A l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes et à l’initiative de Patricia Mauguin, assistante d’éducation, les élèves avaient confectionné des nœuds et des bracelets de couleur violet et orange avec l’aide de madame Quatrevaux, professeure en section de la mode. Allya et Laura, les deux élèves de seconde Commerce, les avaient proposés à la vente pendant les heures de récréation et de pause méridienne aux lycéens et aux personnels de l’établissement. Pendant les deux jours de vente, chacun était invité à donner ce qu’il voulait. Cette action entre également dans le cadre de la labellisation égalité filles garçons de l’établissement.

C’est donc un chèque de 120 € que les lycéennes ont remis à madame Odile Berthelot, présidente de l’association France Victimes 71 assistée de madame Nadège Chanussot, juriste. Elle a présenté l’association qui vient en aide aux victimes de violences conjugales, mais aussi de vol, de dégradations volontaires, de viol ou d’agression sexuelle, de pensions alimentaires non payées ou de toute autre agression. Pour protéger les victimes de violences, « le téléphone grave danger » est un dispositif de protection pour les personnes menacées par leur ancien conjoint ou compagnon.
Il s’agit d’un téléphone équipé d’une touche qui alerte immédiatement un service d’assistance et une intervention rapide des forces de l’ordre. 18 dont 3 au Creusot sont actuellement en service sur le département. Autre dispositif de protection avec le bracelet anti rapprochement. C’est un dispositif de surveillance électronique mobile qui permet de géolocaliser en temps réel une personne à protéger et une personne à surveiller et de bénéficier d’une zone de protection. 12 sont également en service sur le département. Pour couvrir l’ensemble de la Saône-et-Loire et en particulier la partie ouest, des tablettes devraient être mises à disposition des gendarmeries, l’une d’elles est d’ailleurs en phase d’expérimentation à Tournus.
L’association France Victimes 71 vient en aide aux victimes gratuitement et de façon anonyme, elle est un service d’aide aux victimes d’infractions pénales, rappelle Odile Berthelot.

J.S.