Il y a des noirs et blancs, il y a de la couleur... Il y a des couleurs pastels et des couleurs "qui pètent"... Il y a des célébrités et il y a une serveuse de restaurant, un copain de lycée... On pourrait dire qu'il y a un peu de tout, puisqu'on y trouve même un préfet sans tête... Mais, dans cette apparente diversité, il y a un lien fort qui unit tous les portraits réalisés par Manon Bollery : c'est la sensibilité qui s'en dégage.
Ces photos, ce sont d'abord des rencontres. Par exemple, avec James Thierrée, le petit-fils de Charlie Chaplin, qui déteste être pris en photo et qui pourtant, après un spectacle au Creusot, a apprécié celles de la jeune photographe au point de lui en demander pour faire la promotion sa tournée internationale. C'est ainsi que les photos de Manon Bollery se sont retrouvées sur des affiches à Sydney, à Édimbourg...
Des rencontres avec des artistes, des rencontres avec des amis, des rencontres aussi avec la gastronomie puisque Blanche, Bérangère et Dominique Loiseau, François Pralus, Fabien Ferré... ont été capturés par l'objectif de Manon. Et comme l'a souligné Jérémy Pinto, adjoint au maire du Creusot en charge de la culture, les clichés restituent parfaitement la sensibilité d'un moment.

L'origine de cette exposition de 27 portraits est à rechercher dans une discussion entre Manon Bollery, la photographe, et Sandrine Gay, l'artiste peintre. L'expo aurait dû avoir lieu à l'ARC l'année dernière, mais cela ne s'est pas fait et c'est finalement dans le très beau cadre de la galerie du château de la Verrerie que le public pourra découvrir les photographies.
Le maire David Marti et le député Rémy Rebeyrotte ont tous les deux salué le travail admirable réalisé et promis un bel avenir à la jeune artiste.

L'exposition est à découvrir dans la galerie d'art du château de la Verrerie samedi et dimanche de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h.
Toutes les photos exposées sont disponibles à la vente en un nombre limité d'exemplaires.

C.B.