
L’animateur de télévision et de radio vient ce dimanche sur la Foire du Creusot. Dans une interview il nous a confié son enthousiasme pour ces rencontres.
Venir rencontrer le public, sur une foire, c’est un exercice que vous vous imposez, ou c’est plus…
«J’adore. Je parle et j’échange sur les réseaux sociaux. Mais vous ne pouvez pas savoir le plaisir que c’est, pour moi, de venir rencontrer le public. Comme cela va être le cas à la Foire du Creusot. Car c’est l’occasion d’échanger directement avec le public, avec celles et ceux qui me connaissent par la télévision ou la radio. C’est important pour moi. C’est pour cela d’ailleurs que j’essaye, aussi, quand je peux d’aller sur des salons du livre. La dernière foire que j’ai fait c’était celle de Châlons en Champagne et c’était énorme. Moi j’aime aller vers les autres.
En fait, quand j’étais petit j’aurai adoré que celles et ceux que j’aimais à la télévision ou à la radio se déplacent pour que je puisse les voir…»
Qui vous faisaient rêver alors ?
«Jean-Pierre Foucault, Christophe Dechavane, mais aussi Laurent Ruquier qui animait alors «Rien à cirer». Ils étaient mes références et m’ont donné envie de faire ce métier.
Les réseaux sociaux c’est trop violent ?
«C’est direct et rapide et c’est un avantage. Mais c’est vrai que c’est violent. On s’en prend plein la gueule. Derrière leurs écrans, il y a deux types qui peuvent avoir plus d’une dizaine de comptes, uniquement pour faire mal…»
Vous êtes une des «Grosses têtes» avec Laurent Ruquier, sur RTL, comment vous le vivez ?
«C’est la récréation. Cela dure deux heures et demi d’enregistrement. En général c’est le matin, dans les conditions du direct. Il y a un seul enregistrement par jour et c’est déjà beaucoup».
Quelles sont les grosses têtes qui vous font le plus rire ?
«C’est difficile à dire tellement on rigole. Mais je me lance. Je dirai Caroline Diamant et Christine Bravo. J’ai aussi beaucoup d’affection pour Bernard Mabille. Sa présence c’est le mélange des générations et c’est très bien».
Vous connaissez Le Creusot ?
«Non ce sera une première. Mais je connais un peu la région, car j’ai une amie à Montceau les Mines et je suis déjà passé par la gare de Creusot TGV».
Envie d’être dans une série ?
«J’ai souvent des propositions. Laurent Ruquier me dit que je devrai me lancer dans le théâtre. Peut-être que cela viendra un jour. Pour le moment j’ai plutôt envie d’écrire un deuxième livre.
Mais pour le moment j’aime beaucoup ce que je vais à la télévision ou à la radio. J’aime ce métier. Mon patron c’est le public !»
Recueilli par Alain BOLLERY