LE CREUSOT : Nuit chaude avec 3 voitures et 1 utilitaire incendiés dans le quartier Saint-Henri

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Ce sont des véhicules, semble-t-il au hasard, qui ont été pris pour cible.

La nuit du lundi 5 au mardi 6 juin a été chaude au Creusot où les incendies volontaires se sont multipliés dans le quartier Saint-Henri. Tout a commencé peu après 2h20 du matin. «On a été réveillés par un gros bruit et là on a découvert que notre voiture était en feu», explique Lucienne Lagrange.
Si les pompiers sont intervenus rapidement le véhicule a été détruit. «Il était pour ainsi dire neuf. Il a deux mois et 1300 kilomètres», expliquent les époux Lagrange. Dans leur malheur ils ont eu un peu de chance… «Ils ont cassé la vitre de mon utilitaire Renault Trafic, mais ils n’ont pas eu le temps d’y mettre le feu comme on s’est levé très vite. J’ai pu le déplacer pour éviter qu’il soit atteint par les flammes».

Les pompiers du Creusot viennent tout juste d’arriver rue Saint-Henri, quand ils voiture en flammes à l’extrémité, de la rue, juste à l’entrée du Parc des Carrières.
Mais ce n’est pas fini, à quelques centaines de mètres, rue Félix Martin, c’est un utilitaire de C.MON.EAU qui est en proie aux flammes. Il est 2h38 quand l’alerte est donné. Les pompiers de Montceau les Mines sont appelés en renfort. Le véhicule du service des eaux de la Communauté Urbaine Le Creusot – Montceau est lui aussi détruit.
Le jour commence à peine à se lever, quand à 4h51, les pompiers sont appelés pour un autre feu de voiture, celui d’une Peugeot 205, rue de Mulhouse, au pied d’un atelier. Au total une vingtaine de pompiers sont mobilisés sous le commandement du Lieutenant Nicolas Lordel.
Le sinistre est maîtrisé et les pompiers empêchent la propagation au bâtiment dont la façade est quand même noircie. Les pompiers par sécurité ont démonté le bardage à l'angle de la toiture, dont 60 m2 ont été détruits. Les voisins se désolent. Les Policiers du Creusot ont eux ouvert plusieurs enquêtes. Sylvestre Coniau, élu de permanence, s’est rendu sur place.
Ces incendies volontaires, même s'il ne faut pas tirer de conclusions trop rapidement, pourraient être liés au procès sur le trafic de stupéfiants qui s'est ouvert lundi au Tribunal de Chalon sur Saône.