Jeudi matin, la présentation des projets qui vont être subventionnés par le conseil départemental et qui ont été présentés par Michel Duvernois, ont vu l’opposition monter au créneau par voix de Jean-Luc Fonteray.
La majorité a décidé de retenir tous les projets présentés par les communes et les intercommunalités. Elle a ajouté un million d’euros et a décidé de baisser le taux d’intervention du département.
Jean-Luc Fonteray a déploré la baisse du taux d’intervention et estimé que le département aurait dû ajouter non pas un million d’euros, mais 2,2 millions d’euros, pour conserver le même taux d’intervention.

«On avait voté une enveloppe, et on décide de l’allonger d’un million d’euros et de ne pas arbitrer entre les projets. Monsieur Fonteray vous proposez de rajouter des dépenses», a réagi Christine Robin.
«Ne soyez pas coutumier de l’amalgame. J’ai donné des pistes qui permettait de trouver deux millions.
Le budget 2022 permet de dégager un million supplémentaire pour ne pas pénaliser les communes. Elles le sont déjà avec l’ingénierie qu’elles n’ont pas», a ajouté Jean-Luc Fonteray.
Jean-Vianney Guigue pour la majorité a alors lancé : «On décide d’une augmention d’envelopper. On a compris avec vous, il faut dépenser, dépenser, comme dans les années Sirugue, Chaintron».
Antony Vadot ajoutant : «On ajoute un million d’euros. La modulation des taux c’est dans le règlement. Avant, du temps de votre majorité, on avait 70.000 euros pour 9 communes. Aujourd’hui c’est plus de 300.000 euros !»
Jean-Marc Hyppolité pour l’opposition lança : «La question n’est pas dépenser plus ou moins. La question c’est ce que fait le département pour les communes. Faisons le bilan à la fin de l’année». Et Evelyne Couillerot de poursuivre : «st-ce qu’on abonde d’un million, ou de 2,2 millions. C’est une question de choix. Le département a les moyens d’abonder les demandes des communes».
Antony Vadot devait réagir : «Les maires louent la simplicité que l’on a mise en place. Oui les projets présentés par les petites communes peuvent être aidés».
C’est le Président André Accary qui apporta la touche finale : «Je rejoins ce qu’a dit Jean-Vianney. Madame Couillerot la question c’est est-ce qu’on reste au budget, ou que l’on rajoute un million. Je ne sais pas si les collectivités dans lesquelels vous êtes impliqués revoient les budgets à la hausse. Quand l’Etat nous a demandé budget supplémentaire pour la RCEA, on a demandé rallonge au Dept, à la Région et à la CCM. La CCM a dit non en disant je n’ai pas les moyens de rajouter 300.000 euros. ET je l’ai compris. J’ai connu les années blanches sur la voirie, sur les années sans subventions, car le département était en faillite.
On prévoit un budget de 12 millions d’euros en en remettant un. On ne peut pas plus.
On ne peut pas tout faire. Il faudra garder nos obligations : La solidarité.
On a les rendez-vous annuels. J’ai toujours eu des maires satisfaits du département.
Sur les volumes financiers de soutien, on a réussi à être au rendez-vous et à augmeter chaque fois l’enveloppe.
Pour Le Creusot, on donne plus que ce qui était prévu. Je ne dis pas à Monsieur Marti qu’il a dépensé son budget. Aujourd’hui toutes les communes ont droit ce qui n’était pas le cas avant».

Alain BOLLERY

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