
Cette réunion s’est déroulée pratiquement comme les précédentes, avec en premier lieu la présentation des élus présents.

Le chantier de l’îlot urbain dégradé va démarrer au début de l'été 2025. Le restaurant "La Fourchette d'Or" et les annexes vont être démolis.

On dénombrait plus d’une cinquantaine de personnes mardi soir au collège Croix-Menée pour la réunion de quartier rassemblant les élus de la ville bien sûr et les habitants du quartier « Les Près » et Saint-Eugène.
Cette réunion s’est déroulée pratiquement comme les précédentes, avec en premier lieu la présentation des élus présents, un petit rappel des manifestations qui se sont déroulées sur le périmètre du quartier, suivi du programme des travaux engagés et à venir par la CUCM et la ville.
Sans oublier bien sûr le traditionnel temps d’échanges avec les habitants sur les problèmes de proximité et les projets de la ville, sur lesquels les élus concernés ont apporté des réponses très précises notamment le maire David Marti, Évelyne Couillerot, Sylvestre Coniau ou encore Arnaud Deleplanque pour les problèmes de circulation et de sécurité.
Sur les travaux prévus en 2026 par la CUCM, le maire a rappelé une intervention sur les revêtements de la chaussée rue du Sénégal pour 70 000€, rue d’Annam pour 25 000€ et rue Albert Camus pour 47 000€.
Il a été question également pour le secteur, du futur complexe sportif privé « Athlétic Aréna » qui sortira de terre à la place de l’ancien Bricomarché. « L’ouverture est prévue à la rentrée de septembre. Il s’agit de 4 terrains de padel, 2 terrains de Futsal, de 2 terrains de badminton, d’un terrain de basket 3x3, de 2 terrains de squash et d’un terrain de tepball…C’est une cible que nous souhaitons, ça n’existe pas dans le département…» a annoncé David Marti, rappelant également le rachat d’une partie de l’ex-Netto par une entreprise privée : Lecat.
La traditionnelle séance de questions-réponses pouvait alors démarrer. Mais avant cela, le maire a fait un point sur la fiscalité locale signalant que le niveau d’endettement par habitant au Creusot était de 878€ pour 995€ en moyenne.
Pour les impôts directs, et toujours par habitant, ils s’élèvent à 566€ au Creusot pour une moyenne de 700€.
Enfin, les dépenses de fonctionnement par habitant sont de 1 236€ au Creusot pour une moyenne de 1 459€ ailleurs. « On reste modéré dans la fiscalité ! »a affirmé David Marti.
La sécurité au centre des questions-réponses
Moment très important de cette réunion, la séance de questions-réponses a porté sur des problèmes de vitesse, d’incivilité, de stationnement près des écoles et d’aménagements à prévoir notamment avenue Saint-Sauveur où l’état des trottoirs et l’absence de panneaux ont été soulevés. « On ne sait pas qui à la priorité prés des écluses ! » a lancé un riverain. «La règle, c’est celui qui monte la rue qui a la priorité, comme partout! » a répondu le maire qui n’a pas exclu l’installation de panneau de signalisation. Mais c’est surtout la sécurité au Creusot qui devait être au centre des débats suite à un récent cambriolage rue d’Algérie, qui fait suite à d’autres au Breuil et dans tout le secteur.
Ceci, malgré la mise en place de caméras (37 sur la ville), et malgré les dispositifs en vigueur.
David Marti n’ignore pas le problème : « On manque de policiers nationaux et on a besoin de plus de gendarmes. Je rappelle aussi que nous avons doublé les effectifs de la police municipale. Sur la sécurité, les chiffres nous montrent par contre que Le Creusot est dans les quatre premières villes de France les plus sûres, aussi, nous sommes en difficulté quand on demande des forces supplémentaires, mais nous allons les demander…».
On apprendra plus tard que l’avenue de Montvaltin va subir prochainement des aménagements pour apaiser le secteur. Et qu’un dépôt de pains est en train de s’installer près de l’ancienne boulangerie Gien, précédant l’implantation d’une boucherie à proximité.
Un projet d’aménagement d’un îlot urbain dégradé secteur Foch
Évelyne Couillerot est intervenue pour parler de l’îlot urbain dégradé situé entre la rue Maréchal Foch, la rue des Grenouillers, la rue des Maryrs, la rue du 4 septembre et la rue Saint-Charles.
Elle a rappelé le contexte s’agissant dans ce secteur d’avoir une offre diversifiée de logements agréables afin de répondre aux futurs nouveaux habitants qui souhaitent s’installer en centre ville. « L’éloignement urbain c’est terminé ! Les gens veulent aller au travail à pied et avoir des services à proximité…».
Une première phase de travaux est prévue entre l’église Saint-Charles et le « 1900 », la rue Foch et la rue des Martyrs.
Le démarrage des travaux est fixé au début de l’été 2025 pour une fin prévisionnelle en novembre 2025.
Il s’agira de travaux de désamiantage, de démolition de certains bâtiments, de remblaiement des fosses de fondations, de curage. « C’est un secteur attractif mais compliqué. Nous sommes propriétaires de 4 400m2, il faut démolir dans un premier temps le restaurant la Fourchette d’Or et les annexes. C’est la première phase d’un vaste projet, on souhaite qu’un promoteur apporte ensuite un plus, a tout l’environnement…»
Auparavant Jérémy Pinto a présenté les oeuvres et les artistes qui ont déployé leurs univers colorés sur différentes façades de la ville dans le cadre des Parcours d’art urbain. L’adjoint poursuivant sa présentation sur les récentes réalisations sur les façades au Tennis : « On souhaitait faire découvrir notre ville autrement, on voulait sortir l’art des musées et des salles d’expositions, montré une ville colorée, attractive…».
David Marti complétant la présentation en rappelant le travail qualitatif et participatif mené en concertation avec les conseils d’habitants.
J-C PIERRAT







