C’est un père de famille qui témoigne. Il est domicilié au Creusot et sa fille, âgé de 12 ans et qui en aura 13 dans quelques semaines, est scolarisée au Collège des Epontots, sur la commune de Montcenis.
«Mercredi matin ma fille commençait à 10 heures au Collège. Elle était à pied en direction du Collège, quand Boulevard de la Mouillelongue, un homme est sorti de derrière la Chapelle de Notre Dame du Travail. Il est arrivé vers elle par derrière. Il l’a appelée, elle s’est retournée et il l’a prise par le bras. Elle s’est débattue et elle est partie en courant en direction du Collège. Tout est allé très vite. L’homme était habillé en noir, il avait une cagoule, des gants, une sacoche et un sac à dos. Il est parti lui aussi en courant et elle ne l’a plus vue», explique le père de la Collégienne.

Il poursuit : «Ma fille a aperçu sa copine qu’elle devait retrouver vers le Collège, avant d'aller en cours. Elle a couru jusque vers elle. Elle pleurait et lui a expliqué que elle aussi avait été victime de faits similaires, entre le carrefour de la Mouillelongue et le Collège. Ma fille, qui n’avait pas de téléphone, lui a dit d’appeler sa mère. Qui elle-même m’a téléphoné. Nous sommes allés déposer plainte au commissariat de Police mercredi après-midi».
Le Commandant Gallet confirme l’enregistrement des plaintes. Et les jeunes collégiennes ont bien évidemment été entendues par les enquêteurs.
Depuis mercredi après-midi, les Policiers ont effectué une enquête de terrain et mène des investigations. Ils cherchent à identifier des personnes qui auraient vu l’individu. «Comme le Parquet, nous prenons cette affaire au sérieux. On enquête, on vérifie. On veut essayer d’en savoir plus», indique encore le Commandant de Police.
Le père de famille qui a contacté creusot-infos met en garde : «Moi je veux surtout que les parents fassent attention à leurs enfants».
Depuis mercredi beaucoup de choses ont été écrites sur les réseaux dits sociaux. Il convient évidemment que chacune et chacun soit prudent par rapport à ce qui peut être propagé. Comme par exemple le cas de faits similaires qui auraient eu lieu à Montchanin et dont, selon nos informations, il a été établi qu’ils ne sont pas avérés, après enquête de gendarmerie.
En clair il ne faut surtout pas minimiser ce qui s’est passé aux confins du Creusot et de Torcy, sur le boulevard de la Mouillongue. Mais il faut prendre des précautions par rapport à ce qui peut être dit, commenté ou propagé.

A.B.