Le troisième ligne du Creusot espère ramener un bon résultat de la banlieue lyonnaise. Mais pour cela, le COCB devra faire preuve de sérieux.
Geoffrey Paulet, qui est en double licence avec Tournus, son club d'origine, a su regagner sa place au Creusot après une longue blessure. Il revient sur la victoire des bleus et rouges face au Puy est espère un bon résultat à Saint-Priest.
Geoffrey, vous étiez en tutorat et cette saison, vous vous imposez comme un titulaire. Comment vous sentez-vous au sein de cette équipe du Creusot ?
Geoffrey Paulet : « Je me sens bien dans cette équipe. J'ai fait un an de tutorat, ça m'a permis de bien m'intégrer. C'est maintenant ma deuxième saison au COCB, et depuis que je suis revenu de ma blessure au tendon d'Achille je joue 70 ou 80 minutes à chaque match. Éric Catinot m'a donné ma chance au début et j'ai réussi à trouver ma place dans le quinze de départ donc je suis content. »
Le club de Tournus bénéficie ainsi de votre expérience quand vous jouez avec eux...
« Oui, j'essaie de leur apporter un peu, mais je ne joue avec le club de Tournus que quand je n'ai pas de match avec Le Creusot, c'est-à-dire pas souvent, en fait. Dimanche (victoire de Tournus contre Champagnole, NDLR), j'ai touché beaucoup de ballons, c'est agréable. Mais le principal, c'est que je joue avec les copains. Ils ont vraiment une belle équipe, j'espère qu'ils iront en finale à Beaune en fin de saison. »
Revenons au Creusot. Comment analysez-vous la large victoire contre Le Puy ?
« D'abord, elle était obligatoire. C'était un match où il fallait qu'on se retrouve. On l'a fait et on voit que quand on arrive à mettre notre jeu en place, les scores ne sont plus les mêmes. Quand on regarde les matches à Chalon et à Andrézieux, on dirait presque qu'il y a deux équipes différentes. Et pourtant, les statistiques sont meilleures sur ces deux matches-là, sauf qu'on n'a pas concrétisé. Alors que contre Le Puy, à chaque ballon il y avait le feu, on marquait... Et, même si on est là avant tout pour jouer au rugby, je crois que la bagarre en début de partie a posé les choses. Ils ont vu qu'on était là, qu'on ne se laisserait pas marcher sur les pieds.
Ce match a permis de remettre les pendules à l'heure. On a montré qu'on avait notre place, qu'on était solidaire. Et que quand on veut, on peut. »
C'est maintenant un difficile déplacement à Saint-Priest qui arrive...
« Oui, c'est certain que ce sera un match difficile. Mais les résultats montrent que dans cette poule, tout le monde est capable de gagner chez tout le monde. Saint-Priest est allé gagner à Andrézieux, mais auparavant Le Grand Dole était allé gagner à Saint-Priest. À nous de le faire aussi, de montrer que notre place est devant eux.
Si on est sérieux, on peut revenir avec quatre points. Mais attention, Saint-Priest est une équipe complète, homogène, bien en place. Ils ne s'appuient pas seulement sur huit avants, ils ont également de très bons trois-quarts. C'est une équipe qui envoie beaucoup de jeu. À nous de nous adapter.
De toute façon, l'objectif final est de faire mieux que la saison dernière. »
Propos recueillis par Christophe Bouillet