Après la consécration récente du nouvel autel à l'église du Breuil, avait lieu ce vendredi 17 novembre 2023 la bénédiction du nouveau calvaire situé près de l'Étang du Chêne au Prêtre. Il s’agissait d’une cérémonie tenue en présence du père Godefroy de Suremain, de Chantal Cordelier maire et de plusieurs dizaines de membres de l’Association pour la Restauration de l’Église du Breuil (AREB). C’est la présidente Janine Stéphan qui a ouvert la cérémonie. Celle-ci a remercié les présents et rappelé que ce projet s’inscrivait dans la lignée de ce qui avait déjà été réalisé au Breuil comme le chemin de croix, les fonds baptismaux, la pose d’un magnifique lustre et dernièrement le nouvel autel de l’église. « Car protéger et restaurer notre patrimoine est bien l’objet de notre association…». Ce calvaire marque l’entrée du Breuil, il est bien un élément du patrimoine brogelien, comme l’église, le château…

S’adressant à Chantal Cordelier, Janine Stéphan a rappelé le chemin parcouru pour arriver à la bénédiction de ce vendredi. « Vous avez répondu favorablement à notre demande, indiquant que la commune prendrait en charge la croix et son installation et que l’AREB prenait en charge le Christ. Nous vous remercions chaleureusement Mme le Maire ainsi que l’équipe municipale de votre engagement. Sans le soutien de notre municipalité nous n’aurions pas pu réaliser le projet global de restauration…». Chantal Cordelier a salué l’association pour ses actions en direction du patrimoine local : «C’est important d’avoir un appui pour restaurer le patrimoine, je salue votre engagement, j’adresse un grand merci à l’AREB pour tout ce qu’elle fait ! ». Restait au Père Godefroyy de Suremain de bénir la croix : «Une bénédiction pour bénir tous ceux qui passent devant cette croix, c’est l’occasion de toujours se rappeler d’où l’on vient…Cette croix nous rappelle aussi que donner sa vie par amour a du sens…».

J-C.P

Il faut le savoir

-Implantées judicieusement dans le périmètre communal, les diverses croix font partie du paysage local. Que représentent t’elles? Après la tourmente révolutionnaire, il fallut pour l’église, restaurer la pratique religieuse. Très tôt, dans les diocèses, on a recouru à des missionnaires, prêtres, dont la tâche était d’aller dans les paroisses. C’était le temps de la mission, période où chacun devait se remettre en cause pour repartir d’un bon pied dans la vie chrétienne. La mission se terminait par l’édification d’une croix, dite croix de mission. L’implantation, pour certaines se situe à la croisée des chemins pour rappeler leur attention.
-La participation de la commune du Breuil, (croix et son installation) s’élève à 2 500€. La participation de l’AREB (Christ) est de 520€.