Le candidat divers droite, avec sa suppléante Marie-Jeanne Philippe, soulignent leur ancrage dans le territoire.
Il n’a pas demandé l’investiture de son parti Les Républicains, mais il
n’a pas de candidat de son parti face à lui. Charles Landre s’est lancé,
pour la troisième fois, dans la campagne des élections législatives.
Vendredi matin, il était à Autun avec sa suppléante Marie-Jeanne
Philippe.
Ils ont tracté. Avec un message : «Nous sommes les seuls à
faire campagne avec propositions qui correspondent aux réalités
locales». Et le Creusotin ne manque pas de souligner que son document
n’est pas arrivé de Paris, mais qu’il met en-avant à la fois la 3ème
circonscription Autun – Le Creusot – Chagny – Verdun sur le Doubs, et
ses propositions pour ce territoire. «J’ai fait le choix de faire le
tour de la circonscription en faisant le tour de tous les cantons, de
toutes les communes, parce que je veux représenter l’ensemble du
territoire et l’ensemble de ses habitants».
Avec un message clair à
l’adresse des habitants : «Il y a les candidats de Le Pen, de Mélenchon
et de Macron. Moi je ne serai pas un élu godillot. Je veux porter une
voix libre et forte à l’Assemblée Nationale. Chacun connait mes prises
de position. Moi ce qui m’interpelle c’est la situation de ce
territoire. La Maternité d’Autun a fermé. Les effectifs de la Police et
de la Gendarmerie n’ont pas été renforcés. Et puis les revenus des
agriculteurs sont toujours aussi faibles».
Charles Landre a ses
priorités : «La première c’est bien de lutter contre la désertification
médicale, car il est inadmissible qu’une partie de la population ne peut
pas se soigner». Il pointe aussi ses adversaires : «Un conseiller
municipal de Mâcon parachuté par le Rassemblement National, et qui ne
connait pas le territoire : Un Insoumis pour qui il y a le parti et que
le parti : Et un député qui représente les échecs du Président de la
République et de son Gouvernement». Ce constat effectué, le leader de
l’opposition au Creusot, assure qu’il veut être un «député de combat».
Et s’il n’a pas choisi l’étiquette des Républicains, c’est parce qu’il
juge que «l’on est dans une période où il faut être clair. Et moi je
défends des valeurs. Je n’ai pas envie d’être accroché à un parti. Je
veux être le représentant d’une circonscription. Et je siègerai dans le
groupe de la droite indépendante. Pour défendre les intérêts de mon
territoire et de la nation française».
Charles Landre, qui a reçu
jeudi soir à Autun, en réunion publique, le soutien du Sénateur Fabien
Genet, partage sa «volonté de reconstruire la droite départementale».
Enfin, il tacle le Maire du Creusot : «J’ai toujours présenté un
discours constant aux habitants. J'observe qu'à gauche, le maire du
Creusot a expliqué pendant des mois qu'il était inconcevable pour lui de
soutenir La France Insoumise et qu'en 3 jours il a changé d'avis. De
qui se moque t-on ? Finalement comme Rémy Rebeyrotte qui a changé dix
fois de positionnement politique, tout cela n'est que tromperie des
électeurs».
Er de conclure : «Le programmes économiques du RN et de
LFI sont les mêmes, totalement irréalistes ils se proposent d'écraser de
charges les petites entreprises et on sait déjà qu'ils ne seront pas
appliqués. D'ailleurs sur cette circonscription tout vote LFI au premier
tour est un vote RN car on sait que jamais LFI ne pourra l'emporter
ici.
Je me place très loin de ces petits arrangements politiques,
avec ma constance sur les sujets économiques, de lutte contre le trafic
de drogue et d'urgence sanitaire, avec ma liberté d'esprit aussi. Si je
suis élu cela fera, la constance et la défense farouche du territoire,
une rupture nette avec l'action inefficace pour le territoire de Rémy
Rebeyrotte».
Alain BOLLERY