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> Faits Divers > En Saône-et-Loire
10/03/2023 08:00
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SAONE ET LOIRE : «Il faut retrouver le sens de l'intérêt général», plaident Rémy Rebeyrotte et Louis Margueritte

Le Parti Renaissance a tenu sa 1ère assemblée générale, jeudi soir, à l'Hôtel Kyriad. Il revendique 119 adhérents. «La liberté d'installation des médecins est à mettre en parallèle avec l'égalité d'accès aux soins», a notamment déclaré Rémy Rebeyrotte.
Ce jeudi soir, le Kyriad de Montchanin a accueilli la première assemblée générale en présentiel du parti Renaissance en Saône-et-Loire.C'est Louis Margueritte, en tant que Président de l'association qui a mené la soirée et animé les échanges.Au menu de la soirée : présentation du bureau, des objectifs de l'association et des actions à mettre en œuvre.
Parmi les présents, on pouvait reconnaître plusieurs élus du département : Christelle Roux-Amrane, également secrétaire générale de l'association, Yves Kazmine, le député européen Jérémy Decerle ou encore Rémy Rebeyrotte. Il y avait aussi dans la salle des personnes issues de la société civile : une lycéenne, une étudiante, des professionnels de tous les secteurs, retraités, mais aussi Michel Suchaut, ancien Président de la CCI, ancien dirigeant d'entreprise et trésorier de l'association.

Au total, le bureau de l'association compte 20 titulaires et deux suppléants qui selon le Président, représentent une diversité d'âges, d'élus, de membres de la société civile et de différents pôles géographiques (Mâcon, Chalon, Autun, Montceau-les-Mines, Le Creusot, Louhans etc.).
Les élections du bureau se sont tenues les 28 et 29 janvier dernier, avec une participation se portant à 73%. Et dès le 8 février, le bureau se réunissait une première fois par visioconférence.
 
119 adhérents dont 21 élus
 
A ce jour, l'association comprend 119 adhérents dont 4 députés, 3 maires, un conseiller départemental, 6 maires-adjoints, 7 conseillers municipaux. Parmi les élus locaux, on dénomnre 13 conseillers communautaires.
Louis Margueritte a rappelé la génèse de Renaissance, avec au départ un mouvement particulier qui n'avait pas d'élus et un homme Emmanuel Macron et « une nouvelle manière de mener de la politique et l'action publique. »
Et le Président d'ajouter : « LREM a bien agi en Saône-et-Loire et s'est transformé en Renaissance avec aujourd'hui un fonctionnement plus classique ».
L'objectif de l'association est à présent de s'appuyer sur un fonctionnement plus démocratique, de mettre en place des actions de diffusion de l'action du Président de la République et de faire remonter ce qui fonctionne moins bien sur le terrain.
Le financement de l'association s'appuie sur les adhésions (30 €) et quelques cotisations d'élus.
Rapidement Louis Margueritte annonce l'ambition du mouvement : faire de Renaissance le premier parti du département avec pour objectif aussi la préparation des prochaines échéances : les européennes en 2024 et les municipales en 2026.
 
Des axes prioritaires à déterminer
 
L'assemblée générale s'est poursuivie avec l'intervention de Jérémy Decerle sur l'agriculture dans un département où l'activité est très présente. Le thème s'invitera de nouveau lors de la présentation des axes prioritaires : la transition écologique et les mobilités comprenant l'emploi, la fiscalité, l'alimentation et l'aménagement du territoire comprenant les retraites, l'accès aux soins, l'engagement politique.
L'autre ambition de Renaissance est de doubler le nombre d'adhérents dans les prochains mois et d'organiser un rassemblement convivial dans l'été.
Chacun participe à l'élaboration des thématiques de travail : culture, mobilité des artistes, logement, environnement et emploi et travail.
C'est l'occasion pour Louis Margueritte d'indiquer que la loi « plein emploi » va arriver avant l'été et d'évoquer l'aménagement des conditions de travail et le bien-vivre au travail.
 
Une organisation de l'association autour de pôles
 
Le bureau départemental s'est organisé autour de pôles :
–      Armèle Portelli et François Gueno, responsables égalité femme/homme,
–      Cathy Nicolao, responsable de la formation et des relations avec les élus,
–      Laurence Gauthier-Bouche, responsable de la planification et de la veille territoriale,
–      Léo Dulas, Fanny Gendre et Bella Honavasyan, responsables de la communication sur les réseaux sociaux.
 
Au cours des échanges avec la salle, plusieurs sujets d'actualité se sont invités, dont notamment celui de la santé.
Rémy Rebeyrotte a pointé du doigt la question des déserts médicaux et la difficulté de faire venir les médecins dans nos campagnes : « C'est un combat culturel sur la valeur travail. Il y a un engagement collectif qui passe à travers le travail et la capacité à s'engager pour la société. »
Et de revenir sur la liberté d'installation des médecins : « La liberté est conditionnée par celle de ne pas nuire à autrui. La liberté d'installation des médecins est à mettre en parallèle avec l'égalité d'accès aux soins. »
Au cours de son propos, Rémy Rebeyrotte n'a pas mâché ses mots sur les médecins qui s'installent dans les grandes villes ou sur le littoral : « Tout métier ou fonction a ses avantages et ses inconvénients. » ajoute-t-il avant de revenir sur le sujet de la retraite et la nécessité de sauver le régime par répartition. Il ajoute ne pas comprendre l'opposition de la CGT.
« Il y a un moment où il faut un sursaut collectif. On ne crée pas une société juste sur des intérêts particuliers. Nous avons des droits et des devoirs. Des droits ok, mais aussi des devoirs de faire société. » a-t-il conclu.
Quant à Jérémy Decerle, il a déclaré : « Quand on arrive à Bruxelles, ils nous posent beaucoup de questions. Ils voient bien qu'on est un pays qui travaille le moins longtemps en nombre d'années et en nombre d'heures. Cela nous oblige à repenser pour faire changer les mentalités. Ce qui se passe aujourd'hui dégrade l'image de la France. Notre engagement continuera à être intense. »
Et Louis Margueritte de conclure : « La France ne doit pas être une somme d'individualités. Il faut trouver le sens de l'intérêt général, définir une ligne. C'est cela qu'on doit défendre. On doit tous être acteurs pour que l'extrême droite et l'extrême gauche n'arrivent pas au pouvoir en 2027. »
A l'issue de cette assemblée générale ordinaire, les membres présents (une cinquantaine environ) ont poursuivi les échanges autour d'un verre de l'amitié.
E.M.