Aussem a décidé d’ouvrir une galerie. Il l’a installée dans l’ancienne Ephéméride, qui a déménagé, juste en face de l’église Saint-Charles.
L’ouverture a eu lieu en présence de nombreux amis et élus. Tous ont pu remarquer combien l’artiste autodidacte avait produit pour cette ouverture.
Autodidacte, car Mickaël Aussem a une formation initiale de chaudronnier soudeur. Arrivé de Dunkerque avec sa famille en 1989, car son papa avait été muté à Industeel, il a toujours eu la passion du dessin, de la peinture et du coup de pinceau. «Je tiens cela de mon grand père qui était peintre», se risque-t-il à avancer.

On est donc finalement sur la génétique et c’est tant mieux car Mickaël Aussem, incontestablement, a du talent. Il est un adepte de l’acrylique et de la customisation.
Il y a un rendu réaliste dans ce qu’il fait et cette capacité de magnifier des photos. Tout un art.
Pas besoin de poser très longtemps un œil sur ses réalisations, à savoir des toiles ou du papier 250 grammes, pour découvrir ici Dali, là Charlot, plus loin un des ouvriers à la Forge, Thomas Pesquet, le Pilon et bien d’autres choses et avec un rendu qui donne envie.
Si Mickaël Aussem exerce son talent à partir de photos, il donne aussi libre cours à son imagination. Car c’est un artiste. «Je travaille pour en faire mon métier», dit-il. Lui qui est responsable de restitution de véhicules, pour une entreprise de location.
Il a la chance de pouvoir tout faire ou presque en télétravail. C’est pour cela que sa galerie est ouverte tous les jours. Pas forcément chaque dimanche, mais souvent quand même.
On invite évidemment chacune et chacun à aller découvrir ses réalisations. Et pourquoi pas passer commande, car Mickaël Aussem travaille à la demande. De quoi séduire beaucoup d’adeptes de créations. Car si la photo restitue, l’artiste lui ajoute son coup de patte avec son œil.

Alain BOLLERY