
Une réunion publique débat était organisée par l’ADMD et la MGEN à la Maison des Associations Jouffroy.
Pierre Boucaud représentant L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) en Saône-et-Loire et Salvatore Martedu, président de la MGEN 71, ont présenté les trois intervenants de la soirée. En premier lieu, Anne Vivien, vice présidente de l’ADMD, médecin spécialiste en réanimation, retraitée de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris. Elle est souvent présente sur les plateaux télé et radio et a été auditionnée à la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale afin de faire valoir les idées défendues par l’ADMD. Clotilde Truffaut, administratrice nationale MGEN, a présenté l’implication de la MGEN sur tous les grands enjeux sociétaux de notre société dont bien évidemment la fin de vie. Pierrot Fraizy, jeune ADMD et élu municipal à Génelard, montrera que la fin de vie n’est pas un tabou chez les jeunes.
Les députés viennent d’adopter en commission une proposition de loi créant un droit à l’aide à mourir. Mais les débats sur les critères d’accès à l’aide à mourir demeurent vifs. Le texte sera examiné à l’Assemblée à partir de lundi 12 mai.
Il faut donner les moyens aux soins palliatifs de travailler dans de meilleures conditions, tout en dépénalisant l’aide active à mourir, explique Anne Vivien. 8 Français sur 10 sont favorables à l’aide à mourir dans la dignité. On meurt mal en France, nous sommes en retard par rapport à l’Espagne et au Portugal. Mais la grande majorité des gens souhaite décider de leur fin de vie. A l’heure actuelle, le malade n’a aucune option. Il est temps que ça change.
J.S.



