C’était le 10 mars après la victoire, après prolongations, contre l’ASVEL, dans un Colisée en fusion. «Si on n’est pas capable de battre Nancy le 23, alors ça voudrait dire qu’on a fait ça pour rien…» avait commenté Maxime Pacaut, un des deux adjoints de Savo Vucevic.
On ne veut pas croire que ces propos se voulaient prémonitoires, mais il est certain qu’il n’y a aucune logique à s’incliner face à Nancy, après avoir battu l’ASVEL. C’est même tout le contraire.
En fait, il y a plusieurs chiffres pour expliquer la déroute chalonnaise face aux Lorrains. Face à l’ASVEL, les hommes de Savo Vucevic avaient terminé à 48% de réussite… Contre Nancy ils ont terminé à 39% avec seulement 7/21 à 3 points, mais quand même 14/23 à 2 points à l’intérieur… Traduction : C’est assurément le secteur où il fallait insister pour espérer renverser la vapeur dans le dernier quart temps, après un retour des vestiaires catastrophique, avec seulement 2 points en cinq minutes et 7 points marqués en dix minutes, contre 18 pour les visiteurs.
Ne cherchez pas ailleurs, c’est bien en ces instants que l’Elan Chalon a perdu le match. Les coéquipiers d’Antoine Eïto ont rechigné à aller défier les grands gabarits lorrains pour chercher des fautes… Dans le dernier quart temps, la quatrième arrivant à seulement 2 minutes 10 de la sonnerie finale.
C’était trop tard. Menés de 9 points, l’Elan est bien revenu à 68-71 avec un missile de son capitaine et à 70-73, mais il était trop tard. Le match était plié.
C’est dommage ce match était de toute évidence largement à la portée de l’Elan qui aurait pu sortir de la zone Orange. Car les autres résultats étaient plutôt favorables. Mais à l’image de Nikolic, qui a terminé avec seulement 5 points, pour son retour de blessure, l’Elan Chalon n’a pas été assez adroit, comme Eïto avec ubn 3/11 à 3 points qui lui ressemble peu. Une faillite à laquelle peu a échappé, Lionel Gaudoux, meilleure évaluation à 17, avec ses 14 points à 55% et ses 9 rebonds.
L’Elan va devoir réagir. Peut-il le faire à Limoges qui est dans la tourmente ? Il doit s’en convaincre. Il devra aussi doubler la mise face à la  Chorale de Roanne qui viendra jouer sans doute sa dernière carte au Colisée. Ce sera le samedi 6 avril.

Alain BOLLERY

(Photos Manon BOLLERY 

et Alain BOLLERY)

 

Elan Chalon 70 – Nancy 74 (24-19 ; 18-21 ; 7-18 ; 21-16)

Elan Chalon : Gaudoux 14, Eïto 13, Mikesell 11, Harper 9, Williams 5, Nikolic 5, Missonnier 3, Baptiste 2
SLUC Nancy : Johnson 17, Walker 15, Houmounou 11, Cingala-Mata 7, Frisch 7, Omenaka 6, Clemons 6, Labanca 5
 

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