On a été mauvaise langue sur les matchs de la Suède. On les connaissait calculateurs et peu enclin à manœuvrer un jeu appréciable. A part le jeu (on reviendra), Mea Culpa, on a vu des buts, du suspense, des doublés et parfois même des actions étonnantes.
Le premier, suédois, a failli avoir le record de la compétition en précocité : 81 secondes, Emil Forsberg profitant de trois mauvais rebonds et de la déviation d’Aleksander Isak, la pépite scandinave. 1 à 0. Marquer un but aux suédois quand ils tiennent un résultat est, quasi, impossible. La confirmation, la première période se finira sur ce score. Mieux, la Suède s’offre le break à la 59e mm, encore grâce à Emil Forsberg.

A 1-0 on ne donnait guère de chance aux polonais, à 2-0…Mais il était dit que le meilleur joueur polonais devait marquer les esprits dans ce championnat d’Europe. Deux minutes après le but de l’attaquant de Leipzig, Forsberg, Robert Lewandowski est lancé au but et n’a aucune difficulté pour tromper, une première fois, Robin Olsen, le gardien scandinave.
Ce but a relancé le match et la Pologne, celle-ci est Lewandowski-dépendante, c’est donc ce même attaquant qui égalisera face à une défense qui nous avait habitués à mieux. L’Espagne surclassant la Slovaquie, la Suède se retrouvait, avec cette égalisation, deuxième de sa poule et la Croatie en perspective en huitième. C’est Viktor Claesson, pendant les arrêts de jeu, qui offrira, finalement la victoire à la Suède et un avenir dans cette compétition plus facile.

Vincent Brucci

(photos Agence REUTERS)

 

A Saint-Petersbourg, la Suède bat la Pologne 3 à 2 (2-0)

Buts pour la Suède : Emil Forsberg (2e et 59e mm), Viktor Claesson (93e mm)
Pour la Pologne : Robert Lewandowski (61 et 84e mm)