Difficile de jouer une formation qui avait déjà été parmi les meilleures lors de la première phase, encore plus difficile de jouer sous cette pluie battante et incessante, les actrices du jour ont eu bien du mérite. Comme souvent dans nos propos, on dira que jouer sur un stabilisé est un moindre mal par rapport à un terrain en herbe, mais jouer sur un synthétique serait vraiment autre chose.
Le problème est connu, ressassé, on le reconnaît et on entend très bien les raisons, louables, qui repoussent un tel projet pour une telle commune. Voyons les choses d’un côté moins local, au vu du nombre de licenciés, de jeunes et du travail mené par le club pour développer le foot, entre autres le foot féminin, un synthétique devient une évidence, tout comme un tel projet serait, là aussi, évident dans un autre club du sud-creusotin, Torcy, qui dispose aussi d’un stabilisé, mais bien plus détérioré.

Mal rentrées dans le match, les San-Serninoises ont subi la domination des Tournusiennes qui marqueront à la 5e malgré le magnifique plongeon de la gardienne. Les violettes ont réagi, progressivement, en conservant, dans un premier temps, le ballon, puis en se créant des occasions. C’est sur coup-franc, parfaitement exécuté par Elsa, que les filles de coach Beley égaliseront. 1 à 1 à la pause, logique.
La seconde a été rendue plus difficile par les conditions de jeu, les flaques se sont transformées en rivières, mais cela pouvait-il arrêter l’envie de jouer ? Jamais de la vie. Les visiteuses marqueront deux autres fois, confirmant tout le bien qu’elles avaient montré en première partie de saison. Saint-Sernin reviendra dans le match, par un autre but d’Elsa, un autre coup-franc. Le score en restera là, 3 à 2 pour Tournus.

Vincent Brucci