toutes collectivités, on l’a dit souvent variable d’ajustement et certains, ailleurs, font le choix de réduire, parfois drastiquement. Commençons par la culture (regardez en Pays-de-la-Loire), puis après le sport (on le voit au niveau national), puis l’égalité femme-homme, puis l’éducation, etc… Je me réjouis que ce ne soit pas le cas en Région Bourgogne-Franche-Comté et pour Le Creusot aussi, bien au contraire. Alors en 2025 il sera poursuivi les actions en matière d’arts dans l’espace public, mis en oeuvre le nouveau projet de la médiathèque, et ce sera aussi l’année de la construction du nouveau complexe cinématographique tant attendu, dont l’ouverture est prévu pour début 2026 : près d’1M€ de crédits sont budgétés à cet effet.
4) Autre ouverture d’un équipement majeur en 2025, celui de l’épicerie sociale. Là non plus ce n’est pas une dépense superflue quand il s’agit de mieux accompagner ceux qui en ont le plus besoin ; la précarité peut-être une réalité pour chacun à un moment donné de sa vie. Au-delà de l’épicerie, c’est bien la dynamique d’action du centre social qui sera conforté. Et puis la dynamique sera aussi celle du service séniors avec le diagnostic en cours autour du Bien Vieillir piloté par Barbara Sarandao.
Nous défendons d’avoir des priorités pour cette Ville et nous agissons résolument pour poursuivre sa transformation. Pour ses commerces, l’animation commerciale. Nous le ferons aussi dans la poursuite de modernisation de nos équipements sportifs. Mais également pour sa tranquillité publique avec l’action du Maire en la matière, au niveau local et national.
A celles et ceux qui veulent strictement réduire les moyens aux collectivités (c’est dans le débat national et heureusement ce gouvernement a entendu les alertes en la matière, notamment de la part de la gauche) j’aurais envie de leur répondre que lesdites collectivités présentent chaque année un budget à l’équilibre, qu’elles agissent concrètement et qu’elles sont une réponse indispensables pour nos concitoyens. Je ne crois pas que les collectivités aient une responsabilité identique à celle de l’Etat.
Au contraire, la stabilité passe aussi par les territoires.
J’ai évoqué à l’instant quelques unes des principales dépenses envisagées dans la construction du budget 2025 de la Ville du Creusot. La plupart de nos actions relèvent du chapitre 011 que nous visons globalement en stabilité pour les dépenses. Mais une stabilité toutefois en trompe l’oeil à la fois avec une baisse de nos dépenses d’énergies, je l’ai dit, et en même temps une hausse de nos autres dépenses expliquées en partie par de fortes révisions de prix, sur le coût de la restauration, des transports, des prestations de ménage dans nos équipements… Nos dépenses d’assurances devraient elle aussi augmenter (nous sommes en pleine négociation de nos futurs contrats mais nous anticipons une hausse).
Le principal poste de dépenses qui est en augmentation cette année concerne le chapitre 012. Dans le détail des dépenses de personnel, ce qui nous impacte le plus, comme toutes les collectivités, c’est le décret publié par le gouvernement vendredi dernier concernant l’augmentation de 3 points du taux de cotisation employeur à la CNRACL. Pour la Ville du Creusot c’est un impact immédiat en 2025 de +193 000€ et qui, de surcroit, se poursuivra les 3 prochaines années ! Des autres mesures nationales nous avons également intégré la revalorisation du SMIC, et la non-reconduction de la GIPA (même si à ce sujet nous attendons encore des précisions du gouvernement).
Avec l’application de toutes ces mesures nationales, vous voyez d’ores et déjà l’équation ultra-difficile d’une pleine maitrise du chapitre 012.
A cela s’ajoutent nos décisions locales parmi lesquelles l’intégration de l’enjeu de l’égalité femme-homme dans notre politique RH (on en a parlé avec Laetitia Martinez), la poursuite de l’amélioration des conditions d’emploi des agents municipaux, le GVT, l’instauration du forfait mobilité durable je l’ai évoqué, et enfin pour le pouvoir d’achat de nos agents la revalorisation du régime indemnitaire représentant un coût de 50 000€ en 2025. Vous avez dans la délibération en page 24 la structure des effectifs au 1er janvier 2025.
Au final, à ce stade de notre préparation budgétaire, nous sommes sur un objectif de dépenses réelles de fonctionnement à 27,1 M€ soit 500.000€ de plus que l’an dernier et qui correspondent peu ou prou à l’augmentation du chapitre 12.
Venons en dans le détail à nos prévisions de recettes de fonctionnement.
Le montant prévisionnel des dotations est en hausse que l’on estime à environ 50 000€, essentiellement par la DSU mais là encore les incertitudes nationales demeurent. Nous bénéficierons également d’autres participations du conseil régional, du conseil départemental, ou bien de la CAF pour un montant estimé à un peu plus d’1,4M€.
Sur le plan de la fiscalité, pas de hausse de la taxe foncière, nous entendons maintenir les mêmes taux pour la Ville. Les bases elles devraient connaitre une augmentation de 1,7%, sur la base de l’inflation constatée. Le produit est estimé à 13,7M€.
La Ville continuera de percevoir une compensation d’exonération de taxe foncière (estimée à 1,6M€ en 2025) . En ce qui concerne la DMTO, la TLPE ou le produit de THRS nous avons une approche prudente, sur la base des produits constatés en 2024.
Enfin, en matière de diverses redevances et ventes de produits, nous sommes globalement sur une tendance à la stabilité voire une légère hausse sur ces recettes, qui concernent notamment les redevances au titre des services périscolaires, à caractère sportif et de loisirs, à caractère culturel, ou encore à caractère social, qui s’expliquent par le fait que nombre de services sont le plein d’inscrits et c’est tant mieux !
Sur le plan de l’investissement vous avez en rappel, à l’issue du rapport, les APCP qui sont déjà ouvertes et qui sont actualisées des montants prévisionnels de crédits de paiements 2025. Nous poursuivons bien un niveau d’investissement qui reste important pour la modernisation de la Ville, plus de 7M€ de travaux nouveaux sont à prévoir en 2025, et par voie de conséquence pour soutenir l’emploi local, des PME notamment.
Concernant l’endettement, l’envolée des taux d’intérêt ces 2 dernières années a conduit la Ville à ajuster son niveau d’annuité théorique l’an dernier et que nous chercherons à maintenir au même niveau en 2025. Nous anticipons un montant des intérêts de la dette en hausse de 40000€ cette année et vous avez le détail page 31  de notre structure de la dette qui est saine et parfaitement soutenable.
L’encours de la dette au 1er janvier dernier s’élève à près de 17,9M€, composé actuellement de 16 contrats entre 7 établissements bancaires. La politique que les élus de cette majorité municipale conduise à de bons niveaux d’épargne et une capacité d’autofinancement préservée, ce qui est bien entendu important pour l’avenir.
Voilà, chers collègues, en quelques mots, les principales orientations que nous proposons pour la construction du tumultueux budget 2025. Il faudra encore lever nombre d’incertitudes d’ici au 17 mars.
Mais nous construisons un budget qui sera un budget d’ambitions avec la réalisation de nombre de nos engagements devant les Creusotins, à leur service.
Je veux remercier, pour conclure, tous les services sans exception, le service des finances plus particulièrement, qui m’accompagnent à cette tâche avec beaucoup de rigueur, de professionnalisme, d’écoute. Merci aussi à tous mes collègues pour leurs propositions, car cet exercice n’a du sens que s’il est collectif au bénéfice de la population et je crois pouvoir dire que nous maintenons le cap et cette boussole tous ensemble malgré les remous».
 
 

Pierre-Etienne Graffard

«Le débat d’orientation budgétaire n’est pas le budget mais il donne de bonnes indications.
Bien que l’exercice impose semble t il de toujours annoncer des moments difficiles, la conjoncture actuelle laissait présager une prévision budgétaire inédite et sombre.
A la lecture du document, le chapitre I contexte national et international puis le chapitre II le projet de loi de finance 2025 confirment le moment particulier que l’on traverse. On peut admettre alors pourquoi tous les décideurs des collectivités quel quelles soient, montent au créneau pour alerter sur la catastrophe budgétaire annoncée. Fonctionnement des services publics, investissements, tous les indicateurs seraient au rouge. Bien que n’étant pas dans un exécutif mais attentif à nos institutions et au rôle essentiel de nos collectivités, je suis aussi très préoccupé par la situation et je ne savais pas trop à quoi m’attendre à la lecture du DOB pour notre ville.
On rentre dans le vif du sujet des orientations budgétaire au chapitre III. Cela commence par un long descriptif sur la transition écologique. Je laisse tomber la suite de l’intitulé « développement durable » dont l’usage intensif et inapproprié en a vidé la totalité du sens.
Dit avec une certaine ironie, c’est très bien de rappeler que l’on a aussi un petit problème à prendre en compte avec le dérèglement climatique, la perte de la biodiversité et une transition énergétique à faire. Permettez-moi de m’attarder un peu sur le sujet pour me soulager de se marasme ambiant. On y trouve : Opérations ayant permis un gain de non dépense de 88 000€. Rapporté au budget consommation énergétique prévisionnel de ce DOB, c’est 4% en moins sur la facture énergétique de la ville. Obtenir une réduction de 4%, je ne suis pas certain que cela soit à la hauteur des enjeux et du coût des énergies.
Si on poursuit la lecture, on parle de Budget vert, Dette verte, que du vert. On parle d’atténuation du changement climatique. Et oui nous ne sommes plus sur correction du changement climatique et je crains qu’atténuation devienne rapidement adaptation.
La suite porte sur l’investissement. Ecolo-crèche (je n’ai toujours pas compris ce qualificatif d’écolo sur un bâtiment sorti de terre comparé à ce qui se fait dans le domaine énergétique et écologique des nouveaux équipements), rénovation thermique de L’arc (ce projet apparaît depuis 2023 et mobilise chaque année votre majorité sur l’action soit disant volontariste dans le domaine de la transition énergétique) avec la promesse une fois encore d’une livraison effective. 3 millions 5 de travaux compliqués en moins de 10 mois. Impressionnant. 526 000€ de solarisation budgétée. Dommage que le mandat se termine. Et je n’oublie pas la végétalisation à venir avec les jeunes arbres performants dans la captation du CO2 chères à Madame la première adjointe.
Ne vous méprenez pas, Monsieur Le Maire, sur mes propos. Compte tenu du contexte dans lequel le budget 2025 se présente, je pourrai être soulagé que la transition écologique occupe la totalité des investissements même si on peut douter du calendrier de la réalisation au vue du mandat qui se termine.
Pour le reste attendons le budget. Le DOB nous dit que les recettes sont là pour lever les inquiétudes et atténuer les propos des uns et des autres. Toutefois Il me reste une incompréhension de tout cela. On nous dit et redit que la dette nationale est abyssale avec le risque de voir notre pays décrocher, que les efforts sont indispensables pour tous y compris les collectivités et au final le DOB 2025 que vous nous présentez ressemble étrangement aux précédents. Cela peut apparaître rassurant pour certains. C’est peut-être l’objectif recherché.
Mais, pour moi part, ces orientations budgétaires pour 2025 me semble étonnamment normales. Je ne comprends pas avec le contexte présenté en introduction, la situation de l’état actuel, les prises de parole alarmistes, l’équité des efforts demandés, l’urgence climatique même pour une ville n’ayant ni cours d’eau, ni littoral, ni massif montagneux pour nous obliger à agir mais comme partout  nous avons des besoins en énergie, de qualité de l’air, de biodiversité, d’écoles, de toutes les écoles  adaptés aux pics de chaleur, ect, ect, au final je ne comprends pas comment nous aurions un budget 2025 aussi conforme aux années précédentes dans ce contexte.
Mais le débat d’orientation budgétaire est une chose. Attendons la réalité du budget 2025».
 
 

Charles Landre

«Le monde apparait instable. La dégradation des finances publiques nous rappelle qu’il va falloir transformer l’action publique.
J’attendais donc le DOB comme le moment où vous proposeriez un document en rapport avec les urgences.
Je trouve un document étonnamment conforme aux précédent. Oui vous suivez votre feuille de route.
Vous proposez de sauver l’existant, comme si tout tournait comme avant.
Les certitudes ce sont des ressources qui ne seront pas bien différentes. Mais le budget montrera la baisse de la population, la hausse de dotation de solidarité urbaine qui traduit la fragilité sociale. Ce sont deux grandes tendances.
Nous devons mettre en relation avec le bassin industriel qui est important et qui ne capte pas tous les travailleurs. On compte ainsi 800 déplacements au détriment de la communauté urbaine.
L’évolution des bases ne sera que de 1,7.  Face à cette situation, il faut répondre par des prioirités
Une ville plus animée et plus vivante. Rien ne dit que seront renforcés les pôles d’animation. Vous avez mené le choix d’une zone commerciale à Harfleur, mais aussi la crèche vers Mc Do, pas au centre de la ville. Il n’y a rien pour l’animation culturelle, hormis l’augmetation de L’arc… Il faut autre chose que les Beaux Bagages. Proposer une reconfiguration des lieux de création.
Il faut sauver le tissu sportif creusotin.  Il faut proposer des formes de mutualisation pour les clubs qui ont des problèmes de plus en plus forts. Rien ne va dans ce sens.
Que la ville prenne à bras le corps, la dimension sociale et le vieillissement de la population. Vous parlez de l’épicerie sociale, vous dites vouloir accueillir des migrants. Un nombre important se trouvent sans devenir, en errance, sur le territoire de la ville. Il faut une meilleure gestion de l’accueil. Il faut une rupture.
Je regrette qu’il n’y a rien sur la Police Municipale, alors que le plus ancien va partir en retraite. Rien ne rend la police municipale attractive. Notamment pour qu’elle travaille avec la Police Nationale.
J’avais proposé un plan à l’échelle de la ville pour la vidéo surveillance.
Pour la santé, je vois la mobilisation d’un nouveau cabinet de recrutement. Je regrette qu’aucune réflexion originale n’a été menée sur le sujet.
Je vois votre choix de couper la rue de Chanzy. Je rappelle votre choix de faire tomber les murs du parc de la Verrerie, pour le montrer ; et aujourd’hui de monter un nouveau parc d’arbres.
La rue Leclerc et la rue Foch sont en grande difficulté commerciale, la Molette n’a jamais été repensée.
On pourrait parler des infrastructures sportives. On voit apparaitre le club house de la JOC mal implanté. Les terrains de Paddle aux Riaux,
Dernière prioirté : Mieux gérer les finances et le calendrier. On voit réapparaitre les travaux de L’arc.
Je vois que l’écolo crèche est à 5,3 millions. Pour le cinéma j’attends de voir ce qui sera fait. Nous pouvons craindre de devoir assurer son fonctionnement.
Les moyens sont encore là et rien ne laisse présager que des changements sont introduits.
Nous avons une dotation globale de fonctionnement qui diminue et au mieux se stabilisera. La DSU on ne peut pas envisager plus. Il faut faire venir de nouveaux habitants.
Il ne faut pas figer les budgets qui ne font pas venir de nouveaux habitants ; Je trouve dommage de ne pas se projeter. Nous sommes juste au-dessus de la strat de 20.000 habitants. Il faut une nouvelle façon de gérer les finances publiques.
Nous attendons que le budget soit plus engageant. Il faut que les budgets soient dynamiques et non plus statiques»
 
 

Hugo Nieddu

«Nous voici déjà dans la dernière année pleine de ce mandat. Depuis le conseil municipal d’installation en mai 2020, notre ville, et plus largement la France, a traversé de nombreuses crises successives. À chaque fois, notre majorité a su relever la tête et avancer, avec pour unique boussole l’intérêt général. (J’y reviendrai.)
Dans le cadre de la construction budgétaire 2025, nous voici donc (à croire que c’est devenu normal) confrontés à une nouvelle crise, une crise institutionnelle cette fois. Un blocage parlementaire, où mauvaise foi, souvent ; invectives, parfois ; populisme, beaucoup trop, se combinent, s’assemblent, en oubliant l’essentiel.
L’intérêt général, justement.
La Constitution de la Ve République, construite en temps de crise elle aussi, démontre toute sa solidité, mais aussi sa modularité. Les Français ont voté en juin dernier ; de ce vote ne ressort aucune majorité solide et capable de gouverner seule, soit. Il convient que les femmes et les hommes politiques qui siègent à l’Assemblée en prennent enfin complètement conscience. Le schéma rassurant, mais ô combien simpliste, d’une majorité absolue face à une opposition impuissante ne fonctionne plus. Cela date non pas de juin 2024, mais de 2022 en réalité. Il est temps de l’accepter et d’enfin travailler en cherchant des compromis.
L’intérêt général doit prévaloir face aux intérêts partisans de telle ou telle chapelle.
Dans ce contexte, il n’est pas simple de débattre des orientations budgétaires de notre ville. Pas simple, mais pas impossible pour autant. D’ailleurs, même si l’ambiance générale du pays est plutôt marquée par la morosité, comme souvent malheureusement, ce soir, je vous propose de prendre le contre-pied et d’inscrire notre débat sous le signe de l’optimisme. Car, au milieu des difficultés, il y a aussi des avancées, des succès et des perspectives encourageantes.
2024 restera une année historique à plusieurs égards. Évidemment, une année olympique, où la France a pu rayonner et exposer ses multiples savoir-faire devant le monde entier, admiratif.
2024 aura également vu la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame, après un chantier titanesque mené tambour battant.
2024, année de l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, et plus généralement, un tournant dans la prise de conscience au sein de la société du combat pour le droit des femmes, à travers l’engagement historique et internationalement salué de Gisèle Pelicot.
2024 fut aussi une année record pour le cinéma français : 180 millions de billets vendus et deux films français en tête du box-office, de bon augure pour le Magic, notre tout nouveau cinéma qui ouvrira en fin d’année.
D’autres informations vous ont peut-être échappé également, mais en 2024, la France a battu le record européen du don de sang grâce à Arkunir et Fares Bichard, deux jeunes streamers qui ont organisé et diffusé en live sur les réseaux le marathon du don du sang. (4 000 donateurs, +20 % de prises de rendez-vous partout en France à l’automne !)
2024, c’est aussi le retour en force du programme Ariane, avec le succès d’Ariane 6.
L’année a été particulièrement éprouvante avec un nombre important de catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique, pour autant il y a quelques nouvelles qui permettent d’espérer que la situation n’est pas irrémédiable. En 2024, des mesures effectuées par la NASA attestent que le trou de la couche d’ozone est le septième plus petit mesuré lors des trois dernières décennies.
En 2024, la déforestation de l’Amazonie brésilienne a chuté de 30 %, selon des données publiées en août par le gouvernement de Lula et l’Institut national de recherches spatiales du Brésil (INPE). Avec 6 288 km² de forêt tropicale en moins, il s’agit du "résultat le plus bas des neuf dernières années de surveillance.
Et 2025, me direz-vous ?
2025 voit la fin de l’inflation en France, enfin. Nous étions montés à 5,9 % en 2022, nous voilà redescendus à 1,8 %, soit le niveau de 2021. C’est le pouvoir d’achat des Français qui s’améliore.
2025 verra également la baisse des taux d’intérêt, permettant aux ménages de pouvoir emprunter plus facilement.
Sur le plan international, ce début d’année est marqué enfin par un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, et la libération des derniers otages  du  massacre du 7 octobre après plusieurs centaines de jours de captivité.
Évidemment, ne soyons pas naïfs. Les guerres et les injustices ne s’éteindront pas pour autant, mais sachons aussi voir ce qui s’améliore. Oui, le monde n’est pas qu’une succession de mauvaises nouvelles ; il y a aussi de belles choses, des réussites.
Au Creusot, de nombreux indicateurs sont au vert. Des investissements majeurs, soutenus par l’État sur notre territoire, permettent de regarder l’avenir avec beaucoup d’optimisme. Des investissements massifs au Creusot (Industeel, Framatome…) pour poursuivre l’effort de réindustrialisation du pays et assurer la nécessaire souveraineté en matière énergétique, avec le soutien historique à la filière nucléaire.
D’autres réussites, comme celle de la start-up creusotine Interstis, qui s’impose désormais comme un acteur majeur du numérique et qui a été retenue dans le cadre de l’appel à projets France 2030 pour développer une solution numérique souveraine capable de concurrencer, à terme, les GAFAM américains tels que Microsoft. Cette solution, « Hexagone », a d’ailleurs été lancée officiellement au Creusot il y a quelques semaines, dans les locaux d’Hub&Go. Une nouvelle réussite made in Creusot.
Cette vitalité économique et industrielle puissante nous oblige à être toujours plus ambitieux pour notre ville.
Oui le contexte n’est pas simple, mais nous sommes loin des coupes budgétaires subis par les collectivités sous la présidence de François Hollande.
L’année 2025 sera une année de réalisations majeures pour les Creusotins. Des projets importants sortiront de terre : l’écolo-crèche, première de Saône-et-Loire à disposer de ce label, le Magic, notre nouveau cinéma, les travaux de transformation de la place Schneider, l’opération de développement commercial sur le site d’Harfleur, sans oublier les investissements pour nos équipements sportifs, scolaires et culturels, ainsi que le parcours d’arts urbains, qui s’étendra avec quatre œuvres monumentales au Tennis.
Notre ville se transforme, elle attire des investisseurs, des talents, des touristes, avec le parc des Combes qui rayonne bien au-delà des limites régionales. Soyons collectivement à la hauteur de ces transformations, tout en conservant les valeurs qui ont forgé les habitants du Creusot.
Notre majorité est diverse, oui, et il arrive qu’on ne soit pas d’accord entre nous, oui. Heureusement, me direz-vous. Mais il y a un terrain sur lequel cette majorité n’ira jamais : celui du populisme et du rejet de l’autre.  Et cela est valable pour l’ensemble des élus de la majorité, mais aussi de l’ensemble des membres non-élu de notre liste, ce qui est loin d’être le cas dans une des autres listes d’opposition.  La solidarité aura guidé chacune de nos politiques publiques depuis le début de ce mandat, suivant le fil tissé depuis de longues années. Nous continuons plus que jamais à le revendiquer, comme une orientation majeure, centrale, cardinale dans chacun des budgets que nous avons présentés, tout comme dans celui à venir.
Cela se traduit par un service public humain, proche des habitants, solidaire et protecteur, porté au quotidien par les agents de la commune.  On ne parle plus de chiffres, plus de hausses ou de baisses, mais d’une ambition collective où intérêt général et solidarité ne font qu’un. Voilà l’identité du Creusot que nous défendons.
Je finirai sur une citation de W. Churchill :
« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. »
Nous avons choisi d’être optimistes. Nous avons le devoir d’agir».
 

Evelyne Couillerot

«Je suis fière de participer à une majorité qui tient le cap. Il n’y aurait rien de pire dans un contexte compliqué que d’être une girouette. Concernant les travaux de L’arc, c’est méconnaitre la difficulté de monter le dossier et d’autres difficultés. Nous tenons nos engagements. Les gens ont besoin de stabilité. On essaye de le faire, tout en s’adaptant.
La nouvelle restauration scolaire de Rochette n’était pas prévue. Elle est en adéquation envers nos engagements vers les familles et les enfants, en répondant aux nécessités climatiques. On embellit la ville, notamment avec le parcours de street art.
Pour les associations nous avons maintenu les subventions et les emplois. Etre aux côtés des plus fragiles et des plus faibles, c’est un de nos marqueurs».
 
 

Yvon Puzenat

«Monsieur Landre,
Je reviens sur ce que vous venez de dire et je constate que ce soit de conseil après conseil, déclaration après déclaration, le discours est le même.
Je constate que votre disque est rayé.
Je reviens sur ce que j’ai lu dans la presse il y a quelques jours, sur quelques phrases que vous avez citées qui me concernent en tant qu’élu municipal voir ancien élu communautaire.
« Il y a eu une décision de justice condamnant trois élus pour prise illégale d’intérêts… »
« Tous les élus ou presque mettent la main dans le pot de confiture »
Je fais volontairement le lien entre ces deux citations car elles peuvent laisser croire que je suis malhonnête, ce qui est inacceptable.
Concernant la décision de justice sur laquelle vous revenez régulièrement, vous oubliez systématiquement de dire qu’après coupable, elle indiquait également « Qu’en considération des circonstances de l’infraction et de la personnalité de ses auteurs, il y a lieu d’écarter la peine obligatoire d’inéligibilité susceptible d’être prononcée à l’encontre de PY… »
« Le dispense de peine ». Si vous aviez été présent à l’audience, vous auriez eu connaissance de tous les éléments qui m’ont dispensé de peine.
Quant à « mettre les mains dans le pot de confiture », je vais vous donner le montant de ma retraite : 1 747,03€ net d’impôts. Voilà où je mets mes mains pour prendre ma confiture. Cette retraite au cas où vous auriez un doute est méritée car j’ai servi l’industrie pendant 45 ans.
Le peu que je possède, c’est le fruit de MON travail. Je ne suis en rien redevable à ma famille, à mes parents, à mes frères.
Concernant « un socle industriel solide », « car oui, il n’y a pas d’abandon de l’outil industriel », merci Monsieur Landre de reconnaître le travail effectué par MM. DUFOUR, BILLARDON, et Monsieur le Maire actuel David MARTI. Sans oublier les efforts faits par les présidents de la CUCM successifs pour valoriser notre territoire.
Merci aux syndicats qui ont constamment défendu l’industrie au Creusot, malgré quelques fois quelques divergences, mais le but était identique : préserver notre industrie.
Monsieur Landre, je fais partie de celles et ceux qui se sont constamment investis pour la défendre.
Je ne citerai que deux dédicaces qui le prouvent. Celle d’un journaliste qui se reconnaîtra et celle d’un député.
« A toi Yvon, de « Creusot-Loire vivra » écrit au rond-point Magenta jusqu’à ce livre, il y a des combats au nom d’une certaine idée de la défense de l’industrie et ton rôle a été reconnu. Amitiés »
« Pour Yvon, avec qui j’ai aimé négocier, un homme réaliste, de parole, qui a bien défendu les entreprises du Creusot. Avec mon meilleur souvenir. »
Monsieur Landre, j’ai du respect pour celles et ceux qui se sont investis ou qui s’investissent. C’est le cas de David MARTI que je soutiens et remercie pour sa persévérance, ses initiatives, son implication. Il en est de même pour les majorités municipales successives.
En ce qui vous concerne, quel mérite avez-vous alors que vous êtes toujours dans la critique négative sur tout.
Quant à la réussite industrielle de notre ville, en quoi elle vous concerne ?
Je vais rappeler à tous ce que vous aviez déclaré dans le « dico surprise » le 12 février 2016 :
« A comme activité. Mon activité est multiple. J’ai fait un choix de quitter le monde politique comme collaborateur d’élu ou comme contractuel de la fonction publique. Maintenant que j’ai décidé de m’engager, je me suis fixé comme règle de ne pas percevoir de rémunération d’un acteur public sur le territoire de mon département. Depuis, j’ai créé une structure de conseils en politique publique. Deuxièmement, j’ai une collaboration dans une structure pour du conseil en image et en communication. Je collabore sur la création et la gestion de projets, dans les domaines de l’éducation et de la culture. J’ai créé un nouveau modèle de société que je vais implanter en Saône-et-Loire. Nous avons fait des tests économiques. Nous avons édité un roman d’un auteur lyonnais, un recueil de nouvelles et un test sur des webmagazines. Aujourd’hui enfin, je suis sur deux projets importants. J’essaye d’imaginer une école. Je fais des relations institutionnelles pour deux grandes fédérations… »  
Compte tenu de vos affirmations, je comprends que certains électeurs, de moins en moins nombreux aujourd’hui, aient pu être éblouis.
A ceux qui vous soutiennent encore ou à ceux que vous tentez d’éblouir, je les laisse juges de la concrétisation de vos engagements évoqués le 12 février 2016
Vous me rappelez le Marchand de Sable dans Bonne Nuit les Petits…
Quant à moi, ce que je vais vous présenter, c’est du concret. Voici mes trois médailles du travail ainsi que le document présenté par mon avocat à cette audience.
Monsieur Landre, si on devait vous attribuer une médaille, ne serait-ce pas pour célébrer vos échecs électoraux successifs ?
Je reviens monsieur Landre, votre discours est le même année après année. Bla bla, disque rayé.
Il y a eu décision de justice, condamnant trois élus condamnés. Tous les élus mettent les mains dans le ppot de confiture.
Concernant la décision de justice, il y avait lieu d’écarter la peine d’inégibilié
Dispense de peine
Les mains dans le pot de confiture. Montrant retraite 1747,03 euros en janvier. J’ai servi l’industrie pendant 45 ans. Ce que je possède c’est le fruit de mon travail.
Oui il n’y a pas d’abandon de l’outil industriel  Dufour, Billardon, Marti pour valoriser notre terrtioire, merci aux syndicats qui ont défendu l’industrie au Creusot. Je me suis constamment investi investi.
Pour Yvon avec qui j’ai négocié.
J’ai du respect pour ceux qui se sont investis ou s’investissent. C’est le cas du Maire.
En ce qui vous concerne, vous ne donnez pas envie de venir au Creusot.
La réussite industrielle de votre ville, en quoi elle vous concerne.
12 février 2016 :
Je comprends que certains de vos électeurs ont pu être éblouis.
Vous me rappelez le marchand de sable dans Bonne Nuit les Petits…
Quant à moi, ce que je vais vous présenter, c’est du concret. Voici mes trois médailles du travail ainsi que le document présenté par mon avocat à cette audience.
Monsieur Landre, si on devait vous attribuer une médaille, ne serait-ce pas pour célébrer vos échecs électoraux successifs ?»
 
 

Charles Landre

Cette intervention est navrante. Je vous conseillerai de venir à mes réunions publiques. J’ai parlé de la confiture celle de créer . Je suis bien d’accord que les élus locaux.
Quant à la décision de justice, je vous avais conseillé de ne plus faire partie des associations subventionnées.
Vous venez de faire un étalage de ma vie privée. Puisque vous faites l’élu blessé, je vous rappelle que vous m’aviez dit de me reproduire»...
 

Yvon Puzenat

«J’avais dit une ânerie».
 

Charles Landre

«Vous aviez refusé de vous excusez.
Je vous invite à venir dans mes bureaux voir les 10 emplois que j’ai créés.
Il y aura les KABIS de mes sociétés, y compris les contrôles d’URSAFF et fiscaux que j’ai eus. Il y a dix personnes qui vivent du produit de leur travail.
Quant au reste des projets, venez une semaine, je vous montrerai point par point.
J’ai dit que votre propos était navrant, c’est un naufrage. Cela n’a rien à faire ici, c’est de l’injure. Monsieur Puzenat, contrairement à vous je ne vous insulterai jamais. Revenons au débat d’orientation budgéaire».
 

David Marti

«C’est moi qui décide Monsieur Landre. Vous aimeriez à être à ma place, vous ne l’êtes pas.
Oui je comprends que des élus peuvent être blessés. Yvon Puzenat a consacré pratiquement toute sa vie à la défense des autres, à la justice.
Que vous rappeliez un verdict, vous en avez le droit. Les juges ont estimé qu’il y a eu un problème de forme, et de ne pas être sorti de la salle au moment du vote. Il n’y a pas eu d’enrichissement personnel.
Concernant le pot de confiture, ce n’est pas la première fois que vous le dites, en laissant entendre qu’on a des activités pour nous enrichir.
Qu’est-ce qui vous motive à aller toujours vers ces arguments, si ce n’est que vous avez très peu d’arguments politiques.
 
Monsieur Graffard vous avez égrainé ce que l’on fait depuis le début du mandat, Vous avez énuméré ce que l’on fait. 4% de gains énergétiques ce n’est pas rien. L’Ecolo crèche, elle est exemplaire. La rénovation de L’arc, la végétalisaition, cela va dans le bon sens, non ?
Concernant le calendrier, je rappelle que l’on a subi la crise COVID, la crise énergétique, et maintenant la crise institutionnelle.
On arrive à faire et ce n’est pas le cas partout.
On avait intégré la transition depuis le début. On a répondu à ce que vous souhaitez.
 
Monsieur Landre vous êtes dans le reproche dans la constance de ce que nous faisons. C’est une reconnaissance, à l’inverse de ce que vous proposez. Peu. Où est le concret dans ce que vous proposez.
La dotation globale de fonctionnement, elle sera revalorisée de seulement 150 millions c’est ce qui a été décidé au Sénat. Il y a oui une déclinaison sur la DSU
Pour la fiscalité, à vous entendre au Creusot on serait les plus mauvais.
Au Creusot, l’impôt par habitant c’est 618 euros. C’est une moyenne. Auxerre c’est 835, c’est  721 à Beaune, 790 Chalon, 906 à Nevers… 748 Sens… 640 à Autun, 616 à Montceau… On n’esst pas les plus mauvais
 
Pour l’Encours de la dette c’est 820 euros au Creusot, 1413 à Autun… 1744 à Chalon
Pour les dépenses de fonction1244 par habitant au Creusot, 1558 à Mâcon, 1404 à Sens…
Vous demandez des animations dans la ville… Il faut oser. Il suffit de sortir, on ne vous y voit pas beaucoup.
Pour le commerce, oui ce n’est pas facile. Vous me reprochez la zone harfleur, mais c’est pour éviter l’évasion commerciale. Ramener du commerce c’est plutôt positif
Osez dire que la crèche est en dehors de la ville. Où est le centre ville ? On est dans le cœur de ville. Cela montre l’absurdité de votre propos.
Vous parlez du manque de cohérence dans les équipements sportifs. Ce sont des projets que l’on mène avec les clubs.
Club house de la JOC : Faut-il rénover ? Paddles : J’étais en réunion avec le club de tennis. Les vestiaires de rugby, Idem
La mutualisation : Elle a commencé. On les encourage.
Vous reconnaissez que l’on a un tissu associatif fort. On a tout fait pour le conforter. Il est fort, robuste et participe à l’animation de la ville. On met énormément de moyens. Pendant la crise COVID on a tout maintenu.
Les migrants : Vous connaissez tout ce que la ville a fait pour les accueillir. Dans votre famille politique, le sujet n’est pas abordé de la même manière.
Nous on se réclame d’être une ville accueillante. On continuera de le faire pour éviter que des gens se fassent tuer.
Toutes les familles qui étaient au centre d’acceuil ont été relogées. Nous continuerons à acceuillir et accompagner ; J’espère que la France continuera et se grandira.
Vous revenez sur les Policiers Municipaux. Si on avait la volonté d’arrêter, on n’aura pas doublé l’effectif. Vous évoquez le départ d’un policier municipal. La mobilité c’est une réalité dans toutes les villes. Il y a une attractivité pour recruter. Notre volonté est de renforcer. Vous nous dites que vous ne le voyez pas dans le DOB. Il y a continuité, une volonté à renforcer la tranquillité publique.
Pour les médecins, on ne va pas dire que tout va bien, comme 80% du territoire qui est en désertification médicale. On a un hôpital, un service d’urgence, une maternité. On l’a encore pour essayer de trouver des solutions. On va sans doute recruter des médecins.
Démographie : Oui nous perdons des habitants. Je ne reviens pas sur la méthode du recensement qui est contestée par des maires. Notamment en tenant compte des démolitions.
Le solde migratoire est positif. Il y a plus d’habitants qui viennent que d’habitant qui partent. Le solde positif est de 47.
Le solde migratoite n’est pas suffisant pour compenser le solde naturel.
Les naissances sont stables.
J’attends encore votre proposition budgétaire. Vous aviez donné un chiffre sur les policiers municipale. Il était erroné. J’espère que le 17 mars vous viendrez avec un budget chapitre par chapitre. Le 17 mars, pas de bonne surprise, notre budget sera conforme
Oui Hugo Nieddu a bien fait parler d’optimisme. La France a des ressources. Si la France elle tient c’est grâce à ses habitants, à ses collectivités qui continuent d’investir. Il y a plein de logements qui vont sortir, c’est vrai pour l’animation.
Nous sommes unis, nous sommes contre le rejet de l’autre. La diversité a été consolidée et renforcée. On va continuer».

Alain BOLLERY



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