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> Saone et Loire > SAONE ET LOIRE
15/11/2022 08:10
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Sébastien Martin : «L’avenir des communes passe par les intercommunalités»

Le Président d’Intercommunalités de France est venu rencontrer David Marti et les élus de la Communauté Urbaine Le Creusot – Montceau, dans le cadre de son tour de France…
«Depuis novembre 2020, j’ai entamé un Tour de France des intercommunalités», explique Sébastien Martin, président du Grand Chalon et Président d’Intercommunalités de France… Et il n’a pas effectué son déplacement le plus court au début… C’est en effet en fin de semaine qu’il est venu rencontrer David Marti, président de la Communauté Urbaine Le Creusot – Montceau, qui était entouré de quelques vice-présidents.
On compte 1000 intercommunalités en France. Sébastien Martin a souhaité prendre leur pouls, écouter ce qu’elles ont sur le cœur, recenser leurs attentes, enregistrer leurs doléances.

«L’intercommunalité est le meilleur échelon pour un territoire. Elle travaille sur l’économie, sur l’eau, sur les déchets... Ce sont là des sujets majeurs pour nos concitoyens. Notre souhait collectif, c’est que l’Etat doit changer. Il doit mieux accompagner les projets de territoire, les écouter, les entendre, car l’avenir du territoire et de notre pays passe par nos intercommunalités. Je parle de l’Etat, mais il faut aussi la même attention de la part des Régions et des Départements. Mais à ces niveaux là ca va mieux, même si ce n’est pas toujours simple».
Sébastien Martin évoque le sujet qui tient à cœur de tous les élus : Celui des capacités de financement. «Par rapport aux décisions de l’Etat, nous avons obtenu que les compensations soient portées de 1,5 à 2 milliards d’euros, ainsi que la 1ère Ministre l’a annoncé».
Sébastien Martin souligne encore combien pour les communes l’intercommunalité est devenue vitale. «David Marti l’a très bien résumé dans nos échanges et les Maires qui l’entouraient l’ont confirmé : L’avenir des communes passe par les intercommunalités. C’est pour cela que l’Etat doit leur faire confiance et s’appuyer sur elles».
Alain BOLLERY