Pour le lycée Léon Blum comme pour le Rotary Club Le Creusot, ce séjour à Malte dans le cadre d’Erasmus + était une première. Les 4 jeunes élèves de terminale de Terminale Métiers du Commerce et de la Vente avaient effectué un séjour de quatre semaines, du 08 mai au 04 juin dernier à Malte, archipel situé en mer Méditerranée à une centaine de kilomètres de la Sicile. Et à Malte, on y parle couramment le maltais et l’anglais, d’où l’avantage d’effectuer ce séjour là-bas. C’est une des raisons, précise Gwenvaël Le Roux, proviseur adjoint au lycée Léon Blum. La seconde est financière, car il est moins onéreux d’aller à Malte qu’en Irlande ou au Danemark.

Départ de Lyon et atterrissage à La Valette pour les quatre lycéennes qui vont se retrouver par binôme dans une famille maltaise habituée à recevoir des étudiants dans ce cadre d’échanges. Et bien évidemment, pour se comprendre il va falloir s’exprimer en anglais, ce qui n’a pas été tout de suite évident. Après cette première prise de contact, Lana et Fantine ont travaillé dès le début de semaine à Charity Shop, une sorte de dépôt vente, Alyssa et Laura à l’enseigne Darmanin, l’équivalent de Gemo, un magasin de chaussures, de vêtements de sports et d’accessoires.
« Le contact avec les clients et les habitants nous ont permis d’améliorer notre anglais, de faire preuve d’autonomie et d’initiative et de prendre confiance en nous, témoignent les quatre jeunes filles. Nous avons eu du mal avec les transports car parfois les bus ne s’arrêtent pas. Et comme ils roulent à gauche, nous nous sommes retrouvées à l’opposé d’où nous voulions aller. Nous avons aussi découvert leur cuisine épicée et leur culture ».
Inutile de préciser qu’elles sont revenues enchantées de ce séjour, elles seraient prêtes à y retourner. « Elles n’étaient pas dans la nature, précise Gwenvaël Le Roux, elles ont toujours été accompagnées de deux professeurs. Cette période de formation en milieu professionnel compte pour le baccalauréat. Elles ont d’ailleurs fait des envieux, puisque nous essaierons de doubler le nombre d’élèves qui partiraient, peut-être en Espagne et avec d’autres filières, esthétique par exemple. Il est indispensable de parler anglais car il faut bien des esthéticiennes lors des croisières par exemple. »
Ce projet avait été financé en partie par le Rotary qui avait remis à chacune un chèque de 250 €  et un second chèque de 500 €  par le Rotary Région pour le lycée. Nous sommes heureux que ce séjour se soit bien passé et nous sommes prêts à renouveler ce partenariat, conclut Claude Grégulski.

J.S.