C'est un exercice annuel ! Le Préfet est venu, vendredi, présenter le rapport d'activité des services de l'Etat en Saône-et-Loire. Et comme le veut la tradition, il a répondu à des questions formulées par des conseillers départementaux. Sélection.

Sébastien Martin : «En cas de délestages d'alimentation électrique, il y a des sites prioritaires, dont hôpitaux et cliniques. Qu'en sera-t-il  des sites de l’eau et de l’assainissement qui ont besoin d'électricité pour fonctionner ?»

Yves Séguy : «Les stations d’épuration ne figurent pas dans les sites non délestables. Mais oui peut travailler sur des solutions complémentaires»

 
Frédéric Brochot : «Où en est le dossier des territoire dfficilement protégeables du loup ?»
Yves Séguy : «Il est regardé dans une situation où on essaye de réguler la présence du loup. Le lynx on n’y touche pas. Je dois rencontrer les louvetier. Ils datent depuis Saint-Louis. Je veux voir comment les activer dans la régulation. Oui des territoires sont protégeables, mais pas partout»
 
 
Jean-Luc Fonteray : «Comment l’Etat envisage l’application des textes et leur mise musique sur les territoires, concernant la loi sur l'agriculture ?»
Yves Séguy  : «Il y a une collectivité chef de file et c'est la Région. Il faut signer une convention. Le problème c’est la question de l’intelligence des situations.»

 
Frédéric Cannard : «Que fait-on pour les SDF alors que l’accueil de nuit ne fonctionne pas à Louhans ?
Yves Séguy : «Il y a des moyens de transports, avec la Croix Rouge, en direction des centres d'hébergement»
 

Nadège Cantier : «A Torcy, 100 logements sont dans la même configuration que ceux qui ont été détruits par l'incendie. La question c’est l’engagement de l’Etat auprès des bailleurs sociaux, alors que les moyens pour la réhabilitation sont insuffisants»
Yves Séguy : «L’actualité de ce vendredi matin (NDLR : 10 morts dans un incendie à Lyon) me fait mesurer comment on est passé à côté d’un drame. Il y a une qualité des bâtiments à revoir. Au-delà des outils qui existent, je suis de ceux qui pensent que l’on pourrait travailler ensemble à une action commune, pour accélérer les choses et faire mieux. Dans la loi 3D, le 3ème D c’est la différenciation, pour prendre plus en compte les spécificités d’un territoire».

Alain BOLLERY