
Les Springboks se sont imposés 29 à 28 dans un match de très haut niveau. Les Français payent cher leurs petites erreurs.

Notre analyse et les plus belles phots de la rencontre.
Le quart de finale entre l'Irlande et la Nouvelle-Zélande d'hier avait atteint des sommets dans l'intensité, dans la longueur des phases de jeu. Le match entre la France et l'Afrique du Sud aura été lui aussi très intense, mais dans un autre registre.
On attendait les Sud Africains devant. Ils ont répondu présents, mais ils ont surtout surpris les Français par des fulgurances de leurs lignes arrières, et l'intenable Cheslin Kolbe a causé bien des tracas aux trois-quarts tricolores.
Pourtant, les Bleus ont tenu le choc, marqué les premiers par Cyril Baille en coin droit. Mais ils n'ont jamais réussi à décrocher des Springboks qui sont très vite revenus dans la partie par Ardense.
Chaque équipe a joué les coups à fond, chaque action a donné lieu à un prêté pour un rendu. L'écart entre les deux équipes n'a d'ailleurs jamais excédé sept points et, comme souvent à ce niveau, la rencontre s'est jouée sur des détails. Et c'est peut-être là où les Français ont péché, commettant quelques erreurs inhabituelles, mais qui ont eu de grandes conséquences. Comme cette transformation contrée de Ramos, ou bien cette pénaltouche complètement dévissée de Jalibert qui a fini derrière lui, comme enfin ce renvoi aux 22 m directement en touche qui a donné aux champions du monde en titre une bonne mêlée à négocier. Mais les détails, c'est aussi cette pénalité - qui sera finalement celle de la gagne pour les Boks - sifflée par Ben O'Keefe alors que le gratteur Sud Africain a les mains au sol... Et ces ballons systématiquement ralentis dans les rucks en toute impunité...
Une somme de petites choses dont les amateurs de rugby reparleront longtemps autour d'un verre, mais la réalité est là, cruelle pour les Bleus. Au terme d'un match engagé, ce sont les Sud Africains qui se qualifient pour les demi-finales. Les Français, comme les Irlandais hier, passent à la trappe dès les quarts. Le rêve d'un pays s'est envolé. C'est d'autant plus frustrant qu'il y avait la place.
C.B.
(Photos Agence REUTERS)






















































































