301 injections de Pfizer auront à nouveau été réalisées ce mercredi. En cette période de crise sanitaire, les assesseurs de bureaux de vote se font de plus en plus rares. En accueillant des électeurs toute la journée, ils peuvent avoir le sentiment justifié de s’exposer au COVID et  deviennent donc prioritaires pour se faire vacciner. En tout début de crise, les municipales de mars et juin 2020 avaient été taxées d’irresponsabilité. Celles qui se profilent les 20 et 27 juin balaieront-elles toutes les craintes ? Creusot Infos a recueilli plusieurs témoignages d’assesseurs.

Fabienne LEDEY, 49 ans, Saint-Bérain-sous-Sanvignes

« Je serai au bureau de vote les 20 et 27 juin prochains. De ce fait, nous sommes devenus prioritaires et éligibles au vaccin. D’autre part, je suis directrice d’école à Toulon-sur-Arroux, on n’a aucune piste de la part de l’Education Nationale. Nous côtoyons des enfants toute la journée et dans ce cas, il n’y a pas de priorité, même si cela a été évoqué à un moment donné. »

Romain MOUGEL, 39 ans, Couches

« Je suis élu à Saint-Jean-de-Trézy. J’ai déménagé entre temps et je tiendrai le bureau de vote. Le maire a fait un signalement pour que je sois vacciné. Il faudra le prouver ou alors présenter un test PCR négatif. Cette période est un peu difficile car nous manquons de contacts avec notre famille. »

Geneviève BALON, 66 ans, Torcy

« Je n’ai eu aucun mal à prendre rendez-vous avec Doctolib. Je viens de recevoir ma première injection et je n’ai rien ressenti. Je n’ai eu aucune hésitation à me faire vacciner. Je l’ai fait pour me protéger et pour protéger maman qui a des soucis de santé. Et aussi pour revoir mes petits-enfants de Chalon et de Lyon que j’ai très peu vus depuis le début de la pandémie. C’est un peu long, mais il faut s’accommoder de la situation et garder espoir.»

Josiane DENIAU, 71 ans, Le Creusot

«J’ai eu un rendez-vous rapidement par Doctolib pour ma première injection. Je n’ai rien ressenti, l’accueil à l’Alto est parfait et les gens sont sympathiques. On a hâte de pouvoir sortir, de revoir la famille et l’entourage. J’ai deux petits-enfants que j’ai très peu vus. On n’a pas d’autre choix que le vaccin si on veut s’en sortir. »

Lucien BRESSAND, 92 ans, Le Creusot

« C’est mon fils Jean-Luc qui m’a emmené ce matin. Au début et vu mon âge, je n’étais pas trop décidé à me faire vacciner. Je viens d’avoir ma première piqûre et je suis bien content car ce virus est quand même dangereux. Et je vois aussi du monde, des infirmières, des aides-soignantes et des aide-ménagères à domicile. »

Catherine, Cécile, Christine, Elisabeth et Nathalie

« Nous sommes de Sanvignes et nous sommes agents municipaux. Comme nous allons être réquisitionnées pour les élections départementales et régionales, il faut que nous soyons vaccinées. Nous sommes venues ensemble pour un tir groupé. C’est tout bon pour notre première injection et nous serons aux bureaux de vote les 20 et 27 juin. Même vaccinés, les gens devront continuer d’observer les gestes barrières. »