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15/09/2024 03:16
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INCLUSION : Il quitte l’ESAT du Breuil pour un CDI chez AVELIS Industrie à Torcy

Certaines entreprises jouent parfaitement le jeu de l’inclusion. C’est le cas d’AVELIS Industrie à Torcy qui a embauché tout récemment en Contrat à Durée Indéterminée (CDI) Patrice Balaire, qui auparavant travaillait à l’ESAT du Breuil.


C'est une étape importante en quelque sorte pour ce salarié de 37 ans mais aussi  l’aboutissement d’un projet professionnel qui l’a conduit chez le spécialiste en construction modulaire et hors site. Patrice Balaire a quitté l’ESAT du Breuil le 1er septembre 2024 pour rentrer chez Avelis. Il a un niveau bac professionnel et travaillait à l’ESAT du Breuil depuis 2017. Auparavant il exerçait à l’ESAT Transition à Chatenoy-le-Royal. Aussi, après un bref passage dans les ateliers « fer et sous-traitance » de l’ESAT du Breuil, l'équipe encadrante l'encourage au vu de ses capacités, à s'orienter sur des missions en milieu ordinaire de travail. Patrice Balaire a donc été positionné sur un contrat de mise à disposition pour l'entreprise « HA VALEUR », sur un poste de préparateur de commandes en 2018. En 2019, le contrat de mise à disposition est arrêté pour des raisons économiques liées à l'entreprise et il intègre l'équipe en prestations de services au sein de l'entreprise ALSTOM au Creusot, avec l’accompagnement d'un moniteur. Il s'est vite adapté et a évolué sur un poste plus technique au pôle expédition. Parallèlement, il a validé son CACES R 485 (conduite d'un gerbeur électrique) en novembre 2020. En décembre 2020, le magasin LECLERC du Breuil recherche un agent d'entretien pour ses espaces extérieurs. Un contrat de mise à disposition est proposé à Mr Balaire qui saisit l'opportunité. Il débute en janvier 2021. En six mois, Patrice Balaire a su faire ses preuves. Il travaille de façon autonome sous les directives du responsable technique du magasin. Il a la responsabilité du nettoyage du parking, de l'entretien de petits parterres de fleurs et de l'approvisionnement des stations-services et de lavages. Il se lasse néanmoins de ses tâches, le métier de magasinier et l’ambiance de l’industrie lui manque, aussi il retourne en prestation chez ALSTOM.

Nouvelle opportunité pour Patrice Balaire

Une nouvelle opportunité s’offrira à lui lorsque l’entreprise AVELIS Industrie recherche un magasinier cariste. « Plus proche des compétences acquises tout au long de son parcours professionnel, il saisit cette opportunité. En juillet 2023, il débute donc au sein de l’entreprise AVELIS Industrie…» explique Camille Garnier-Moiret coordinatrice de parcours inclusif au sein de l’association des Papillons Blancs Bourgogne du Sud. C’est à Torcy et durant 1 an, accompagné par les équipes de l’entreprise dont Pascal Burdillat responsable du magasin et des approvisionnements, à l’initiative de la démarche, qu’il prendra en main son poste et saura évoluer avec les exigences de ses nouvelles missions, développant même d’autres compétences notamment informatiques pour la gestion des stocks. Avec un résultat significatif : la signature de son CDI. Jeudi matin, lors d’une petite conférence de presse chez AVELIS, Patrice Balaire s’est présenté en présence de quelques responsables de l’entreprise. Il a tout d’abord remercié celle-çi pour son soutien et de lui avoir fait confiance : « Je suis heureux ici, tout va bien ! L’ambiance est bonne et il y a de l’entraide avec le personnel…» souffla celui qui fut reconnu bipolaire en 2011. Quant à Pascal Burdillat son mentor : « Patrick est quelqu’un de très sérieux, il faut bien lui expliquer les choses, calmement, c’est quelqu’un de très polyvalent, nous l’avons formé au cours de cette année, ce qui nous a permis de prendre la décision de l’embaucher définitivement. Ses points forts ? La rigueur, il est calme, il n’y a aucun souci avec lui. Il s’est très bien intégré, mais il préfère réaliser les tâches correspondant aux missions que l’on retrouve dans un magasin, la réception des produits, préparer les commandes et les mettre à disposition…. La production c’est bien, mais malgré tout, il préfère rester dans son univers qu’est le magasin…».
J-C.P