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> Vie locale > LE CREUSOT
18/01/2022 03:17
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LE CREUSOT : Philippe Bucheret, le directeur de l’Hôtel-Dieu, est sur le départ

Il est promu à d’autres responsabilités au sein groupe SOS Santé. Avant de partir, il annonce l’arrivée prochaine de l’ophtalmologie et de la chirurgie vasculaire.
Arrivé à la fin 2013 à la direction de l’Hôtel-Dieu du Creusot, alors en pleine crise, Philippe Bucheret va laisser ses fonctions au terme de huit années d'un travail de fond et de mission bien remplies. Une période au cours de laquelle il a mouillé la chemise.
Quand il avait été recruté, il s’était retrouvé à la tête d’un établissement en grosses difficultés, plombé par la fameuse T2A, la tarification à l’acte, qui avait mis à mal nombre d’établissements hospitaliers en France.
Sauf qu’à la différence d’autres hôpitaux du secteur public, l’Hôtel-Dieu du Creusot, hôpital privé sans but lucratif, n’avait pas le droit de laisser filer un déficit.

«A l’époque, à la demande d’André Billardon, j’ai travaillé à un projet d’établissement», rappelle Philippe Bucheret Et c’est ce projet d’établissement qu’il a été chargé de mettre en œuvre, à partir de décembre 2015 et la reprise par le groupe SOS Santé de l’Hôtel-Dieu du Creusot.
«Le groupe SOS m’a fait confiance et m’a demandé d’être le maître d’œuvre du projet qui était non seulement de consolider l’offre existante pour les patients, mais aussi de la développer. Aujourd’hui l’Hôtel-Dieu apporte une multitude de réponses en chirurgie et en médecine, dans le respect des autorisations délivrées par l’ARS».
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : «Hors COVID, l’Hôtel-Dieu c’est aujourd’hui une grosse activité de chirurgie, avec plus de 6000 interventions par an. Dans quelques semaines, l’offre sera complétée avec l’ophtalmologie. Ensuite à l’horizon de la fin de l’hiver, c’est la chirurgie vasculaire qui va entrer dans les compétences de l’établissement, avec des chirurgiens reconnus dans l'univers des CHU», met en-avant Philippe Bucheret.
Le groupe SOS a aussi demandé à Philippe Bucheret d’augmenter l’offre en médecine, dont le symbole le plus fort a été le retour de la cardiologie, avec trois praticiens.
Au cours des dernières années, les investissements n’ont pas manqué. Du côté des urgences, mais aussi au bloc opératoire, avec l’arrivée d’un robot chirurgical, le 1er de Saône-et-Loire et le second de Bourgogne, pour lequel 1,5 million d’euros ont été investis, «grâce à la ville du Creusot et à David Marti».
A l’heure de quitter ses fonctions au Creusot, Philippe Bucheret est catégorique : «Au cours des derniers trimestres, l’offre de soins et de spécialités s’est élargie, cela évidemment dans le cadre des autorisations qui sont délivrées par l’ARS. C’est au bénéfice de tous les habitants du bassin de vie et cela correspond à la volonté manifestée par le groupe SOS Santé». Une volonté qui s’est d’ailleurs manifestée de façon très concrète avec le maintien de la chimiothérapie, avec une parenthèse, que le groupe SOS a souhaitée la plus courte possible, avec la signature d’une nouvelle convention.
Originaire de la Région de Roanne, Philippe Bucheret qui avait débuté sa carrière à la Mutualité dans la Loire, qui est notamment passé par la caisse centrale de la MSA, et qui était à Lyon avant d’arriver au Creusot, est désormais chargé par le groupe SOS Santé, de travailler sur les projets de développement des 8 établissements de santé, dont celui du Creusot.
Un établissement qui, en ce début d'année 2022, n’a pas à souffrir de la comparaison avec nombre d’autres établissements en Saône-et-Loire et en Bourgogne – Franche-Comté.
Alain BOLLERY