Il avait été pressenti pour remplacer l'Allemand Sébastian Machowski quand celui-ci a été remercié par la direction du club. Mais l'ancien entraîneur de Bourg en Bresse, qui avait décidé de ce mettre au vert au Montenego, pendant un an, avait finalement refusé. Il n'aura pas finalement attendre bien longtemps pour qu'il accepte de s'engager pour la saison 2022-2023. C'est ce que Vincent Bergret, le Président de l'Elan Chalon a annoncé lundi après-midi en conférence de presse.
«On recrute un entraîneur qui connait très bien la Pro B et la Pro A», a d’abord déclaré Vincent Bergeret, le Président de l’Elan Chalon. Et de rappeler son palmarès de Cholet à Bourg en Bresse, en passant par la Belgique, Antibes, Monaco… «Je rappelle qu’à Bourg il a pris le club en Pro B et qu’il a fait monter en Pro A».

Pourquoi maintenant ? «Il avait souhaité faire un break et prendre une année sabbatique».
Bien évidemment se pose la question des échecs qui se cumulent
Alors que la saison se termine, et que malgré la qualification pour les play off, elle n’a pas répondu aux attentes, beaucoup de supporters se posent la même question depuis plus années : Pourquoi ? «La Pro B ce n’est pas la Pro A. J’ai trouvé cette ligue moins technique, mais plus physique. Est-ce qu’on avait deux ou trois bons joueurs. On a des bons joueurs, mais pas deux ou trois qui sortent du lot», relève Vincent Bergeret.
Rémy Delpon ajoute : «En 2012, après le titre, on avait bénéficié de l’Euro Ligue. On avait toujours 30% de joueurs formés.
En 2017, ce n’était plus ça, plus les mêmes générations. On a laissé partir des joueurs comme Gédéon Pitard qu’il fallait garder. On n’a pas donné confiance aux jeunes, on s’est trompé d’ADN.
Pour la saison 2018/2019, on était sur autre chose. On a pris des joueurs référencés. Mais ça ne fait pas une équipe.
Ensuite, on a essayé de changer, d’aller sur autre chose. On a manqué de sérénité et d’exigence. Des joueurs qui ne s’identifient pas.
La saison dernière, on a eu 15 occasions de se sauver la saison. On ne se fait pas mal. Ca marche bien à côté, les finances sont saines, le marketing va bien. La salle marche bien. Et malheureusement il y a un décalage avec le sportif».
Et Rémy Delpon de se demander : «Est-ce qu’on est trop gentil et pas assez exigeant ?»
L’arrivée de Savo Vusevic sonne aux yeux des connaisseurs comme une très bonne pioche.
«J’ai trop envie de relever le challenge. Il y aura une âme et une identité sur le terrain», a-t-il confié à la direction de l’Elan Chalon.
«Il est proche de ses joueurs et très exigeant. Il a toujours eu des résultats probants.  C’est un entraîneur qui est rassurant. Il veut venir pour l’histoire du club, la salle et le public, un public de basket», ajoute Vincent Bergeret, qui confie aussi ce que le futur entraîneur a lancé : «Vous avez un club qui n’aurait jamais dû descendre et une salle et un public rares en France».
Il faut juste faire prendre la mayonnaise et la faire monter. Plus facile à dire qu’à faire. Mais Vusevic est un obstiné !

Alain BOLLERY