Il y a bien des panneaux indiquant que le stationnement est interdit, mais on se doute bien qu’au premier gendarme qui pointe le nez, les usagers vont évidemment entrer dans l’enceinte de la gare de Creusot TGV. Et puis, personne ne contester que les gendarmes ont mieux à faire que faire des contrôles au bénéfice d’une entreprise privée…
Vous l’avez compris ou vous l’avez constaté, le sport national pour les usagers qui viennent chercher un parent ou un ami à la gare de Creusot TGV est de ne pas payer un droit de stationnement…
Les «15 premières minutes gratuites», annoncées sur les bornes ont un effet dissuasif… «On ne va quand même pas payer pour attendre», clament en substance les usagers de la gare, dont la gestion de son parking a été confiée à Effia.

Il faut croire que les décideurs de cette entreprise sont suffisamment naïfs pour croire que les gens vont payer pour attendre.
Pour preuve, à chaque escale d’un TGV c’est le même bazar. Les voitures s’entassent à l’entrée du parking et à ses abords, en attendant que le TGV soit bien arrivé pour pénétrer sur le parking, récupérer vite fait le ou les voyageurs et faire la course pour sortir. Bazar assuré à chaque escale d’un TGV.
Il y avait eu une époque où, sous la pression, le délai de gratuité avait été porté à 20 minutes. Mais comme il est donc maintenant de 15 minutes.
«Il faut bien mettre une limite», nous avait-on dit à une certaine époque. Mais comme on voit mal des usagers venir passer une heure sur le parking, pour le plaisir d’être sur le parking, la solution est largement au-delà des 15 minutes. Nous voulons évidemment parler de la solution au stationnement à l’entrée du parking…
Nous osons écrire que 45 minutes de gratuité cela serait très bien. Et permettrait, par exemple,  aux personnes venant chercher un proche, d’aller attendre dans le hall, pourquoi pas prendre un café, acheter de la presse et accessoirement porter les bagages.
En fait la question est très simple à trancher : L’entreprise Effia souhaite-t-elle rester dans le tout bénéfice pour gagner quelques euros sur quelques automobilistes, ou bien souhaite-t-elle un vrai service pour tous les usagers du parking ? Nous espérons qu’un peu de bon sens peut la conduire à faire preuve de bienveillance et donc à élargir la plage de la gratuité. Question de bon sens on le répète.

Alain BOLLERY