238 injections de Pfizer auront été réalisées ce lundi au centre de vaccination de l’Alto, avec une nouvelle organisation. Les patients ne voient le médecin qu’en cas de problèmes particuliers ou de pathologies avérées. Dans le cas contraire, ils sont orientés directement vers l’une des trois infirmières de service. Le dispositif gagne en fluidité et le temps d’attente des patients s’en trouve amélioré.

Annie et Gérard LARODAS, 73 et 72 ans

Ce couple de Monticinois souhaitait être vacciné depuis le début. Le rendez-vous par téléphone s’est fait rapidement, une dizaine de minutes tout au plus. C’est le seul moyen qu’on a pour éradiquer cette saloperie. Malgré ces nouvelles restrictions, je peux faire une soixantaine de kilomètres à vélo, explique Gérard. Mais la réunion mensuelle des cyclos du CSE manque forcément ainsi que les sorties collectives. Et on voit moins les amis, ajoute son épouse.

Christiane DANON

J’ai 84 ans et j’habite Le Creusot. Prendre rendez-vous par téléphone n’a pas été facile. Si des gens sont récalcitrants au vaccin, ce n’est pas mon cas. C’est comme une 3ème guerre mondiale mais là, l’ennemi est invisible. Le vaccin est arrivé en moins d’un an, bravo ! Depuis un an, à mon âge, je vis au ralenti, rien ne m’a spécialement manqué.

Richard BAUDOIN

J’ai quelques problèmes cardiaques, et à 71 ans, il était préférable que je me fasse vacciner, déclare ce Creusotin. J’ai rapidement obtenu un rendez-vous au téléphone, au bout de quelques minutes seulement. Pendant les confinements, j’ai toujours été occupé avec des travaux à la maison et des balades au parc du Morambeau. Mes activités avec le comité de jumelage du Breuil et l’Amicale des Anciens des 4 Chemins sont suspendues pour le moment.

Claude DANON

J’ai 87 ans et je suis venu avec mon épouse pour notre deuxième piqûre. Je suis convaincu de l’utilité du vaccin, je le fais chaque année pour la grippe et à l’armée, on avait la totale. On était à plat ventre pendant une journée. On n’a pas souffert d’être confinés, de toute façon, on ne bouge plus guère.

Jacqueline JACQUEMOND

A 86 ans, cette habitante de Saint-Jean-de-Trézy était accompagnée de Catherine, sa fille, pour sa seconde injection. J’étais carrément opposée au vaccin au début, et à force d’entendre dire qu’il vaut mieux être vacciné, je me suis décidée. C’est vrai que je vois moins ma fille qui est loin et mes voisins. Mais ce n’est pas moi la plus à plaindre.

Aurélia VESVRES

Je suis éducateur sportif au complexe aquatique. Comme il est fermé actuellement, je suis réquisitionnée pour remplacer des collègues en congés. Je suis intervenue aux services techniques, au service communication ou encore dans les écoles. J’étais venue une fois à l’Alto, pour la désinfection du mobilier et le suivi du parcours vaccinal. Je serai à l’accueil des patients tous les matins de cette semaine.