La finale était prévue le deuxième week-end de janvier. Mais ce mercredi 29 décembre, le Tennis Club du Creusot a pris la décision de mettre fin au tournoi d’hiver qui devait voir entrer en lice les joueurs de 3ème série. Cela dans un tournoi qui avait quand même 70 inscrits dans le tableau féminin.
Malheureusement les précipitations de ces derniers jours auront eu raison du tournoi. La toiture de la salle René Besset, aux Riaux, présente en effet des fuites. «Dès qu’il pleut plus de dix minutes, on commence à avoir des flaques d’eau qui se forment. On ne peut pas continuer de joueur au nom de la sécurité des joueurs», explique Eric Mucci, le juge arbitre du tournoi.

Les fortes précipitations enregistrées depuis plusieurs jours ont donc mis à mal les rencontres. Le tournoi a donc été arrêté.
«Il y a aussi un problème de condensation dans cette salle», est-il encore souligné. Etant entendu que la salle se trouve en prime sur un sol qui conserve beaucoup l’humidité.
A la ville du Creusot on connaît le problème. «Il est bien évidemment regrettable que le tournoi ne puisse pas aller à son terme» réagir Moumen Achou, adjoint en charge des sports.
Et d’ajouter : «On sait qu’il y a un problème au niveau de la toiture. Et il ne sera pas résolu immédiatement. Car avec le club nous avons engagé une réflexion plus importante sur l’avenir du tennis au Creusot».
Actuellement le club a deux sites : Celui du stade Jean Garnier et donc celui des Riaux. Le Maire David Marti avait annoncé il y a quelques mois qu’une réflexion avait été engagée pour arriver à avoir un site unique. «C’est plutôt le site des Riaux qui devrait être retenu. Avec de gros investissements. La question de la salle et de ses problèmes sera donc prise en compte dans le projet global», souligne l’adjoint au Maire. Mais il ne manque pas de préciser qu’il n’y a encore rien de décidé. Que la ville et le club travaillent ensemble à l’avenir de la pratique du tennis au Creusot. Etant entendu que sportivement le club se porte bien, avec de bons résultats et de bons effectifs… Chacun va donc devoir encore s’armer de patience… Mais l’horizon devrait se dégager d’ici quelques semestres.

Alain BOLLERY