
Pour cette première conférence de l’année proposée par l’Académie François Bourdon, une cinquantaine d’auditeurs était présente mardi soir à l’écoute de Philippe Ménager, historien, spécialiste du monde du génie civil.

En introduction, Jean-Luc Gisclon, président de l’Académie François Bourdon, rappela que les besoins en électricité sont croissants. Mais produire de l’électricité génère des émissions de carbone, ce qui n’est pas bon pour notre planète. Les moyens de production sont multiples, le photovoltaïque, l’éolien, le nucléaire et sur ce dernier au Creusot, ça nous parle ! Mais l’hydroélectricité, on en parle finalement assez peu.
A l’heure où les énergies renouvelables sont un sujet récurrent dans les conversations politiques et sociétales, il convient de se replonger dans l’une des plus anciennes, l’hydroélectricité. Elle est l’héritière de l’exploitation millénaire de la force mécanique de l’eau et l’un des fruits de la révolution industrielle, dont elle profita (turbines), rapidement désignée sous le surnom de houille blanche. Née sur les flancs du massif alpin, en quelques décennies, l’hydroélectricité a conquis tout le territoire français, profitant des lacs, des rivières et des marées. Se plonger dans son histoire, c’est aller à la rencontre des ingénieurs des Ponts et Chaussées, des industriels et des décideurs, mais aussi découvrir l’importance qu’a pu jouer la Bourgogne et Le Creusot en particulier dans ce développement. Mais Philippe Ménager a également proposé de regarder vers l’avenir et d’explorer les nouveaux défis auxquels l’hydroélectricité est confrontée. Ils sont nombreux et parfois insoupçonnés.
La prochaine conférence de l’Académie François Bourdon aura lieu mardi 08 avril à 18h30 à l’amphi du bloc central IUT Le Creusot. Le sujet en sera « Comment stocker le CO2 atmosphérique avec l’aide des communautés microbiennes. »
J.S.





