Moins de participants, 40 pour les 9 km et 60 aux 15 km là où la première édition avait compté plus de 150 participants. Une surprise ? Une déception ? Non, tout était escompté, il fallait remettre les choses en situation : l’année dernière, le club creusotin avait organisé le premier trail de l’après covid, les sportifs étaient donc sur les starting-blocks et, pour cette année, le nombre d’organisations de trails a explosé au moins comme le prix du gasoil…
Moins de participants, mais du beau monde et deux courses distinctes, deux épreuves difficiles au possible. Difficile au diable !

Les 9 km partaient de Marmagne pour rejoindre Saint-Symphorien via l’ancienne route, la montée de la Croix d’Eguilly pour longer les crêtes entre les deux villages, mais d’en haut.
Un parcours qui a mis en avant les qualités de l’Autunois Florian Dureuil, parti dès la première difficulté pour finir avec plus de 6 minutes sur le deuxième, le Creusotin Basile Bolot qui a devancé un autre Creusotin, Kévin Tomasik. La première féminine est la Creusotine Fanny Landré, (dossard 685 pour les photos) 15 ans à peine et impressionnante dans les redoutables montées d’Eguilly : 
« C’est mon premier trail, ça va, tout s’est bien passé même si les ascensions étaient rudement compliquées. Je termine première féminine et 9e au général, oui, c’est bien de finir devant beaucoup de garçons… Je ferai mon prochain trail à Aluze, un 10 km. » La jeune athlète Creusotine n’est, pourtant, pas une spécialiste du trail : « Non, ma discipline est le 800 m piste. Jeudi dernier, j’étais à Bron et j’ai réalisé un 2’34 ‘’12, mon record perso est 2’33’’92. » A suivre.
Aux 15 km, même parcours que l’année dernière, en partant de Marmagne pour affronter directement le Chatenoy, une difficulté qu’une majorité n’effectue qu’en marchant, pour rejoindre le haut de Saint-Symphorien, redescendre sur Cruzille et remonter par les murs d’Eguilly. 15 km infernaux !
A ce jeu, si on peut se permettre, c’est le Dijonnais Benjamin Petit-Jean qui a mis tout le monde d’accord avec plus de 5 minutes sur le deuxième, Rudy Blondeau (sans licence) et 8 minutes sur le Creusotin Stéphane Rampon. La première féminine, ce n’est pas une surprise, est Manon Campano. Forte d’une saison exceptionnelle, 38 victoires en scratch, 15 victoires de sa catégorie et 3 titres, celle qui a réalisé un impressionnant 5h36 au marathon du Mont-Blanc termine 11e au général, facile !
Le Trail du Mesvrin impressionne par ses parcours et son organisation, il est, dès à présent, devenu un rendez-vous incontournable des spécialistes et des amateurs de cette discipline. Il nous régale.

Vincent Brucci

(Photos Vincent Brucci)

Les classements sont à découvrir sous les photos

Le 15 km (et l'arrivée du 9)

Le 9 km