Avec les coûts de l’énergie qui explosent, l’heure est aux économies dans toutes les collectivités. On sait par exemple que les piscines sont la source de grosses dépenses avec les obligations de chauffer l’eau et l’air ambiant. Cela dans de vastes volumes pas forcément toujours bien isolés.
Alors un peu partout on va pendre, ou bien on a pris des mesures pour réaliser des économies.
C’est parce qu’il a vu que Le Creusot avait décidé d’étendre de deux semaines à un mois sa période de fermeture hivernale, autour des fêtes de fin d’années, qu’un habitué des bassins et de la natation, en bon matheux, nous a soufflé une idée pleine de bon sens… A la condition que les villes du Creusot, de Montceau et de Montchanin décident de travailler ensemble pour réaliser des économies au nom de l’intérêt général. Et c’est de prime assez simple à mettre en œuvre. Explications :

Chaque piscine ferme un mois et pas en même temps, ce qui permet d’en conserver une ouverte tout l’hiver, dans la Communauté Urbaine Le Creusot – Montceau, au bénéfice de tous les usagers. Mais surtout ce qui permet de doubler les économies.
Imaginons par exemple, que les piscines du Creusot et de Montchanin ferment tout le mois de décembre, pendant que piscine de Montceau reste ouverte. Et qu’au mois de janvier ce soit la piscine de Montchanin qui reste ouverte, avant qu’en février ce soit seulement la piscine du Creusot qui soit ouverte.
Cela veut dire que chaque piscine fermerait deux mois et ouvrirait un seul mois sur une période de trois mois.
Traduction : Deux mois d’économies pour chacune des trois piscines et donc des trois villes. Et même quatre mois si le mécanisme est reconduit ensuite.
Pendant toute cette période, il suffirait que les clubs de natation s’organisent pour permettre les entraînements. Ce qui doit bien être possible, puisque s’est déjà fait, par le passé en période de travaux.
En fait, très concrètement il faut de la bonne volonté dans chacune des trois villes et surtout, au-delà des divergences politiques, la décision de travailler ensemble pour réaliser des économies, sans trop pénaliser celles et ceux qui ont l’habitude d’aller faire des longueurs dans les bassins.
Certes ce n’est pas la panacée et on veut bien comprendre que chacune et chacun préfère aller au plus proche de son domicile, mais c’est aussi une question d’économies et donc d’intérêt général. Chiche ?

Alain BOLLERY