ACTUALISE : Les enquêteurs et le Parquet ont retenu l'hypothèse du suicide. Le dossier est bouclé.
Le cadavre de l'homme retrouvé coupé en deux dans la rigole, cheminant le long de l'avenue de Montvaltin, au Creusot, sous le cimetière Saint-Eugène, a été formellement identifié.
Les enquêteurs de la PJ qui avaient des indices forts, après les découvertes d'une carte bancaire et d'autres éléments d'identification (lire nos infos ci-dessous), sont remontés jusqu'aux parents supposés de cet homme.
Pour des prélèvements ADN qui ont été analysés fin décembre. Ils ont parlé et ont permis d'identifier de façon formelle cet homme, retrouvé mort au Creusot.
Il était professeurs de Mathématiques. Il avait laissé une lettre à ses parents. Né en 1995, il était domicilié à Rueil-Malmaison, au Sud de Nanterre dans les Hauts de Seine et à l’Ouest de Paris.
L'enquête menée par la PJ de Dijon a conclu à un suicide, au regarde de l'état dépressif de la victime. Le Parquet de Chalon sur Saône a clôt le dossier. Les questions énigmatiques ont laissé place à la certitude.
Notre précédent article du 11 décembre : Ce ne sont pas encore des pas de géant, mais l’enquête menée par les Policiers de la PJ progresse lentement mais sûrement, après la découverte, le 1er décembre, puis les 2 décembre, du corps d’un homme, en deux parties (lire nos premières infos ci-dessous), dans la rigole qui chemine avenue de Monvaltin au Creusot, avant de traverser la route, pour se jeter dans l’étang du Breuil, du côté de la zone des Bruyères.
Tous les résultats des analyses menées en laboratoire ne sont pas connues, et ce n’est qu’une foi qu’un rapprochement pourra être effectué entre l’ADN des deux parties du corps retrouvé, et des empreintes dentaires, que pourra être effectué avec certitude le rapprochement avec la disparition d’un homme né en 1995 qui a quitté son domicile à Rueil-Malmaison, au Sud de Nanterre dans les Hauts de Seine et à l’Ouest de Paris.
Rapprochement car cet homme a laissé une lettre à ses parents. Rapprochement encore parce que les Policiers de la PJ qui ont récupérer le numéro de son téléphone, auprès de sa famille, ont pu établir que celui-ci avait borné dans la région du Creusot.
Cela s’ajoutant au fait que sa carte bancaire a été retrouvée, de même que des tickets de la RATP, ainsi que creusot-infos l’a déjà annoncé (lire ci-dessous).
Ajoutons à cela, que selon nos informations, toujours, la carte bancaire a été utilisée au moins deux fois au Creusot, alors qu’elle n’a jamais été déclarée volée !
Cela fait beaucoup d’éléments concordant donnant plus de cohérence au puzzle de l’enquête. En fait les enquêteurs attendent désormais juste la confirmation qu’il s’agit bien de la même personne.
Rappelons que les premières investigations médico légales n’ont pas relevé de fractures, ce qui écarte la thèse de l’accident. Le médecin légiste, selon nos informations, n’aurait pas retrouvé non plus de traces de balles. Traduction, l’homme n’a pas été tué d’une balle dans la tête et aucune trace de balle n’aurait été relevée sur sa cage thoracique.
Alors ? Alors la thèse du suicide est de plus en plus privilégiée, au profit d’une piste criminelle. Mais si la piste criminelle n’est pas privilégiée, cela ne veut pas dire pour autant qu’elle est écartée. Les enquêteurs de la PJ, comme la PJ ont besoin de certitudes. Reste que si cet homme s’est suicidé avec de fortes doses de médicaments, cela restera difficile à établir avec certitude au regard de la décomposition avancée de son corps.
Reste à savoir pourquoi cet homme est venu au Creusot. Peut être que ses derniers interlocuteurs téléphoniques pourront le dire aux enquêteurs. A suivre…
A.B.
Notre article du 5/12 à 3h16 :L’enquête sur la découverte du corps, en deux morceaux, dimanche et lundi, d’un homme dans la rigole avenue de Montvaltin au Creusot, sous le cimetière Saint-Eugène, avance progressivement.
Avec les premiers éléments de l’autopsie (lire ci-dessous) qui semble exclure que l’homme a pu être percuté par une voiture. Avec aussi un rapprochement avec un homme né en 1995 et qui a disparu en région parisienne il y a environ 3 mois.
La piste d’un homme originaire d’Ile de France semble d’autant plus plausible qu’une carte bancaire appartenant à un homme demeurant en région parisienne a été trouvée. Mais surtout parce que les enquêteurs ont aussi retrouvé, dans la poche d’une veste de marque, des tickets de métro de la RATP, la régie autonome des transports parisiens.
Cette veste de marque, avec les tickets de métro, ne peuvent pas avoir atterri, par hasard, dans la rigole, pas très loin de la victime. Et ce d’autant plus que, selon nos information, la partie haute du corps retrouvée lundi, à savoir la cage thoracique, n’avaient pas de vêtements.
Les pièces du puzzle s’assemblent petit à petit. Mais demeurent les questions essentielles : Qui est cet homme ? Comment a-t-il pu se retrouver mort dans la rigole ? Comment est-il mort ? Car même s’il convient de se montrer extrêmement prudent, une mort naturelle n’est pas l’option la plus privilégiée.
Les enquêteurs attendent beaucoup de l’identification ADN de la victime et notamment de l’expertise de ses empreintes dentaires. Quant à sa présence au Creusot, il devrait être assez facile de pouvoir déterminer s’il est venu en Saône et Loire en TGV… En effet, depuis longtemps, pour pouvoir acquérir un billet, il faut renseigner un nom, un prénom, une date de naissance et un numéro de téléphone. Autant d’éléments qui devraient être assez faciles à récupérer avec quelques réquisitions. A suivre…
A.B.
Notre précédent article (4/12 à 3h16) :Les premiers résultats de l’autopsie des deux parties du corps de la victime sont tombés mardi en fin d’après-midi. L’autopsie qui a été pratiquée à l’institut médico légal à Dijon a permis d’écarter la thèse d’une mort par accident. Au sens que la victime n’aurait pas été percutée par une voiture, puisque son corps ne présentait pas de fracture.
On sait désormais avec certitude qu’il s’agit d’un homme. L’autopsie, selon les informations du parquet, portées à la connaissance de creusot-infos, a également permis d’établir que si le corps de la victime a été retrouvé en deux parties, c’est qu’il se serait disloqué et non pas qu’il aurait été coupé en deux de façon volontaire.
La mort remonterait semble-t-il au mois de septembre. L’identification de la personne est en cours avec peut être un pas important. Il pourrait en effet s’agir du corps d’un homme, né en 1995 et qui avait disparu, mais qui n’était pas domicilié en Saône-et-Loire. Ce sont des analyses médico légales plus poussées qui vont peut être pouvoir permettre qu’il s’agit bien de cette personne. Mais il convient évidemment de montrer la plus grande prudence. Des analyses sont en cours pour tenter d’établir l’origine de la mort. La thèse criminelle n’est ni écartée, ni privilégiée. Il convient d’attendre d’autres résultats pour en savoir plus et avec certitude, sur ce qui a pu causer et entraîner la mort de la victime.
A.B.
Notre article du 2/12 à 16h44 :De nouvelles investigations ont été lancées ce lundi 2 décembre après-midi, à la demande de la Justice, des Policiers du Creusot et de la PJ, après la découverte de la partie inférieure d'un corps, dimanche après-midi, par un marcheur (lire ci-dessous).
Des investigations fructueuses, puisqu'elles ont permis de découvrir la partie haute du corps de la victime qui était enfouie, dans la vase, dans le même secteur de la rigole. Selon les informations portées à la connaissance de creusot-infos, il ne restait que les ossements de la partie haute du corps. Il est important de préciser pour ce faits divers peu courant, que la tête n'était pas désolidarisée du reste du corps.
L'ensemble a été recueilli pour être transféré au centre médico légal à Dijon pour les besoins de l'autopsie et des analyses. Il s'agira de pouvoir déterminer, avec certitude, s'il s'agissait d'un homme. Mais aussi de déterminer à quand peut remonter sa mort. Déterminer aussi une notion d'âge. Les investigations du médecin légistes vont aussi viser à voir comme la partie haute et la partie basse du corps ont pu se séparer ou être séparées de façon intentionnelle.
Une partie du mystère est donc levée. Mais pas la plus importante, car pour l'instant les enquêteurs n'ont pas l'identité de la victime. A suivre...
A.B.
Notre précédent article du (2 décembre à 2h25)Trouver la dépouille d’une personne dans le fossé d’une rigole est plutôt rare. Et il est encore plus rare que la découverte porte non pas sur le corps d’une personne, mais sur un demi corps.
C’est pourtant ce qu’un marcheur a vu, dimanche après-midi, alors qu’il marchait avenue de Montvaltin au Creusot, ainsi que creusot-infos l’a révélé dimanche. Et comme nous l’avons précisé, la Police a été immédiatement prévenue et très vite les enquêteurs, sous la direction du Commandant divisionnaire Arnaud Plantard, et de son adjointe, la Capitaine Valérie Chabanis, se sont vite rendus à l’évidence que ce n’est pas un corps qui était dans l’eau de la rigole, mais un demi-corps.
Pas de tête, pas de bras..
Un demi-corps rassemblant l’abdomen et les jambes. Un demi-corps qui, selon nos informations, était vêtu d’un jean, avec des basket aux pieds.
Une présence pour le moins intrigante… l’ensemble, en état de décomposition, ne correspondrait pas au profile d’un homme disparu dans le pays minier, il y a plusieurs mois.
En présence du Substitut du Procureur de la République de Chalon sur Saône, qui s’est rendu sur place, et des enquêteurs de la Police Judiciaire, ainsi que de la Police technique et scientifique, des plongeurs venus de Mâcon, de Chalon sur Saône, de Montceau les Mines et du Creusot, ont mené des fouilles dans la rigole. Des recherches qui n’ont pas permis de retrouver les bras et la tête de la victime, ni son tronc.
Toutes les investigations ont été menées en présence d’un médecin légiste, venu de Dijon qui, d’ici mardi, pratiquera une autopsie des restes du demi-corps retrouvé.
Il s’agira notamment de pouvoir déterminer comme le corps a pu se disloquer en deux. Ce qui sera évidemment essentiel pour la suite de l’enquête.
On semble, de toute façon, se diriger vers une enquête criminelle, car il semble très peu probable, que le demi corps retrouvé provienne du cimetière Saint-Eugène, même si celui-ci est juste au-dessus de la rigole. Et même si, il est important de le souligner, il est arrivé dans le passé et notamment dans les années quatre-vingts, que des restes humains arrivent jusque dans la rigole, ainsi que Bernard Coin, qui avait lancé l’association crématiste du Creusot, l’avait indiqué au cours d’un point presse, au milieu des années quatre-vingts.
En attente de l’ADN
Les vraies questions qui se posent depuis dimanche après-midi, c’est d’abord qui ? Ensuite pourquoi ? Et comment ?
Pour la première question il est clair que les enquêteurs attendent beaucoup sur l’ADN. Ensuite il va falloir déterminer pourquoi le corps – semble-t-il d’un homme, mais il n’y a a aucune certitude – s’est retrouvé coupé en deux. Et puis comment ce demi-corps a pu ainsi se retrouver au bord d’une route à forte circulation.
Dans une précédente affaire, en 1989, qui avait vu un chauffeur de taxi décapité, le corps avait été retrouvé à Saint-Pierre de Varennes, dans un chemin ; Et la tête dans un bois, dans la Couchois. Les lieux étaient isolés.
Là avenue de Montvaltin, on est sur un axe de circulation très important, ce qui ajoute au mystère.
S’il s’agit d’une affaire criminelle – ce qui pourrait être le cas – elle fait froid dans le dos. Car nous l’avons écrit, il n’y a pas eu ces derniers mois, de disparition inquiétante en Saône et Loire, correspondant avec les restes du corps retrouvé ce dimanche 1er décembre.
Ce qui voudrait dire que ce demi-corps aurait volontairement été amené ici, aux confins des communes du Creusot et du Breuil. Qui ? Par qui ? Comment ? Pourquoi ? Pourquoi ici ? Des questions qui malheureusement risquent de rester un peu de temps sans réponses.
Alain BOLLERY
( © Photos Alain BOLLERY )
Notre premier article (1/12 à 20h20)
Voilà une affaire pour laquelle il convient de montrer la plus grande prudence. Selon une information portée à la connaissance de creusot-infos, ce dimanche 1er décembre, en milieu d'après-midi, un marcheur qui cheminait avenue de Montvaltin au Creusot, a découvert dans le fossé des restes humains. La découverte a eu lieu sous le cimetière Saint-Eugène.
Il a immédiatement informé le commissariat de Police du Creusot et un important dispositif a été déployé, sous la direction du Commandant divisionnaire Arnaud Plantard.
La Police scientifique a évidemment été mobilisée. Dimanche soir, les investigations étaient toujours en cours, pour tenter de déterminer si cette macabre découverte peut être en rapport avec une affaire criminelle. La Police Judiciaire a été dépêchée sur place.