
Le deuxième et troisième ligne du Creusot est frustré par la défaite à Saint-Priest. Il voit néanmoins la fin de saison sous un jour favorable.
Après la belle victoire face au Puy-en-Velay, Le Creusot est revenu de Saint-Priest avec un point de bonus défensif. Christopher Géreau revient sur ce match et souhaite que la fin de saison sourie aux bleus et rouges car il est persuadé des capacités de l'équipe.
Cette défaite avec bonus à Saint-Priest, c'est un point de gagné ou des points de perdus ?
Christopher Géreau : « Honnêtement, pour moi ce sont des points perdus car il y avait la place. Malheureusement on a pris deux essais tôt dans la partie, on a eu du mal à se mettre dedans. Et pourtant, on est resté au contact, il n 'y avait que 12-3 à la mi-temps, on a une pénalité qui tape le poteau... On avait fait jeu égal et en deuxième période on a dominé, on est revenu à deux points et puis hélas, on a pris un nouvel essai à deux minutes de la fin.
Cette défaite, c'est dommage car l'équipe a fait un gros match, a montré un super état d'esprit, mais n'a pas été récompensée. C'est vraiment frustrant, rageant même car il y a du talent dans ce groupe. Je pense néanmoins que ce match est un match référence. Maintenant, chaque point va compter et je pense qu'on va être bien pour cette phase retour. »
Pour commencer, vous recevez Pontarlier, une équipe qui réussit plutôt bien au COCB...
« Oui mais attention, on les prend très au sérieux. Cette semaine les entraînements sont très sérieux, ce soir
(mercredi,
NDLR) on a fait une belle opposition, on a bien travaillé la défense. Il faudra donner le maximum dimanche pour les battre, ça c'est la base, et ensuite si possible, essayer de décrocher le bonus offensif. Mais pour ça il faudra être bons, être en mode rouleau compresseur dès le début. Il faudra faire le jeu et marquer, marquer, marquer... Car maintenant, à chaque match il faudra cartonner si on veut décrocher la deuxième place. La fin de saison sera difficile mais tout le monde est vraiment très impliqué, ça peut nous sourire ! »
Propos recueillis par Christophe Bouillet