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> Vie locale > LE CREUSOT
29/04/2023 17:40
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Fermeture de la ligne SNCF entre Chagny, Montchanin, Le Creusot et Nevers : Les usagers sont repartis de la réunion d’informations au Creusot avec de l’amertume en bouche

La réunion au Creusot, a livré des informations, mais beaucoup ont donné le sentiment d’être incomplètes pour les nombreux usagers. Certaines réponses n’ont pas été données ou apportées. Comme le planning précis des travaux entre Montchanin et Chagny qui génère plus de 7 mois de fermeture. Comme la non prise en compte, à ce jour, des réalités étudiantes. Il y aura bien des cars de substitution. On le savait déjà. Mais avec des trajets allongés jusqu’à plus d’une heure.
Le compte rendu de creusot-infos au milieu des questions et des réponses…
«On n’en sait finalement pas beaucoup plus. Moi je suis toujours très dubitatif sur l’obligation de fermer la ligne pendant plus de 7 mois entre Le Creusot et Chagny. La communauté urbaine est le territoire qui amène le plus d’usagers sur la ligne SNCF entre Nevers et Dijon, 70% a-t-il été indiqué, et c’est celui qui paye le plus l’addition. Très clairement les habitants de la région de Nevers ont été mieux traités que nous. Ce qui me dérange, c’est qu’on ne nous a pas donné le planning précis des travaux entre Montchanin et Chagny. C’est donc toujours flou. Et quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup…»

Cette réaction spontanée d’un usager de la région du Creusot, qui prend plusieurs fois, par semaine, le TER entre Le Creusot et Dijon, résume finalement assez bien de quoi a accouché la réunion qui avait lieu ce samedi matin, à la salle Saint-Henri au Creusot.
Une réunion d’information, sans toutes les informations qui a finalement laissé de l’amertume dans bien des bouches. Bien évidemment, cela n’a pas été contesté, on sait qu’une fermeture de ligne est toujours difficile. Mais parfois, les trois interlocuteurs du public, à savoir Michel Neugnot, vice-président du Conseil Régional de Bourgogne – Franche-Comté en charge des travaux, Ronan Bois, directeur régional des TER et Jérôme Grand, directeur territorial de la SNCF en Bourgogne – Franche-Comté, ont donné le sentiment d’être un peu acculés, d’être mal à l’aise pour répondre.
Ainsi, on le lira ci-dessous, quand Olivier Aubreton, le directeur du campus universitaire du Creusot, a expliqué qu’il n’a été appelé ni concerté par personne, le malaise a été palpable. Surtout que ses propos, ont été confirmés par Cyril Gomet, directeur de cabinet du Président de l’Université qui a balayé plusieurs sujets et qui a été le plus applaudi à la fin de son interventions.
Malaise aussi quand Sylvaine Clavel, présidente de la CME de l’Hôtel-Dieu, a expliqué que les Hôpitaux du Creusot et de Montceau, vont être pénalisés pendant au moins 18 mois, car les médecins comme les internes, ont manqué d’informations préalables.
Et puis, encore, malaise quand Michel Neugnot a essayé d’expliquer que l’on connait la population lycéenne, mais que l’on ne connait pas la population étudiante. Franchement, il suffit d’aller dans les gares, y compris à Dijon, pour savoir que les étudiants prennent massivement le train le vendredi après-midi et en soirée, le dimanche et le lundi matin… Et même le jeudi et que cela ne date pas de ces derniers mois que les trains sont bondés et que les voyageurs se marchent dessus depuis des décennies, sans qu’on ajoute des rames supplémentaires. Malgré toutes les interpellations. Ce qui pourrait presque donner à penser que les décideurs font preuve d’autisme. Cela pourrait prêter à sourire, sauf que voyager serré comme une sardine quand on paye son abonnement ou sans billet, n’a rien de drôle.
Alors oui, bien sûr, des cars de substitution vont être mis en place pour assurer un service public minimum, selon l’expression, même s’il y aura beaucoup de cars. C’est bien le moins.
Et nous l’écrivons, expliquer que cela va coûter plus de 7 millions d’euros, quand on se prive de 6 millions d’euros de recettes avec les TER, n’est sans doute pas l’argument le plus audible. Comme les 2 millions d’euros qui vont être mobilisables pour des taxis quand cela sera nécessaire. Mais si les 2 millions sont déjà consommés fin novembre, que se passera-t-il ?
La vérité veut que l’on dise que la réunion de ce samedi matin n’a pas répondu à toutes les questions et n’a pas dissipé toutes les inquiétudes. On peut regretter qu’en certains instants le sujet principal a été laissé de côté pour d’autres considérations. Comme l’interconnexion avec la gare TGV qui franchement n’était pas le sujet du jour et dont 95% au minimum des participants à la réunion se contrefichaient. Idem pour l’électrification de la ligne, régulièrement annoncée depuis 40 ans, surtout avant des élections, et qui ne verra sans doute jamais le jour, avec la perspective des trains à hydrogène.
Maintenant ce que l’on attend de la SNCF et du Conseil Régional ce sont des bonnes infos, une bonne communication – et pas seulement sur twitter – mais aussi de la réactivité et de l’adaptabilité. Très vite. Le reste ne seront que paroles.
A.B.
(Photos Alain BOLLERY)

   Des questions et des réponses   


Comment les gens monteront dans les trains pour aller à Paray ?
Les trains viendront faire un demi tour technique.
 
Un usager
Travaux de nuit ? Les TGV c’est de nuit. On est donc dans le deux poids deux mesures.
Pourquoi ne pas faire les travaux de nuit ?
Jérôme Grand : «137 millions d’argent public sont mobilisés. C’est la plus grosse opération en Bourgogne – Franche-Comté
L’âge moyen de la ligne c’est 50 ans. On a fait de la maintenance, mais c’est tout.
Le pont d’Etang date de 1868.
Il y a un moment où dans le ferroviaire, il faut faire des travaux. Pendant 50 ans les travaux n’ont pas été effectués.
Le temps de parcours est un point important. L’opération qui est faite est d’éviter d’appliquer 20 minutes de temps de parcours supplémentaire.
Pourquoi pas les travaux de nuit. D’abord parce que les travaux coûtent plus cher. C’est un surcoût de 30 millions d’euros que l’on n’a pas.
Cela veut dire, qu’il faut des agents, de nuit, pour faire les opérations de sécurité. Entre Chagny et Montchanin, on utilise une suite rapide. On a besoin des deux voies, avec un train qui change la voie et un deuxième qui reçoit le ballast prélevé»
 
Chantal Lebeau
Elue de Montchanin
«On s’interroge sur la fermeture de Montchanin – Chagny pendant les 7 mois. Pourquoi ne pas laisser une circulation quand ce n’est pas impacté par les travaux ?»
Jérôme Grand : «On ne ferme pas une ligne par plaisir. Lorsqu’on a pu organiser les travaux, on a pu organiser sur deux mois entre Nevers et Le Banlay. Et entre Le Banlay et Montchanin.
C’est entre Chagny et Montchanin qu’il y a le plus gros du chantier. Ce sont des travaux considérables. On a organisé le chantier par tronçons.
Entre Changy et Montchanin ce seront 100.000 tonnes de ballast, 50 kilomètres de rail.
85.000 tonnes de traverses
Une suite rapide ce sont plus de 350 personnes qui travaillent sur le chantier».
Michel Neugnot : «On a pris en compte la problématique céréalières pour le fret sur la Nièvre. On va imposer un système de substitution pour les élèves, la 1ère semaine.
Le surcoût est pris en charge par l’Etat»
 
Un usager
Avez-vous pris en compte qu’il faut du temps supplémentaire avec les cars de substitution ?
«Il y aura 90 cars par jour. 3 sièges pour un voyageur constaté dans les trains.
70 à 84% des voyageurs sont des étudiants ou des scolaires.
 
Laëtitia Martinez
Elue régionale, élue au Creusot
«Le Creusot est une ville universitaire. Avec des étudiants et des enseignants qui viennent de Nevers et de Dijon, mais aussi d’autres qui vont dans ces villes. Comment l’avez-vous appréhendé ?
« Nevers / Dijon : 8 AR de cars avec arrêts à Autun et à Château-Chinon, le week-end  en 3h25
Nevers / Decize : 9 AR
Nevers / Etang : 6 AR
Nevers / Montchanin : 6 AR
Autun / Montchanin : 3 AR
Montceau – Chalon  : 2 AR
Le Creusot – Chalon : 8 AR
Montchanin – Chagny : 2 AR
On a rajouté des trains entre Dijon et Beaune. Avec 3 retours qui vont desservir Montceau pour deux d’entre eux et Le Creusot.
Le Creusot – Dijon : Ce sera entre 30 minutes et 1 heure en plus en car.
 
Une usager
Ne sera-t-il pas plus simple de prendre sa voiture ?
Michel Neugnot : «On veut faire une communauté des usagers, pour proposer du covoiturage vers la gare la plus proche»
 
Jean Claude Lagrange
Elu régionalk, maire de Sanvignes
«Comment a été prise en compte la desserte pour les sites industriels. On ne va pas mettre des rouleaux d’APERAM sur les bus. Vous avez trouvé solutions pour les céréaliers.
Jérôme Grand : «Tout sera pris en compte, dans la mesure du possible, pour les demandes qui nous seront formulées.
Le matin ce qui compte c’est l’heure d’arrivée et le soir l’heure de départ
Le Creusot c’est quand 8 cars pour aller chercher le train à Chalon, avec arrivée possible avant 8 heures à Dijon.
Montchanin : 3 AR vers Chagny
Dijon – Montceau – Le Creusot et Montchanin : Ca sera depuis Beaune, pour répondre à toutes les demandes.
 
Olivier Aubreton
Directeur de l’IUT et du site universitaire au Creusot
«Vous avez parlé de moyens de substitutions, mais vous savez bien qu’il y a beaucoup d’étudiants le vendredi et le dimanche soir. J’ai des doutes sur les moyens de substitutions
Comment allez vous gérer les flux supplémentaires ?
Quelles discussions avez-vous eues avec l’Université de Dijon, de l’IUT du Creusot et de Chalon sur Saône ?
Ronan Bois : «Oui on a pris en compte. On a prévu des doublages systématiques les vendredi, dimanche soir et lundi matin. Et même on peut tripler.
Olivier Aubreton ? Et les universitaires ?
Ronan Bois : «Oui on en a rencontrés mais pas 100%»
Olivier Aubreton : «Je suis directeur du site universitaire du Creusot et je n’ai pas été rencontré. Et je crois qu’au niveau de la Bourgogne cela n’a pas été fait.
Michel Neugnot : «On a demandé à la SNCF de rencontrer l’Université.
Concernant les étudiants, on ne sait pas. On a dit que c’était un public à identifier.
Quand on un fichier scolaire, on peut donner les éléments.
La grande difficulté, quand on connait les scolaires, ils s’inscrivent mais ne prennent pas systématiquement le train !»
 
Eric Commeau
Elu d’opposition à Montceau
«Je suis extrêmement surpris quand vous allez mettre 2 AR depuis Montceau, contre 8 pour Le Creusot…»
Ronan Bois : «N’oubliez pas desserte ferroviaire jusqu’à Montchanin !»
Eric Commeau : Avec 137 millions vous pouvez faire plus de réunions. Dans combien de temps l’électrification sera-t-elle réalisée ?
Jérôme Grand : «Il y a eu un débat public avec priorisation des travaux à réaliser.
250 millions d’euros sur 10 ans pour temps de parcours. Il reste 100 millions à réaliser après 2024, ce sera après 2027 Sur l’électrification, c’est la priorité deux, il n’y a pas de crédits inscrits. Il faudra aussi regarder la solution hydrogène»
Michel Neugnot : «L’ordre c’est 1 Régénération, 2 Electricification, 3 Interconnexion. Pour l’électrification on a proposé des orientations sur 20 ans.
 
Une usager
«Avez-vous prévu d’utiliser les cars MOBIGO ? Car 1,50 euro c'est quand même très bien. Je l'utilise et je vais continuer».
Michel Neugnot : «Oui on pouvait étendre Mobigo, mais ce n’était pas possible car ce ne sont les mêmes marchés. Oui on conseille d’utiliser les solutions MOBIGO, mais on ne pouvait pas se contenter de ces seuls solutions
Ronan Bois : : «Les services seront maintenus pendant les travaux. Les cars s’arrêteront devant les gares, avec prise en compte des problématiques d’accessibilité
Les vélos dans le trains, en fonction de la place
Billetique : Aucune modification, sans aucun changement de prix.
Pour certaines villes Santenay, Cheilly, St-Léger il y aura des arrêts identifiés».
 
David Marti
Maire du Creusot, président de la Communauuté Urbaine
«J’avais bien précisé qu’il fallait rencontrer le site universitaire du Creusot, mais aussi les représentants des associations d’étudiants. Et quelle tarification ?»
Ronan Bois : «On va rencontrer tout le monde !.
Michel Neugnot : «C’est la tarification SNCF qui va perdurer. Oui vous avez pris une augmentation de 5% Si on avait répercuté le coût de l’énergie, c’était 50%»
 
Sylvaine Clavel
Médecin, présidente de la CME de l’Hôtel-Dieu
«Quoi pour les étudiants en médecine, les médecins remplaçants, les internes. En mars ou avril, ils ont déjà limité leurs choix pour Le Creusot et Monceau.
Michel : Neugnot «Je demande à la SNCF de voir qui est concerné»
Sylvaine Clavel : «Vous ne comprenez pas que ce n’est pas possible. Il faut qu’ils partent à 6 heures du matin de Dijon pour être à 8 heures au Creusot ou à Montceau !»
 
Rémy Rebeyrotte
Député de Saône-et-Loire
«Les travaux c’est une bonne nouvelle. Il faut une communication extrêmement forte. Que les difficultés au départ soient tout de suite corrigées.
Je suis étonné que vous n’ayez pas rencontré les représentants de l’Université.
On est déçu sur Montchanin – Changy, c’est le maillon faible du dispositif».
 
Une mère de famille
«Les étudiants vont-ils rester sur le quai ?
Ronan Bois : «On va avoir plan de renfort et on va regarder la situation. On a pris en compte les fréquentations et les surcharges.
 
Quid des Passage à niveau ?
Ronan Grand : «On discute avec les élus pour définir au plus précis, avec les itinéraires de substitution. 20 PN sont concernés.
 
Cyril Gomet
Elu au Creusot, usager et chef de cabinet du Président de l’Université
«Les gens veulent des infos concrètes. L’année dernière il y a eu une fermeture, avec des moyens de substitution, qui n’étaient pas satisfaisants.
Je peux comprendre l’émotion. Sur des mois de travail classiques, on a des interrogations.
Concernant les étudiants, il n’y a pas besoin de 12.000 enquêtes pour savoir quand il y a plus de fréquentation. Et systématiquement le lundi matin et le vendredi soir il y a une seule rame, alors que le mercredi il y a deux rames. On préfèrerait doubler les train du vendredi au lundu matin.
Pourquoi n’avez-vous pas réalisé un sondage auprès des usagers réguliers ? Pour savoir ce qu’il veulent entre cars et co voiturage ?
Sur l’Université, je peux attester que l’Université n’a jamais été contactée».
Michel Neugnot : «Les étudiants c’est en septembre».
Cyril Gomet : «Vous pouvez aussi contacter les étudiants par mail. Les informations c’est n’importe quoi.
Pendant plus d’un an, la gare était fermée été comme hiver, alors qu’elle était chauffée et éclairée.
Il y a quelques semaines, la gare était dans le noir le matin. Les personnels de bord n’ont pas d’information, je salue leur abnégation.
Une réunion au Creusot, très bien. Pourquoi pas de réunion à Dijon ? Il y a des gens qui viennent travailler sur la Communauté Urbaine»
Michel Neugnot : «Tu fais proposition de consultation, c’est très bien. On va la faire par rapport à l’offre. On va communiquer avec les étudiants.
On a un travail pour que les gares soient ouvertes du 1er au dernier train»
Ronan Bois : «Pour la capacité, il faut aussi avoir les conducteurs.
On va avoir un plan de transport d’ici fin Mai. On pourra modifier et communiquer correctement»
 
Lucile Cousin
Mines de Rayons Le Creusot
«Les moyens c’est une question de priorité. Vous avez bien mobilisé des crédits pour la RCEA.
On aurait pu avoir des transports plus propres.
L’accidentologie sur les piétons et les cyclistes est importante avec les angles morts. Il va y avoir une augmentation de l’accidentologie.
Pour les vélos dans les cars, la Région a-t-elle prévu des racks à vélos ?»
Ronan Bois : «Les vélos seront acceptés en soute en fonction de la place. On n’a pas de rack disponibles sur les cars»
Michel Neugnot : «Sur la dualité route rail, on ne peut pas tout arrêter. On ne peut pas arrêter les routes pout tout mettre sur le rail.
130.000 jeunes sont transportés, mais seulement 10.000 par le fer. Concernant la sécurité, on respecte le code de la route et les chauffeurs de car le respectent aussi»
 
Une usager
«J’habite St-Vallier et je vais à Dijon
Vous nous épuisez avec votre fil conducteur. Vous nous mettez en danger en prenant le car pour aller jusqu’à Chalon»
Ronan Bois : «On ne peut pas laisser dire que les autocaristes prennent des risques. Le risque est mesuré.
Michel Neugnot : «Je souhaite que les gens apprennent l’avantage du train et reviennent vers le train. Le co voiturage il faut le privilégier là où il n’y a pas de train.
Ronan Bois : «Il y a eu 10.000 sièges ajoutés en Bourgogne – Franche-Comté»
 
Un parent
«Mon fils part du Creusot pour aller à Mâcon. C’est déjà compliqué comment va-t-il faire ? Et à quand l’électrificaiton»
Michel Neugnot : «Sans travaux la ligne est morte. En 2005 le temps de parcours était beaucoup plus long, de  2h40 à 3 heures. Aujourd’hui il y a 9 AR
 
Claire Mallard
Elue régionale EELV
«La solution c’est le cadencement, avec  un train par heure
Pour les angles morts : Il faut un comité de suivi et on sera vigilant
Il faut réfléchir à une rame supplémentaire entre Chalon et Dijon
Je vois qu’il y a des parlementaires et élus locaux. A eux de faire pression, pour ne pas faire des économies et mettre de l’argent supplémentaire. Tout le monde doit participer, alors que la Région a participé pour des routes, alors que ce n’était pas de sa compétence.
Michel Neugnot : «Les travaux futurs sont totalement à charge de SNCF Réseaux.
Je me suis engagé sur une desserte de Nevers en deux heures. Cela peut se faire en supprimant des arrêts»
Jérôme Grand : «On travaille à 2ème phase de travaux pour 2027. Je pense qu’on pourra présenter les hypothèses d’ici la fin de l’année
Pour les travaux sous le tunnel du Creusot : On ne sera pas faire sans fermer la ligne».
 
Philippe Gilbert
Association Morvandelle de Croix
«Les gens veulent des infos et que les entreprises ont été prévenus. Départ 5 heures, retour à 20 heures. En août on accueille des enfants à St-Léger sous Beuvray, trou du cul du monde…
On veut une plateforme pour que les gamins, en juillet aout ne soit pas sur le quai.
 
Marie-Claude Barnay
Présidente du Grand Autunois Morvan
«Il faut que tous les élus puissent avoir une connaissance plus partagée Que toutes les personnes puissent avoir le questionnaire
Autun – Etang : Certains usagers n’iront pas au Creusot prendre le bus, mais à Autun et je doute des capacités d’accueil les dimanche et vendredi.
Il ne faut pas que l’on ait des gens dans l’incapacité de se rendre sur leurs lieux de travail ou d’étude».
Michel Neugnot : «On ne va pas surdimensionner la ligne actuelle Autun – Arnay – Pouilly – Dijon
St-Léger trou du cul… Je ne peux pas laisser dire… Dans tous nos contrats territoriaux, on favoriser les territoires. On met 4 millions à l’autunois morvan contre 1 à Besançon ou Dijon»
Ronan Grand : Pour toutes les questions une adresse mail :
Couure.ligne.nevers.chagny@sncf.fr
 
Une usager chef d’entreprise
«On va payer le même prix pour deux fois plus de temps ! C’est des coûts pour tout le monde. Je prends le train pour les jours. Je fais Montchanin Dijon, je vais faire plus de temps et je vais mettre mon fils plus tôt à la garderie.
Michel Neugnot : «Les trains qui ne circulent plus, ça coûte 6 millions
Le coût du service de cars, c’est 7,1 million d’euros.
Les lycéens totalement pris en compte c’est 2,180 millions d’euros.
MOBIGO à 1,50 euros, c’est 7% du coût moyen
Pour les trains TER : 26% du coût payé par l’usager par le billet Et sur cette ligne on est en dessous de 20% plus proche de 15%
 
Charles Landre
Elu d’opposition au Creusot
«M. Neugnot a évoqué, parmi les substitutions, un train de fret une fois par semaine du côté de Nevers, pouquoi pas une journée entre Montchanin et Chagny ?
Il va y avoir un coût social important, avec un temps de trajet doublé, des coûts supplémentaires et des abandons de trajet.
Avez-vous étudié des substitutions en conservant le train du lundi matin et vendredi soir.
Dans ce que vous proposez, il n’y a pas de solutions satisfaisantes.
Michel Neugnot : «Ce qui a été fait pour les céréaliers dans la Nivère, c’est le week-end et le vendredi. La répercussion c’est 5 jours supplémentaires pour les travaux.
Ronan Grand : «Quand on fait des travaux, on fait toujours des mécontents. On essaye de trouver le meilleur équilibre. Même si Dijon – Paris on est amené à fermer la ligne».
 
Un usager
«Je ne parle pas de mécontentement, mais d’inquiétudes. On ne peut pas arriver trop tard au travail et repartir trop tôt. Et je ne parle pas des étudiants »
 
Une usager
«Quand des personnes ne pourront pas monter dans le bus, qu’allez vous faire ?».
Ronan Bois : «On aura l’accord de la Région pour déclencher des taxis, avec une enveloppe de 2 millions d’euros.
Pour déclencher un doublage c’est une heure !»
 
Alain BOLLERY
 


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