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> Sport > FOOTBALL
01/01/2022 09:30
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FOOTBALL : Un autre regard en forme de rétro sur 2021

Petits et gros clins d'oeil sur le football...
Par Vincet Brucci



Août 2021, c’est la reprise, quoi de plus excitant qu’une reprise, quoi de plus excitant qu’un match de jeunes, qu’un derby entre Le Creusot et Saint-Sernin, qu’une pelouse magnifique, qu’une belle action avec une balle en profondeur…Quoi de plus excitant que de voir autant de monde assister à un simple match. Il semblait bien, en août, qu’on avait vaincu la crise sanitaire.




Yannis Bouroga, attaquant du Breuil, aidé par ses adversaires, les Jurassiens de Lons. Comme quoi, le fair-play existe aussi dans le football !





L’avant-centre de Montceau, seul devant la cage creusotine défendue par Anthony Tuka. La torpeur de l’instant se lit dans les yeux du portier, le numéro 9 va ouvrir le score, en plus c’est un derby ! Effectivement, Duffour va marquer, mais le but sera refusé pour hors-jeu.



Laurent Perianayagom, l’athlétique défenseur central de Montceau, vient spontanément aider son adversaire du jour, le Creusotin Bouazzaoui. On pourra penser que ce geste vient du fait qu’il n’a pas oublié son passage, remarqué, dans le club plus que centenaire. Mais plus que ses souvenirs, peut-être nostalgiques, c’est l’homme qui est comme ça, il aidera toujours les autres, adversaires ou non.



Etre arbitre ! Etre seul, souvent. Supporter les contestations des joueurs, quand ce n’est pas une équipe, c’est l’autre, supporter les moqueries des spectateurs, souvent ceux qui sont derrière, mais aussi ceux qui sont de l’autre côté de terrain, de partout en fait. Etre arbitre et être seul, souvent. 




« M’sieur, m’sieur ! Vous pouvez nous faire une photo ? » « Oui, mais tu caches le nom du club qui se trouve sur ton maillot ! »
La plaisanterie, le second degré est toujours mieux interprété par les gosses, il suffit juste de voir le regard, les yeux illuminés de ces jeunes pour s’en persuader.



« Ça c’est mon maillot. Il y en a beaucoup comme ça, mais lui, c’est le mien. Mon maillot, c’est mon meilleur ami. Lui, c’est ma vie. Je dois en être maître, comme maître de ma vie. Sans moi, mon maillot n’est rien, sans mon maillot je ne suis rien… » Stanley Kubrick, devait aimer le football, moins, c’est évident, qu’Hokkes Iytutuncu.



Un derby, celui entre Montchanin (en rouge) et la JO Creusot (en bleu). Raphael Cafagna, blessé, aidé par ses adversaires du jour. Le foot c’est ça , aussi, il n’est pas juste « 22 gugusses qui courent après un ballon ». Il est aussi le respect de l’adversaire, « Raf » Cafagna est l’un des meilleurs joueurs de la région, le plus technique, assurément. Même avec un autre maillot, il mérite tout le respect de ses adversaires.



« Je suis fier de toi ! » « Moi je suis content que tu sois heureux ! » Les remarques sont réversibles. « Le foot ? Ce n’est que des gens surpayés, qui gagnent des millions, des milliards…Bla bla bla…



« Lui, c’est mon copain, c’est mon pote pour la vie. Nous sommes les mêmes, exactement les mêmes, c’est la raison pour laquelle, c’est mon pote. »




Tel est pris qui croyait prendre !





Penalty ? Allez, on vous donne la solution ! Il faut regarder la ligne, il y a bien faute, mais à l’extérieur de la surface.
Pour l’anecdote, sur un autre match, un des trois arbitres nous demandera de voir la photo sur une action litigieuse et très contestée. On a, discrètement, confirmé la décision prise en lui faisant voir la (bonne) photo ! Qui a dit que nous ne faisions pas partie du jeu ? On peut, également, annoncer que nous sommes à l’initiative de la première décision validée par le VAR dans le football amateur !




On peut être le coach de Saint-Sernin, Régional 1, avoir à peine terminé un match remporté, avec la manière, contre Auxerre (3 à 0), écouter les remarques de son joueur (« Coach coach, j’ai bien joué ? ») et ne pas oublier les détails, le bon vivre ! Jean-Baptiste Géreau retourne dans les vestiaires, avec le ballon du match, les bouteilles vides laissées sur son banc.



A Montcenis, c’est comme ça.
On vient de perdre un match, on vient de sortir de la Coupe de France, la reine des coupes, mais on n’oublie pas les manières, on applaudit les arbitres, les adversaires en fin de match.




« Ils ne me rattraperont pas, impossible. Je suis le plus petit, le ballon m’arrive au-dessus des genoux (bon d’accord, j’exagère…), le maillot, le short vont très bien chez les autres copains, moi je peux y rentrer mes deux frères et mes trois sœurs, mais mes adversaires ne me rattraperont pas ! »




Dans le football, on prend l’habitude de parler d’un flanc droit ou gauche pour indiquer le côté d’un terrain. Dans la région creusotine, le flanc gauche, on parle du flanc Ilhanien, du prénom du défenseur montchaninois, Ilhan Erdem.




Une montagne de joie !
Marquer pendant les arrêts de jeu, dans un derby où l’adversaire a été supérieur pendant tout le match. Le Breuil mérite ce cliché, son « jeune » défenseur central, Jérémy De Simone, mérite cette cascade de coéquipiers. On n’en fait pas une montagne !




La joie et la détresse. Rarement, on peut avoir ces moments, diamétralement opposés, où toute une équipe exprime l’euphorie d’un exploit à peine accomplit et une autre plongeant dans la détresse et en l’exprimant exactement de la même manière. C’est quoi une équipe ?




Je suis celle que tout le monde convoite, celle que tout le monde regarde, se dispute. On me met même au centre de la scène et on parle de moi comme du Graal dans le temps des Chevaliers de la Table Ronde. Je n’ai ni nom, ni prénom. Je suis une balle.



Comme les pros ! J’enlève mon maillot pour faire comme les pros ? Comment expliquer la joie de marquer un but dans les arrêts de jeu, de ramener des points à toute l’équipe ? Faire comme les pros ? Non, ce sont les pros qui font comme Pierre Diebra, l’attaquant brogelien.



Quentin Va, dit « Sokthorn », milieu offensif de Saint-Sernin, prit entre deux défenseurs adverses. Penalty, pas penalty, l’arbitre ne sifflera pas. Jamais, dans un de nos papiers, nous avons commenté la décision d’un référé. Dans un moment de doute, on dira : « L’arbitre était mieux placé. » Après le match, le soir devant le pc, en échangeant avec « Sok » on conviendra ce que l’image confirme, lui et moi en resterons là. Sans même parler d’injustice, ou d’erreur, ni même de mérite supérieur quant au résultat final (vous pouvez vérifier, l’article est visible et libre d’accès), on peut admettre (ça se ressent entre les lignes), qu’on a aimé le jeu de l’un et (beaucoup) moins celui de l’autre. C’est notre avis, qui peut évidemment être contesté, mais la photo est là pour confirmer nos propos.  Et toc !



Une reprise de volée comme les grands ! Papy et Mamie dans le fond d’écran et un geste incroyable. Le ballon partira directement dans la lucarne, le mouvement du corps était bien trop parfait pour escompter autre chose. Le plus incroyable, dans l’histoire, c’est l’âge du minot, c’est un U9. « Que feras-tu quand tu seras grand ? » « Moi ? Je serai comme mon papa ! »



Il est où le ballon ? C’est ce que Lucas Primon (en violet), attaquant San-Serninois et son adversaire, auxerrois, se demandent. Ils avaient pourtant bien préparé leur coup : l’un s’était rasé la tête, pour plus d’efficacité, l’autre a adopté une coiffure très « Désirelessienne » pour gagner en centimètres ! A ce jeu, c’est Saint-Sernin qui aura raison, 3 à 0, score final ! Qui a dit que les chauves ne comptaient pas ?