La présidente Anne Mallet et les membres de La Baraque étaient bien évidemment très heureux de cette bonne nouvelle. Il faut dire que le dossier monté par l’équipe de La Baraque était particulièrement bien ficelé et a séduit la Commanderie « Le Creusot Cristallerie » et le grand maistre Gérard Bourdiau.
Un ordinateur portable de montage est un investissement coûteux, rappelle Anne Mallet. Il nécessite des fonctionnalités que ne possèdent pas les ordinateurs classiques familiaux ou de bureau. C’est à dire une grande capacité de mémoire active, un bon volume de stockage, un grand écran, un son et une carte graphique performante. Celui de l’association date de 2013 et il tombe régulièrement en panne. Anne Mallet présente ensuite l’association qui a vu le jour en 2011. C’est une association culturelle pluridisciplinaire à but non lucratif qui se veut un lieu d’échanges, de réciprocité et de convivialité. Elle a pour but la promotion des pratiques amateures par des évènements qui se déroulent au local de La Baraque ou de façon décentralisée à travers des ateliers lecture, philo, des concerts et des expositions et le traditionnel Festival International de La Baraque. Des partenariats sont également établis avec des artistes professionnels et des longs-métrages ont également été produits avec plus de 600 spectateurs lors de leur projection à L’arc « Le Creusot, une ville en guerre », « 1984, les cœurs d’acier » et « La Teigne ». La Baraque TV propose aussi des vidéos depuis 2013 avec les habitants du territoire comme acteurs. La Baraque, c’est enfin une newsletter par semaine et 4 films mis en ligne chaque mois.

Les œuvres sociales et culturelles sont le ferment de l’Ordre international des Anysetiers. Chaque année, ce sont entre 250 000 et 350 000 € de dons qui sont attribués dans l’Hexagone, précise Gérard Bourdiau. L’Ordre des Anysetiers du Creusot a déjà effectué  90 000 € de dons depuis sa création. Le projet de La Baraque correspond totalement à l’objectif de préservation et de développement du patrimoine culturel de la Ville.
Les cotisations, des repas, des conférences, des tombolas et notre traditionnel Réveillon du Nouvel An tous les deux ans à l’Alto sont nos sources de revenus. Ce qui nous a permis entre autres d’offrir le goûter de Noël aux enfants à la salle du Morambeau, conclut Gérard Bourdiau.

J.S.