
A l’occasion de ses 100 ans, il a eu droit à une visite inattendue...
Après celles de sa famille, du maire David Marti, des Nouvelles Editions du Creusot et du Comité Creusot-Montceau de la Légion d’Honneur, ce sont ses camarades syndicalistes retraités de la CFDT qui l’ont accueilli au salon Schneider. Quelle belle surprise à la vue des gilets orange, la couleur emblématique de la CFDT !
« Tiens, je le connais ce gars-là, un vieux copain de 80 ans » en s’adressant à un de ses camarades de lutte syndicale. Et d’entonner quelques airs de « l’Internationale », le chant symbole des luttes sociales dont les paroles sont toujours bien ancrées. Il n’a pas oublié non plus les réunions mensuelles très animées du mardi après-midi.
Bon élève, il pensait passer le concours de l’Ecole Normale, mais la guerre et les Allemands sont arrivés et cette date du 17 juin 1940, il ne l’a jamais oubliée. Plus de concours ! Son père étant coiffeur, il a exercé comme commis jusqu’en 1952 avant d’être embauché en intérim à EDF à Pont-Jeanne-Rose. D’abord manœuvre à l’usine, il suivra une formation accélérée de tourneur. Toujours syndicaliste, d’abord à la CFTC, devenue ensuite CFDT en 1964 après le Congrès extraordinaire des 06 et 07 novembre 1964 qui voit la victoire de ce courant.
La Confédération Française Démocratique du Travail était née. Très vite, il allait prendre des responsabilités aux côtés de Bernard Loiseau. En 1968, il a mené la grève et chaque soir, il prononçait un discours devant la mairie. Jouissant d’une certaine notoriété, il fut poussé à devenir maire. Il le resta pendant 18 ans. Et syndicaliste, fidèle à la CFDT, bien plus longtemps. Avant la traditionnelle photo souvenir, ses camarades lui ont offert un livre sur l’histoire du syndicalisme et plus particulièrement de son syndicat « CFTC-CFDT 100 ans».
J.S.


