Yassine Knepper, le président de Torcy (notre photo) condamne fermement
les graves faits de violences lors de Torcy (b) Givry-Saint-Désert,
dimanche... Luc Comparot, le président de Givry, n’a jamais vu ça en 50
années de foot. Une plainte a été enregistrée au commissariat du
Creusot.
Le match de championnat D3 opposant la réserve torcéenne à Givry Saint-Désert ne s’est jamais terminé, une violente bagarre a opposé les joueurs avec de nombreux blessés, un est encore hospitalisé.
« Peu avant la mi-temps, un joueur de Torcy chute, un givrotin lui tombe dessus, bousculade, échauffourée et bagarre. » Luc Comparot, le président de Givry Saint-Désert, présent sur le banc de touche ce dimanche pendant le match opposant son équipe aux réservistes de Torcy, nous explique le déroulement des faits, ils sont violents : « J’ai six joueurs blessés, un est encore hospitalisé, avec un décollement de la plèvre, un autre devra aller à Dijon demain pour soigner son dépôt de sang à une oreille. Un de mes joueurs a été agressé dans le vestiaire, c’est le délégué du match qui a tapé mon gardien. Nous avons porté plainte. »
Des faits graves que la commission discipline du District de Saône-et-Loire devra analyser, en prenant également les rapports des locaux et de l’arbitre. Une certitude, la violence a encore frappé, encore et encore, le président givrotin mesure l’ampleur : « On ne sait pas comment nous allons poursuivre notre championnat, j’ai 6 blessés, les autres sont traumatisés, ils ne veulent pas jouer dimanche prochain. J’ai 62 ans, en 50 années de foot, je n’ai jamais vu ça. »
Côté Torcy, le président Yassine Knepper, est clair, avant même de rentrer dans les faits, les causes : « De toutes mes forces, je condamne fermement tous les faits de violence qui se sont produits dimanche à Torcy. Avant de rentrer dans le jeu du « ce n’est pas moi, c’est eux » je veux que ce soit clair pour tout le monde, je condamne toute forme de violence et malheureusement, il y en a eu et cette violence perdure. »
Violence sur le terrain, dans le vestiaire selon le président de Givry, mais aussi dans les réseaux sociaux, toujours le président torcéen : « J’ai lu l’article qui a été fait sur ce match, il a été copié sur la page Facebook de leur club, les commentaires, pas tous, mais beaucoup, sont abjectes, la violence continue trois jours après le match, on nous traite de racailles sans même avoir vu le match. Comment est-ce possible ? J’ai entendu des choses incroyables, la police a escorté la sortie des joueurs, c’est faux, il faut juste reprendre leur rapport, un de mes joueurs, Superman sûrement, est rentré dans leur vestiaire, un contre 15 ? Soyons sérieux. Il faut remettre les choses dans l’ordre, d’une bousculade découle une bagarre, échanges de coups, j’ai lu que mon délégué a frappé leur gardien, c’est sûrement tout seul qu’il s’est fait un trou dans le tibia ? »
Agacé, le président torcéen ne voulait pas rentrer dans ce jeu du « c’est pas moi, c’est eux » : « Je ferai mon enquête interne et punirai les fautifs, je sais que certains de mes joueurs ont été frappés, nous n’avons pas fait de photos, nous. Ceci dit, je me répète encore une fois, sans hésitation, je condamne toutes formes de violence. »
Malheureusement, la violence s’est encore présentée dans un stade, une fois de plus. Le District et sa commission devront sûrement ouvrir une enquête, la ou les procédures risquent d’être longues.