LAUSANNE : Le prix Pierre de Coubertin a été decerné au Creusotin Bernard Ponceblanc

C'est un prix attribué à une seule personne chaque année. Et samedi au Musée Olympique de Lausanne, sur les bords du Lac Léman en Suisse, c'est Bernard Ponceblanc qui a été consacré. Une belle et juste récompense pour cet ambassadeur des valeurs de l'olympisme.

C'est donc un prix qui une fois par an est attribué à une seule personne. Une personne qui forcément oeuvre pour le sport d'une manière exceptionnelle et c'est le Creusotin Bernard Ponceblanc, président du comité départemental olympique et sportif de Saône-et-Loire, le CDOS 71, qui a eu l'honneur de recevoir cette distinction. C'était samedi 6 novembre au matin, sur les bords du Lac Léman, au Musée Olympique de Lausanne.

Cela en partie pour le travail qu'il fournit sur les jeux olympiques de Sâone-et-Loire ou encore le forum international de la jeunesse des écoles Pierre de Coubertin de Mâcon qui a eu lieu en 2019. La cérémonie s'est déroulée, samedi matin à Lausanne, en présence de Elvira Ramini, secrétaire générale du Comité international Pierre de Coubertin et André Leclercq, président du comité français Pierre de Coubertin.

Bernard Ponceblanc :

«C’est un honneur de représenter la France, ici, à Lausanne»

« J’aurai du recevoir ce prix en 2019 juste avant le Covid. Pour moi c’est une certaine reconnaissance du monde olympique et de mes collègues. Toute ma vie j’y ai consacré pas mal de mon temps, c’est une vraie passion pour moi. Cette récompense c’est aussi pour le forum de nous avons organisé à Mâcon et où il y avait 37 pays et 200 jeunes. Ils venaient des lycées Coubertin des 5 continents. Tout cela a été possible grâce à la ville de Mâcon et au département de Saône-et-Loire. Ces jeunes ont pu découvrir la France, la Bourgogne mais aussi les valeurs olympiques.

Vous vous y attendiez ?

«Je ne m’attendais pas à ce qu’on me contacte pour cet événement. Je ne pensais pas recevoir un prix pour les actions que j’ai mené depuis une vingtaine d’années pour le Comité Français Coubertin. Je suis également désigné par le comité Français pour être le représentant au niveau international, à Lausanne, de tout ce qui touche Coubertin ainsi que les valeurs de l’olympisme et le travail avec les scolaires. C’est un honneur de représenter la France, ici, à Lausanne.»

Qu’est ce que vous aimez dans les valeurs de l’olympisme ?

«Le sport est une grande famille. Le fait de pouvoir rencontrer des hommes et des femmes qui considèrent le sport comme quelque chose de la vie de tous les jours. L’olympisme c’est pas seulement les J.O bien au contraire, c’est tout ce qui vient se greffer à côté et je pense qu’en Saône-et-Loire on a réussi avec les collectivités territoriales à mettre en place tout un dispositif qu’on appelle « Les classes olympiques ». Celles-ci s’adressent aux jeunes dans les établissements scolaires avec tout un travail pédagogique».

Pourquoi avoir lancé les jeux de Saône-et-Loire ?

«C’est quelque chose qui nous tenait à cœur avec Louis desanti, mon prédécesseur. On s’était rendu compte qu’il y avait les jeux de la jeunesse organisés tous les 2 ans en France. C’était une grosse usine qui concernait tous les départements. Nous nous sommes dis que nous pourrions faire la même démarche au niveau de la Saône-et-Loire. Nous avons commencé à Montceau-les-mines avec à peine 500 jeunes. L’année prochaine à Autun, ça seront plus de 5000 jeunes. On veut montrer aux jeunes que le sport est rempli de symboles : cérémonies d’ouverture, de fermeture, podiums, médailles, flamme…»

Quelles sont vos ambitions pour la Saône-et-Loire à l’heure actuelle ?

«Nous travaillons beaucoup avec les 5 villes qui ont été reconnues « centre d’entraînement, bases arrières » (Chalon, Macon, Autun, Le Creusot et Montceau-les-Mines). Nous allons les accompagner avec le département. Je remercie d’ailleurs le département de Saône-et-Loire qui fait énormément pour le sport. L’objectif est d’emmener des équipes étrangères s’entraîner l’année avant les jeux ou quelques mois avant les jeux. Nous voulons leur montrer que dans notre département le sport occupe une place importante.
On a nos classes olympiques, on fait la semaine olympique chaque année, la semaine Coubertin, l’appel du 23 juin de Coubertin pour rénover les jeux.
Le 23 novembre nous serons à Couches pour la soirée « cadet/cadette ». Je rappelle qu'à chaque fois il y a un champion qui parraine l’événement et cette année c’est Fabrice Guy l’ancien champion olympique de ski nordique, en 1992, pour les JO d'Albertville et de la Savoie».

Avez-vous un message à faire passer ?

«J’aimerai dire aux jeunes que l’objectif c’est de réussir dans la vie et que le sport est un moyen de les accompagner. Il - le sport - nous fait découvrir l’amitié, nous apprendre à savoir perdre, à savoir vivre ensemble.
Les jeunes de maintenant ont tendance à être individualistes par le sport on peut ramener ce respect de l’autre.