Le bilan est finalement presque miraculeux, car il aurait pu être bien pire… Le conducteur était dans un état second.
Il n’était pas 23 heures, lundi 17 juillet, en soirée, quand un automobiliste au volant d’une Citroën Xsara refuse d’obtempérer à une contrôle de Police au Creusot. Le conducteur prend alors la fuite. Il prend des risques inconsidérés pour traverser Le Creusot. Et puis il prend la direction du Breuil. Et c’est bien au-delà du bourg du Breuil que la fuite va prendre fin.
Sur la route d’Ecuisses, routes des Fauchés, par l’arrière de la gare TGV, le conducteur de la Citroën roule beaucoup trop vite sur la petite route où les voitures ont les pires difficultés à se croiser.
La moindre faute de conduite sur cette route peut être fatale. Et elle l’est pour la Citroën qui fait une embardée pour se retrouver sur le flanc, au pied d’un chêne que par bonheur elle n’a pas percuté…
Quand les Policiers arrivent, ils trouvent cinq personnes à bord de la voiture. Trois des cinq jeunes hommes sont blessés, mais pas trop gravement. Ils ont été secourus et pris en charge par les pompiers du Creusot, sous le commandement du Lieutenant Nicolas Lordel et transportés à l’Hôtel-Dieu au Creusot.
Parmi les trois blessés, le conducteur de la voiture en état second, avec des propos incohérents, sans doute liés à des consommations illicites. Mais ce sont les résultats des analyses qui le diront.
Cet accident s’est produit le jour où la Première Ministre a annoncé qu’en cas d’accident mortel, l’homicide involontaire va devenir «homicide routier». Annonce aussi qu’outre les suspension immédiate du permis de conduire, les conducteurs sous stupéfiants se verront retirer huit points sur leur permis et non pas six… De quoi, sans vouloir être moraliste faire réfléchir, on peut le souhaiter, ceux qui ont encore la faculté de réfléchir…
A.B.