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> Communauté le Creusot Montceau > COMMUNAUTE URBAINE
18/03/2021 20:00
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LE CREUSOT – MONTCEAU : Un plan de mandat avec 4 axes, 13 priorités, 118 actions

La Communauté Urbaine ambitionne de mobiliser 200 millions d'euros pour ses investissements jusqu'en 2026.
Communiqué :
Le projet de mandat se structure autour de 4 axes stratégiques, 13 priorités et se décline en 118 actions. Il fixe des objectifs, formule des ambitions et formalise la feuille de route de l’action de la communauté urbaine pour le territoire sur les 6 prochaines années.
Il comporte de nombreux projets d’investissements qui feront l’objet d’une programmation pluriannuelle d’investissements (PPI) représentant près de 135 millions d’euros au budget principal sur la période 2021-2026, et plus de 200 millions d’euros tous budgets confondus.

Le plan de mandat porte sur des prévisions. En conséquence, au fil de l’avancement du mandat, des opérations inscrites au plan de mandat peuvent ne pas être réalisées et à l’inverse, des opérations non prévues au plan de mandat pourront être réalisées. Le plan de mandat fait l’objet d’une présentation au conseil communautaire, mais pas d’un vote.


CHIFFRES CLES (Investissement, budget principal)

La transition écologique au cœur de la vie quotidienne : 76,7 millions
Habitat et aménagements urbains : 34,7 millions
Déplacements et mobilités : 17 millions
Eau et assainissement : 15 millions
Gestion des déchets : 9,8 millions

La cohésion sociale et territoriale : l'identité de la communauté urbaine : 34 millions
Communication et patrimoine : 6,3 millions
Performance de l’action publique : 10,8 millions
Voirie et espaces publics : 16,9 millions

Le développement économique, enseignement supérieur, formation, appuyés sur les atouts historiques et tournés vers la diversification : 19,1 millions
Attractivité : 6,7 millions
Entrepreneuriat et économie de proximité : 1,8 million
Innovation et de lien entre PME et grands groupes : 9,7 millions
Emploi et formation en lien avec les besoins des entreprises : 843.000 €

Un territoire connecté qui fait du numérique un levier de développement pour les femmes et hommes, comme pour les entreprises : 4,7 millions
Infrastructures numériques : 631.000 €
Développement des usages du numérique : 4 millions


Le projet de mandat dans le détail

En 2020, la communauté urbaine Creusot-Montceau a fêté ses 50 ans. 50 années qui l’ont vue se transformer, s’élargir de 16 à 34 communes, s’affirmer comme rempart aux crises qui l’ont bousculée - des crises industrielles et minières des années 80-90 à la réactivité dont elle a fait preuve dès le début de la pandémie de Covid – et surtout comme locomotive du développement du territoire.
Le mandat qui s’ouvre doit permettre de poser les jalons des 50 prochaines années, d’accompagner le territoire et ses habitant·es dans les multiples mutations du quotidien en protégeant les plus fragiles, d’accélérer la transition écologique, d’attirer de nouvelles populations pour qu’elles s’y installent, s’y développent, découvrent ses richesses et sa diversité.
Nature, patrimoine, gare TGV, campus Sud Bourgogne, services publics de qualité, activités et équipements sportifs et culturels…, la communauté a tous les atouts pour répondre au désamour des grandes métropoles, accéléré par la crise sanitaire. Pour transformer l’essai, nous devons dès maintenant affirmer cette ambition, engager les chantiers d’avenir et renforcer l’attractivité du territoire. Notre territoire doit être au rendez-vous de toutes les transitions : économique, sociale, écologique, numérique, et la justice sociale en être le fil rouge. Ce projet de territoire se déclinera dans les quatre grandes priorités du mandat :
-    La transition écologique au cœur de la vie quotidienne ;
-    La cohésion sociale et territoriale : l’identité de la communauté urbaine ;
-    Le développement économique et l’enseignement supérieur ;
-    Le développement numérique et la création d’une Smart communauté.

1 - La transition écologique au cœur de la vie quotidienne
Habitat, aménagements de l’espace public, gestion des déchets, eau, mobilités…, l’action de la communauté urbaine est pleinement inscrite dans le quotidien de ses habitants. Parce que les pratiques de vie changent, parce que la transition écologique n’est plus une option politique, parce que les populations qui cherchent à quitter les métropoles sont attentives tant au cadre de la vie qu’à la qualité de service, la communauté urbaine doit pleinement accompagner ces mutations.
La politique communautaire doit ainsi répondre aux enjeux, aux besoins et aux nouvelles pratiques du quotidien :
•    En proposant un habitat de qualité, rénové et durable qui permettra aux habitant·es de mieux réinvestir les centres-villes et centres-bourgs, de limiter l’étalement urbain et favorisera le pouvoir d’achat.
•    En pensant les espaces publics comme des lieux de rencontre, sécures pour toutes et tous, des lieux de vie à investir, en redonnant sa place à la nature en ville, en respectant la biodiversité, en valorisant le patrimoine naturel des 34 communes du territoire.
•    En accompagnant les formes de déplacement alternatives à la voiture, encore reine sur Le Creusot Montceau par un réseau de transport adapté et respectueux de l’environnement, en favorisant la pratique du vélo et l’intermodalité.
•    En s’engageant sur la gestion de nos ressources naturelles, et notamment de notre ressource en eau, en accompagnant le développement d’une consommation responsable et en rationnalisant notre politique de gestion des déchets.
L’innovation devra guider nos projets dans l’ensemble de ces domaines de la transition : écologie, aménagement, mobilité…
Ainsi, 4 priorités seront poursuivies dans le champ des transitions :
-    Un habitat et des aménagements urbains qui renforcent la qualité de vie du territoire et son attractivité.
-    Des mobilités lisibles et diversifiées permettant de répondre aux différents usages et besoins des habitants, et qui favorisent l’utilisation d’autres énergies pour les déplacements.
-    Une gestion de la ressource en eau et une performance des systèmes d’assainissement qui s’inscrivent dans un esprit d’exemplarité.
-    Une politique publique de gestion des déchets qui s’inscrit dans la performance environnementale et la coopération avec d’autres territoires.

Développer un habitat et des aménagements urbains qui renforcent la qualité de vie du territoire et son attractivité.
L’habitat et les aménagements urbains contribuent à développer la qualité du cadre de vie que le territoire offre à ses habitants. Ils représentent également des vecteurs d’attractivité, afin d’attirer de nouvelles populations dans nos communes.
L’intervention de la communauté urbaine en la matière tient compte de la diversité qui caractérise le territoire, à travers les deux villes centres, les pôles relais et les communes rurales.
La communauté urbaine agit à la fois en direct sur des projets d’investissement et de l’accompagnement, mais aussi au travers de la mobilisation de dispositifs permettant d’avoir un effet levier pour susciter la réalisation de projets par d’autres opérateurs publics et privés.
11 actions sont retenues dans le cadre de cette priorité en matière d’aménagement et d’habitat :
1.    Mettre en œuvre une nouvelle Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH), pour permettre la réhabilitation énergétique, la lutte contre l’habitat indigne et l’adaptation au vieillissement.
2.    Engager une OPAH « renouvellement urbain » (OPAH RU), pour, en complémentarité avec l’OPAH, intervenir de manière ciblée sur des ilots prioritaires dans le cadre du traitement des ilots urbains dégradés sur les villes centre.
3.    Poursuivre les acquisitions foncières sur les ilots prioritaires dans le cadre du traitement des ilots urbains dégradés, par le biais notamment de l’établissement public foncier.
4.    Conduire à son terme la démarche BIMBY qui vise à réhabiliter ou à construire de nouveaux logements dans une logique de densification.
5.    Poursuivre l’aide aux bailleurs, à travers des contractualisations (notamment avec l’OPAC), pour la démolition, réhabilitation et la construction de logements.
6.    Définir et faire vivre les politiques d’attribution de logements locatifs sociaux et les politiques de peuplement du parc HLM.
7.    Accompagner le projet de rénovation urbaine du quartier Harfleur, dans le cadre du PNRU 2.
8.    Réaliser l’aménagement de lotissements communautaires (Perrecy-les-Forges et Mary).
9.    Aménager les villes centre, pour conforter leur rôle structurant pour le territoire et pour son attractivité globale, notamment sur les secteurs du Plessis ou du Magny à Montceau, et de Foch-Verdun ou de Mach 2 au Creusot.
10.    Aménager les communes dites « pôles relais », pour soutenir leur rôle de maillage territorial et de structuration de proximité du territoire avec plusieurs projets portés à Torcy, Montchanin, Le Breuil, Blanzy, Saint-Vallier, Sanvignes et Génelard.
11.    Réaliser des aménagements d’espaces publics sur les différentes communes du territoire.

Des mobilités lisibles et diversifiées permettant de répondre aux différents usages et besoins des habitants, et qui favorisent l’utilisation d’autres énergies pour les déplacements.

Se déplacer au quotidien, irriguer les 34 communes, rendre les grands centres urbains accessibles et faciliter l’ouverture aux autres territoires, les mobilités représentent un enjeu important.
La communauté urbaine intervient sur l’ensemble des modes de déplacement soit directement (transports en commun, vélo) ou indirectement (grandes infrastructures routières et ferroviaires) pour assurer la poursuite des transitions engagées depuis plusieurs années sur le territoire en matière de déplacements et mobilité.
11 actions sont retenues dans le cadre de cette priorité en matière de mobilité :
1.    Poursuivre le soutien de la communauté urbaine à la RCEA portée par l’Etat.
2.    Agir en faveur de la réalisation de l’interconnexion TGV-TER en gare TGV dans le cadre de la VFCEA.
3.    Conforter la place des transports urbains dans le cadre du renouvellement de la délégation de service public du réseau de transports urbains.
4.    Améliorer la desserte de la gare TGV par les transports urbains.
5.    Maintenir la gratuité des transports scolaires sur le mandat.
6.    Définir et mettre en œuvre un programme de renouvellement de la flotte de bus urbains en favorisant le recours à de nouvelles énergies.
7.    Poursuivre la mise en accessibilité des arrêts de transports urbains et la sécurisation des arrêts de transports scolaires.
8.    Réaliser l’aménagement de l’Eurovélo 6 de St Laurent d’Andenay à St Vallier.
9.    Porter des aménagements cyclables et la mise en place d’équipements dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur cyclable.
10.    Assurer la valorisation et l’accompagnement à la pratique du vélo.
11.    Poursuivre la mise en conformité et l’harmonisation du jalonnement.

Une gestion des ressources en eau et une performance des systèmes d’assainissement qui s’inscrivent dans un esprit d’exemplarité
L’eau n’est pas un bien comme les autres. Sa préservation, rendue de plus en plus urgente par le changement climatique, doit appeler toute notre attention, a fortiori sur un territoire qui dispose de ressources en eau issues, pour l’essentiel, d’eaux de surface.
Cette attention passe à la fois par une sécurisation de la ressource en amont, mais aussi par la qualité et la performance de ses systèmes d’assainissement, pour collecter, traiter et rejeter ce qui doit l’être et de manière exemplaire.
7 actions sont retenues dans le cadre de cette priorité en matière d’eau et d’assainissement :
1.    Mettre en œuvre le programme d’actions permettant d’assurer la protection de la ressource en eau, notamment sur le secteur Sorme et au Nord du territoire.
2.    Réaliser les aménagements de mise en conformité des barrages de production d'eau potable (Sorme, St Sernin, Pont d'Ajoux) et organiser le programme de rénovation du reste du dispositif.
3.    Définir et réaliser les aménagements de sécurisation de l'usine de production d’eau potable Sorme et poursuivre le renouvellement des matériels.
4.    Réaliser les études de zonage eau potable permettant de définir les niveaux de service et disposer d’une prospective sur la distribution.
5.    Poursuivre la rénovation du réseau d’eau potable et définir les projets d’extension de réseaux au regard des évolutions du territoire.
6.    Engager les chantiers de rénovation des réseaux et systèmes d’assainissement dans le cadre des schémas directeurs.
7.    Renouveler et entretenir les réseaux d’assainissement, d’eaux pluviales et conforter les ouvrages de défense incendie.

Porter une politique publique de gestion des déchets qui s’inscrit dans la performance environnementale et la coopération avec d’autres territoires.
La gestion des déchets est un secteur en pleine évolution : sur le plan environnemental, réglementaire, technique, et des échelles de prise en compte de ce sujet. Il vient interroger tant nos modes de consommation que nos réflexes de tri ou la valorisation des déchets.
Ainsi, la communauté urbaine inscrira son action sur les trois leviers qu’elle a structurés depuis quelques années : la prévention, la collecte et le traitement.
Dans ce contexte d’évolution, le territoire doit s’organiser sur lui-même mais aussi avec d’autres pour mettre en œuvre une politique de gestion des déchets performante, tant sur le plan environnemental que sur le plan économique.

6 actions sont retenues pour cette priorité en matière de gestion des déchets :
1.    Améliorer l’efficience de la collecte des déchets en développant les points d’apport volontaire, dont la collecte sera reprise en régie.
2.    S’engager sur la baisse de production des déchets dans le cadre d’un Programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA).
3.    Créer une recyclerie communautaire en travaillant avec les acteurs locaux du réemploi et de l’insertion.
4.    Identifier et mettre en œuvre les solutions de collecte et de valorisation des biodéchets.
5.    Poursuivre la mise aux normes des déchèteries communautaires.
6.    Mettre en place de nouvelles modalités de traitement des déchets dans une démarche de coopération territoriale avec les acteurs publics du secteur dans le département.


2 - La cohésion sociale et territoriale : l’identité de la communauté urbaine
34 communes, deux centres urbains, des villes dites intermédiaires à proximité immédiate, des communes rurales, la communauté urbaine est riche de la diversité de son territoire comme des talents des femmes et des hommes qui y vivent, travaillent, développent leurs projets et s’y engagent. Nous avons la chance de pouvoir compter sur un lien très fort entre la population et le territoire.
En effet, les femmes et les hommes qui font vivre notre territoire disposent d’une histoire commune qui a forgé depuis de nombreuses décennies notre identité et nos spécificités, en s’appuyant notamment sur la capacité d’innovation et sur la solidarité. Ce patrimoine que nous avons en commun est un ciment source de cohésion et porteur d’avenir.
La poursuite du développement d’un esprit communautaire se traduira par des actions cohérentes entre les collectivités, par une traduction concrète de la solidarité qui doit primer entre les territoires, que ce soit au niveau des élus, des services ou des habitants. L’action de la communauté urbaine s’inscrira dans un esprit d’équité, en tenant compte de la diversité des situations, en expérimentant des actions propres à quelques communes.
Beaucoup de territoires, ailleurs sur le département, envient la qualité des liens entre la communauté urbaine et ses communes. Ces liens de confiance, travaillés sous le précédent mandat devront continuer à se renforcer pour ne laisser personne au bord de la route et continuer à mettre en œuvre une action publique fluide, intelligente et tournée vers les besoins des habitant·es. Les réflexions se poursuivront sur la coordination des différents équipements et l’amélioration de la voirie par exemple.
Le pacte de gouvernance de la communauté urbaine, adopté en février 2021, est lui aussi porteur de cohésion. Il prévoit, entre autre, une observation partagée entre les communes, des services et équipements existants sur le territoire pour favoriser une bonne articulation et coordination entre elles, notamment en matière d’équipements sportifs et culturels.
Ainsi, 3 priorités seront poursuivies dans le champ de la cohésion :
-    Conforter l’image du territoire et l’esprit communautaire en modernisant les outils de communication et en s’appuyant sur le patrimoine du territoire.
-    S’inscrire dans l’amélioration continue de la performance de l’action publique.
-    Mettre en œuvre une gestion hiérarchisée et priorisée de l’entretien et du renouvellement de la voirie.

Conforter l’image du territoire et l’esprit communautaire en modernisant les outils de communication et en s’appuyant sur le patrimoine du territoire
Le territoire peut s’appuyer sur ses atouts nombreux pour valoriser son image, tant à l’égard des habitants qui en sont les premiers ambassadeurs, qu’à l’extérieur, au service de son attractivité globale.
L’identité du territoire est un levier de cohésion, au service d’un esprit communautaire. Le patrimoine en est un vecteur que la communauté urbaine peut mobiliser au travers notamment de l’Ecomusée.
6 actions, sont retenues pour cette priorité en matière d’image et de patrimoine :
1.    Affirmer l’identité de la communauté urbaine, pôle métropolitain de la Bourgogne-Franche-Comté, en renouvelant la charte graphique, créant de nouveaux sites internet et développant une présence active sur les réseaux sociaux.
2.    Assurer l’enregistrement et la diffusion en ligne des conseils communautaires, pour permettre l’accès au plus grand nombre à cet espace de débat et de décision.
3.    Poursuivre et achever les travaux de rénovation intérieur de la Villa Perrusson
4.    Conduire à son terme le chantier des collections, avec la réalisation de nouvelles réserves pour l’Ecomusée.
5.    Engager la refonte de la muséographie du Musée de l’Homme et de l’Industrie, pour offrir une nouvelle expérience de visite et de découverte du patrimoine aux visiteurs.
6.    Réaliser une étude sur l’itinérance des sites miniers, éléments du patrimoine du territoire.

S’inscrire dans l’amélioration continue de la performance de l’action publique
Dans une société en mutation permanente, les besoins et attentes des citoyen.nes évoluent et l’action publique doit s’adapter et anticiper pour répondre à ces nouveaux enjeux.
La communauté urbaine inscrit ainsi son action et son organisation dans l’amélioration de ses relations avec les usagers, du fonctionnement interne de ses services, et de coopération et mutualisation avec les communes, pour adapter l’action publique aux besoins de la population.
Le pacte de gouvernance adopté en début de mandat, trace les orientations et le cadre du développement de cette coopération entre et avec les communes membres.
9 actions, sont retenues pour cette priorité en matière de performance de l’action publique :
1.    Renforcer l’accueil du public et les relations avec les usagers dans le cadre d’une politique et d’une démarche.
2.    Mettre en œuvre une stratégie globale d'achat public comme levier de performance du fonctionnement et soutien à l’économie.
3.    Rénover, aménager et/ou de transformer les bâtiments appartenant à la communauté urbaine en lien avec les besoins dans l’exploitation des services.
4.    Développer le recours aux nouvelles énergies et veiller à la durabilité des solutions, dans le renouvellement du matériel (roulant et non roulant).
5.    Définir et mettre en œuvre un contrat de relations collectives au travail qui redéfinit l’ensemble des axes de la politique de ressources humaines de la communauté urbaine.
6.    Analyser les pratiques existantes et développer les coopérations et mutualisations avec les communes.
7.    Constituer une cellule de maintien dans l'emploi à l'échelon du territoire communautaire pour atteindre un meilleur taux de réussite de reclassement des agents publics.
8.    Développer la mutualisation des actions de prévention des risques professionnels avec les communes.
9.    Conforter et développer la plateforme de services numériques à destination des communes.
 
Mettre en œuvre une gestion hiérarchisée et priorisée de l’entretien et du renouvellement de la voirie et de la gestion des espaces publics
La communauté urbaine gère, entretien et renouvelle un réseau routier de 1 200 kilomètres. Le maillage du territoire au travers des voiries communautaires représente un lien entre les différents espaces et fonctions présents et s’inscrit au service des déplacements de tous.
Afin de conduire au mieux l’entretien et le renouvellement de ce vaste réseau routier de même que les ouvrages d’art, la communauté urbaine pourra s’appuyer sur les démarches de diagnostic réalisées sous le précédent mandat pour définir ses priorités au plus près des besoins.
La responsabilité environnementale, les approches innovantes et la gestion des espaces publics seront au cœur de la politique de voirie.
7 actions sont retenues pour cette priorité en matière de voirie et de gestion des espaces publics :
1.    Définir et mettre en œuvre un plan pluriannuel d’entretien des voiries et des ouvrages d’art hiérarchisé en fonction de l’état des chaussées et tenant compte des usages et fréquentations.
2.    Réaliser l’accompagnement du programme de réfection des routes départementales en coordination avec le Département.
3.    Renouveler le dispositif de fonds de concours à destination des communes pour l’entretien des chemins ruraux.
4.    Adapter l’organisation de la direction de la voirie territorialisée pour internaliser certains travaux, réalisés au plus près des besoins.
5.    Porter des aménagements de proximité, au service de la sécurité et de la qualité des usages des voies communautaires.
6.    Expérimenter et développer la gestion différenciée des espaces et l’éco-pâturage.
7.    Elaborer, expérimenter et mettre en œuvre une politique de l’arbre dans la gestion des espaces publics.


3 - Développement économique, enseignement supérieur, formation : appuyés sur les atouts historiques et tournés vers la diversification

Attractivité, développement de nouveaux emplois, formations d’excellence, recherche, transfert de technologie, la communauté urbaine a toujours fait du développement économique une priorité résolue.
Elle a également fait de l’enseignement supérieur un véritable atout pour le territoire, à la fois pour permettre la démocratisation de l’accès aux études pour les jeunes du territoire et pour accueillir et former de nouveaux talents, à travers des filières diversifiées.
La communauté urbaine doit continuer à agir en tenant compte tant des conséquences de la crise sanitaire qui a fragilisé une partie du tissu économique, que de la création et de l’évolution de nombreux emplois.
Pour cela, outre les mesures de soutien fortes prises dès le début de mandat pour accompagner les entreprises dans la crise, elle a initié une démarche partagée avec les principaux acteurs du territoire : les Assises de la relance économique.
De ces premiers échanges ont émergé les contours d’une nouvelle stratégie économique traduite dans 50 actions dont la mise en œuvre permettra au territoire communautaire de répondre aux exigences d’un rebond nécessaire. Interactions avec le développement numérique, diversification du tissu économique, accompagnement de l’économie de proximité viendront notamment conforter la stratégie déjà en œuvre.
Porter une politique de filières diversifiées, conforter l’enseignement supérieur, développer la formation en lien avec les besoins des entreprises, s’appuyer sur l’économie de proximité et l’économie circulaire, faire de l’économie sociale et solidaire un levier de développement, sont autant d’orientations que la stratégie de développement économique de la communauté urbaine va impulser.
Ainsi, 4 priorités ont émergé des enquêtes réalisées et des réunions de travail et ateliers organisés :
-    Renforcer l’attractivité économique du territoire
-    Favoriser l’entrepreneuriat et renforcer l’économie de proximité
-    Soutenir le tissu des petites et moyennes entreprises par le biais de l’innovation et du soutien des grands groupes
-    Adapter l’offre d’emploi et de formation aux besoins des entreprises

Renforcer l’attractivité économique du territoire
Renforcer l’attractivité économique du territoire doit permettre de répondre au déficit d’image du territoire, à l’attractivité résidentielle, mais également d’attirer de nouvelles activités, plus tertiaires notamment.
16 actions sont retenues pour cette priorité en matière d’attractivité :
1.    Créer une marque du territoire qui permette de soutenir une promotion ambitieuse du territoire.
2.    Construire une identité forte en termes de développement durable s’appuyant sur l’adhésion au Global Compact des Nations Unies.
3.    Placer l’insertion des personnes et le bien-être des habitants au centre de la promotion du territoire.
4.    Mettre en œuvre une campagne de communication valorisant les atouts du territoire sur les réseaux sociaux et à Paris et Lyon (affichage, évènements etc.).
5.    Déployer une action de prospection en lien avec l’Agence Économique Régionale sur des niches propres au territoire, comme la relocalisation industrielle.
6.    Créer un réseau d’ambassadeurs et d’ambassadrices du territoire, construit autour des chefs d’entreprises, d’anciens étudiants, pour porter l’image du territoire.
7.    Mettre en valeur les talents et réussites pour renforcer la fierté d’appartenance au territoire.
8.    Élaborer un schéma d’accueil d’activités lisible avec une spécialisation et une hiérarchisation des sites.
9.    Poursuivre le développement et l’aménagement de Coriolis pour permettre notamment l’implantation de services aux entreprises, ainsi que la création d’une offre immobilière en blanc ou en gris qui favorise l’attractivité tertiaire.
10.    Créer une cellule d’accueil pour les nouveaux arrivants pour accompagner les conjoints dans leur recherche d’emploi, attirer et soutenir à l’embauche les jeunes salariés (aides, immobilier, facilités), et créer un réseau de conciergeries locales offrant des services aux actifs (crèches et services aux enfants, livraison à domicile, services de proximité...).
11.    Associer plus étroitement les entreprises dans la définition d’une politique cohérente et concertée en matière d’offre de logements (mobilisation de « Action logement »).
12.    Requalifier les friches industrielles et poursuivre le développement d’offres tertiaires (co-working, télétravail), commerciales et de logement pour dynamiser les centre villes.
13.    Lancer une campagne de communication sur l’intérêt touristique de la région et du territoire (à diffuser à Paris et Lyon en particulier) et mettre en œuvre une stratégie de valorisation touristique des sites et des savoir-faire industriels.
14.    Poursuivre l’aménagement des bords du canal : hôtels, restauration, loisirs (location de bateaux, vélos, sport automobile...) et de la navigabilité. Mettre en œuvre le schéma d’itinérance (chemins de randonnée).
15.    Favoriser et démarcher les initiatives de création et réhabilitation hôtelière et de développement de gîtes, chambres d’hôtes et d’hébergements innovants.
16.    Cibler et accompagner les porteurs de projet d’activités de loisirs : recherche de foncier, étude de marché, démarches juridiques...

Favoriser l’entrepreneuriat et renforcer l’économie de proximité
La crise a renforcé le désir d’entreprendre pour beaucoup de personnes à la recherche de plus de sens dans leur travail, d’un mode de vie qui concilie vie personnelle et vie professionnelle, d’activités qui aient une valeur sociale et environnementale etc.
Le territoire a tous les atouts pour accompagner ces créateurs d’entreprises mais également ceux qui souhaitent créer en reprenant une activité existante. Financement, accompagnement, services, immobilier dédié etc. doivent permettre à ces entrepreneurs de créer et de prospérer sur le territoire de la communauté urbaine.
Par ailleurs, si l’industrie reste le socle économique du territoire, il devient de plus en plus nécessaire de soutenir l’économie de proximité et la création d’activités dans le domaine des services résidentiels, du tourisme, des loisirs, de l’agriculture, des circuits courts.
10 actions sont retenues sur cette priorité en matière d’entrepreneuriat et d’économie de proximité :
1.    Soutenir la création de nouvelles activités agricoles, notamment dans le domaine du maraichage, en développant des espaces test et en facilitant l’accès à l’irrigation agricole.
2.    Favoriser l’approvisionnement local dans les restaurations collectives.
3.    Inciter l’ouverture de commerces ‘circuits-courts’ et créer une plateforme de vente en ligne de produits locaux avec retrait sur place (drive fermier, magasin de producteurs)
4.    Promouvoir les artisans, commerçants, producteurs locaux, les inciter à s’adapter aux besoins des actifs et promouvoir l’achat local (chéquier communautaire, application mobile, bons d’achat à utiliser chez les commerçants)
5.    Accompagner les entrepreneurs vers la transformation numérique et les nouveaux modes d’achat.
6.    Poursuivre et renforcer les dispositifs de soutien et de maintien des commerces dans les villages. Relancer des marchés de proximité de village et redynamiser les commerces non sédentaires dans les centres ville.
7.    Accompagner les porteurs de projets pour créer leurs entreprises dans le champ de l’Economie Sociale et Solidaire.
8.    Encourager les initiatives dans les champs de l’agriculture biologique et les circuits courts (magasins BIO, restauration hors-foyer), le recyclage (ex. déchets industriels) ; les énergies nouvelles et transport propre (bus, mobilité douce...) et mettre en place une démarche d’EIT (Ecologie Industrielle et Territoriale) via l’économie circulaire et le développement des énergies produites localement (solaire, bois).
9.    Mobiliser l’épargne locale pour financer des projets de proximité via une plate-forme de financement local, le financement participatif et/ou la création de business angels.
10.    Développer une offre immobilière dédiée pour les créateurs et les porteurs de projets.

Soutenir le tissu des petites et moyennes entreprises par le biais de l’innovation et du soutien des grands groupes
Les PME du territoire sont rentrées dans une période de fortes turbulences liées à la crise. Or elles représentent souvent 70 à 80 % du potentiel de création d’emplois du territoire.  
Le soutien que peuvent leur apporter les grandes entreprises du territoire est, dans ce contexte, essentiel : aide au recrutement de personnel, ouverture à leur politique d’achat, mises à disposition de compétences partagées, prêt de matériel etc. Certaines entreprises ont indiqué leur souhait de contribuer plus activement au développement de leurs entreprises de proximité soit dans le cadre d’une politique RSE soit dans un souci de raccourcir les chaînes d’approvisionnement.
A travers un tissu industriel organisé autour de filières d’excellence, incarnées par le Nuclear Valley ou encore le cluster Mecateam, et d’un site universitaire qui offre des formations d’excellence adossées à des laboratoires publics spécialisés, la communauté urbaine dispose des composantes d’une dynamique d’innovation, qu’il sera nécessaire d’organiser et de structurer pour mieux la mettre en valeur.
Innovation, soutien des grands groupes et de la commande publique, partage de ressources et de moyens ente PME… apparaissent donc comme des leviers majeurs pour le soutien au tissu des PME.
12 actions sont retenues sur cette priorité en matière d’innovation et de lien entre PME et grands groupes :
1.    Affirmer le Site technopolitain, comme l’outil au service de l’innovation et de l’entrepreneuriat et associer les entreprises à la mise en œuvre et la gouvernance de l’écosystème de l’innovation.
2.    Développer une offre d’accompagnement d’incubation au sein du site technopolitain en lien étroit avec l’incubateur régional DECA-BFC.
3.    Développer de nouvelles filières industrielles en lien avec les labos de recherche du territoire : hydrogène, impression 3D, robotique, vision.
4.    Mobiliser les établissements d’enseignement supérieur et les écoles pour attirer des projets porteurs d’innovation.
5.    Aider à la mutualisation des fonctions supports (comptable, hygiène et sécurité...) entre petites et moyennes entreprises et des moyens (locaux, partage de machines, engins, ressources humaines en temps partagé...).
6.    Conforter le Mécateam Cluster et initier la création du cluster sur la métallurgie des poudres « Calhipso » (Compaction et Assemblage d’alliages métaLiques par HIP, une Solution innOvante).
7.    Accompagner l’association Vêtir dans la mise en œuvre d’un cluster textile en associant les territoires voisins.
8.    Créer des lieux de rencontre et de partage : des Cafés de l’industrie pour faciliter la rencontre des acteurs, Cocktails de l’innovation (rencontres labos/PME/grands groupes), T Times. Mettre en œuvre un Forum économique où les entreprises viennent présenter leurs compétences.
9.    Mettre en œuvre un « Pacte PME » à l’échelle du territoire (soutien des grands groupes en matière d’innovation, de RH, de soutien à l’export etc.).
10.    Aider les PME à obtenir des certifications gage de confiance des grands groupes ISO 9001 27000 14000 26000 et à s’équiper en moyens informatiques et logiciels pour la co-conception de projets avec grands groupes.
11.    Organiser une meilleure communication sur les projets en cours des grands groupes en amont des appels d’offre.
12.    Mobiliser toutes les possibilités offertes par la loi « Accélération et Simplification de l’Action Publique » (ASAP) pour l’accès aux marchés publics pour les artisans et petites entreprises locales les marchés publics. Organiser des présentations de la politique d’achats des collectivités locales, rendre visible les appels d’offre de toutes les collectivités de la communauté urbaine et raccourcir les délais de paiement pour les contrats de marché public.

Développer l’enseignement supérieur et adapter l’offre d’emploi et de formation aux besoins des entreprises

L’inadéquation entre les besoins des entreprises et l’offre en matière de personnel qualifié est un phénomène qui touche de nombreux bassins d’emplois. Beaucoup de métiers sont ainsi en tension sur le territoire : maintenance, automatisme, tourneur, aléseur, programmeur, chaudronnier, pilotes de machines etc. mais aussi dans les services à la personne, l’hôtellerie/tourisme/restauration, le médico-social etc.
L’action de la communauté urbaine doit permettre d’anticiper les besoins de formation des entreprises, favoriser des rencontres entre offre et demande de formation et de qualification, et faciliter l’insertion professionnelle et sociale.
11 actions sont retenues sur cette priorité en matière d’adéquation entre emploi, formation et besoins des entreprises :
1.    Anticiper les évolutions de compétences et les besoins de nouvelles qualifications dans le territoire en confortant la démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences du Territoire (GPECT).
2.    Encourager les réseaux de DRH du territoire pour mieux identifier les attentes des entreprises en termes d’emplois et de formation et renforcer la démarche de labélisation « Empl’itudes ».
3.    Promouvoir les métiers en tension (réaliser avec les entreprises locales de vidéos sur les métiers en tension, développer les opérations « Vis ma vie » dans les entreprises).
4.    Valoriser et accompagner la place des femmes dans l’industrie par une démarche à l’échelle de Territoire d’industrie.
5.    Réaliser de manière partenariale le Schéma Local de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (SLESRI) pour accompagner le développement du territoire.
6.    Identifier les besoins de formation du territoire et construire les parcours de formation avec les entreprises.
7.    Créer des partenariats et des espaces d’échanges entre entreprises et acteurs de la formation (création d’un pôle pilote entre les entreprises et les organismes de formation, IUT, universités et écoles).
8.    Développer les échanges écoles/entreprises pour ouvrir les établissements sur le monde de l’entreprise et mettre en œuvre des actions communes.
9.    Impliquer plus fortement les entreprises dans les dispositifs d’insertion de tous les publics en difficulté.
10.    Conforter l’apprentissage et l’alternance aussi bien en termes de diplômes proposés qu’en terme d’emplois à découvrir.
11.    Faciliter l’accès aux stages pour les élèves et les étudiants (créer une plateforme d’échanges locaux OF/Écoles/Entreprises pour stages et alternance, proposer des stages collectifs d’immersion de découverte des métiers pour les jeunes).

Cette nouvelle impulsion doit s’incarner dans une gouvernance renouvelée avec les acteurs économiques, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Celle-ci permettra de faire vivre la dynamique collective qui s’est mise en en place à travers notamment les ateliers de travail de septembre et de décembre 2020 :
•    Mettre en place une gouvernance économique associant la collectivité territoriale et le monde entrepreneurial.

4 - Un territoire connecté qui fait du numérique un levier de développement pour les femmes et les hommes, comme pour les entreprises.

La qualité d’un réseau, le très haut débit, son accès facilité, sont devenus des services incontournables tant pour nos populations que pour en attirer de nouvelles, habitants comme entreprises. Le mandat devra permettre de poursuivre et accélérer la connexion numérique du territoire dans son ensemble et de tous les habitants, où qu’ils se trouvent, pour toutes les activités concernées.
La communauté urbaine travail pour être aujourd’hui parmi les premiers territoires à accueillir la 5G, à la fois en termes d’infrastructures et en termes d’usages.
Elle continuera également d’agir auprès des acteurs en charge du déploiement de la fibre pour que le calendrier annoncé soit respecté.
La communauté urbaine porte l’ambition d’une « Smart communauté » gérant progressivement la collecte et le traitement de données pour améliorer les services publics. Cette « Smart communauté » devra contribuer à la transition énergétique et écologique du territoire.
Nous accompagnerons ainsi, le développement de nouvelles activités, d’usages innovants autour du numérique, tant dans le cadre personnel que professionnel et demeurerons attentif au développement des usages pour toutes et tous afin d’éviter toute fracture numérique.
Ainsi, 2 priorités seront poursuivies dans le champ du numérique :
-    Conforter et développer les infrastructures permettant une bonne connexion du territoire.
-    Proposer de nouveaux outils et accompagner le développement des usages.

Conforter et développer les infrastructures permettant une bonne connexion du territoire.
La communauté urbaine a porté plusieurs projets pour favoriser le développement d’une bonne connexion numérique du territoire, à travers la structuration de son réseau fibre d’initiative publique à destination des professionnels, ou encore avec son programme de montée en débit mené sur le précédent mandat.
Elle poursuivra ainsi son soutien aux infrastructures numériques, nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins de la population ainsi qu’aux nouveaux modes de vie incarnés notamment dans le développement du télétravail.   
4 actions sont retenues sur cette priorité en matière d’infrastructures numériques :
1.    Conforter le réseau de fibre communautaire, au service du développement et de l’activité économique du territoire. Cela passe par une coopération renforcée avec le Grand Chalon, au travers d’une SPL très haut débit.
2.    Poursuivre la veille et la mobilisation pour accélérer le déploiement de la fibre portée par les opérateurs privés et le Département de Saône-et-Loire.
3.    Positionner le territoire de la communauté urbaine comme un espace propice au déploiement de la 5G et des usages que cette nouvelle technologie permet.
4.    Soutenir l’installation d’un Datacenter sur le territoire, à travers l’accompagnement des porteurs de projets.

Proposer de nouveaux outils et accompagner le développement des usages
Les infrastructures numériques performantes sont au service des usages qu’elles permettent pour les différentes activités du territoire.
Le digital trouve des applications dans tous les domaines, que ce soit dans les loisirs, les démarches administratives, la production industrielle, la formation, la culture…, aucune activité n’échappe à cet enjeu.
Ainsi, la communauté urbaine devra conduire un travail de fond pour identifier l’existant et les besoins et accompagner le développement de nouvelles pratiques numériques.
7 actions sont retenues sur cette priorité en matière de développement des usages du numérique :
1.    Réaliser un état des lieux des usagers et de leurs besoins sur le territoire.
2.    Développer la visibilité de l’action communautaire dans le numérique : faire connaître les possibilités techniques du réseau à destination des entreprises.
3.    Faciliter les liens et les échanges entre acteurs du numérique sur le territoire, pour favoriser l’émergence de coopérations et de projets innovants.
4.    Développer des outils numériques à destination des usagers des services de la communauté urbaine : application pour les transports en commun, application pour signaler des désordres sur l’espace public, dématérialisation des démarches (notamment autorisations d’urbanisme).
5.    Porter le développement de nouveaux outils et l’adaptation des usages par la mise en œuvre des 81 actions du schéma directeur des systèmes d’information.
6.    S’appuyer sur les outils du digital dans l’offre de l’Ecomusée : visites culturelles et de lieux emblématiques du territoire en réalité augmentée ou réalité virtuelle.
7.    Soutenir la création d’une filière de formation autour du numérique.


Le projet de mandat se structure ainsi autour de 4 axes stratégiques, 13 priorités et 118 actions. Il fixe des objectifs, formule des ambitions et formalise la feuille de route de l’action de la communauté urbaine pour le territoire sur les 6 prochaines années.
Il comporte de nombreux projets d’investissements qui feront l’objet d’une programmation pluriannuelle d’investissements (PPI), qui représente près de 135 millions d’euros au budget principal sur la période 2021-2026, et plus de 200 millions d’euros tous budgets confondus.
Bien au-delà, il projette et définit une vision pour les 12 à 15 prochaines années, à l’horizon 2035, de sorte que le mandat soit une première étape de cette ambition politique.