Les portes ouvertes ont montré la vitalité autant que l’importance stratégique des activités de recherche menées par Framatome au Creusot.
Le nucléaire de demain se prépare aujourd’hui. Le centre technique de Framatome au Creusot, situé à Magenta, à l’entrée du site industriel, est stratégique pour le numéro du nucléaire.
Depuis plusieurs années, il concentre des investissements important, ainsi que creusot-infos a déjà eu l’occasion de le souligner. De le souligner, mais aussi de l’annoncer. En effet, comme chacun pourra le lire par ailleurs, Framatome a décidé de lancer un nouvel investissement de 6,5 millions d’euros, pour une extension d’environ 1000 mètres carré.
C’est ce que les visiteurs des portes ouvertes ont pu découvrir samedi. Parmi eux Bernard Fontana, le PDG de Framatome, venu spécialement et qui a été accueilli par Christian Bonneau, le directeur du centre technique, mais aussi David Marti, maire du Creusot et Président de la Communauté Urbaine.
Le cheminement dans les installations du centre technique a permis aux visiteurs de voir l’étendue des travaux de recherche et de développement qui sont réalisés. Au centre technique, on travaille pour les années futures, et même les décennies futures.
Les visiteurs ont notamment découvert la maquette Juliette qui représente une partie modélisée d’un réacteur EPR. Et apprendre, pour l’anecdote, que dans la maquette, s’il y a Juliette, il y a aussi Roméo… CQFD.
Il a aussi été montré différentes expériences très ludiques, comme par exemple celle qui permet de voir les résistances d’une petite cuillère aux déformatons.
Tout cela pour expliquer que le centre technique de Framatome explore de multiples champs, pour de multiples applications.
Avec aussi des choses tellement simples, mais tellement évidentes, comme ces papillons qui permettent de voir, à l’œil nu, si une machine tourne, alors que sa vitesse est plutôt lente !
Les plus impressionnés ont souvent été les anciens, assurant de concert : «C’est fou comme le centre technique s’est agrandi et comme il a changé !» Et un ancien technicien de lâcher : «Ca donnerai presque envie de revenir travailler !»
Alain BOLLERY