Recherche
Pour nous joindre
alain.bollery@orange.fr
SMS au 06.98.82.18.88
Pour votre publicité sur
Creusot-infos, un seul numéro
06 62 80 46 68
> Bourgogne Franche comte > BOURGOGNE
19/10/2021 03:17
4295 lectures

BOURGOGNE : Les usagers des TER sur la ligne «Nevers - Dijon» n’en peuvent plus de voyager debout et d’être entassés comme des sardines

Un usager nous a écrit, photos à l’appui, pour dénoncer des situations récurrentes. C’est comme un vent de révolte qui souffle. Les usagers de la gare SNCF du Creusot ont l’impression d’être martyrisés. Car le hall de gare est fermé le matin. Alors à cette saison, ils attendent dans le froid. Et ensuite, trop souvent, ils voyagent debout entre Le Creusot et Dijon. Pas vraiment normal.
Quand il était venu à Montchanin, c’était il y a plus d’un mois, début septembre, Michel Neugnot, vice-président du Conseil Régional en charge des transports, avait convenu qu’il n’était pas normal qu’au Creusot le hall de la gare SNCF, là où se situe le guichet, ne soit pas ouvert le matin pour accueillir les usagers. Si au printemps et en été cela n’est pas trop grave, par contre en automne et en hiver, cela est beaucoup plus problématique. Attendre dans le froid et/ou sous la pluie n’est pas spécialement agréable. Et encore plus quand les TER ont des retards, comme cela a été trop souvent le cas ces dernières semaines, pour ceux du matin circulant dans le sens Nevers-Dijon.

A cela il convient d’ajouter des sous-capacités. Pas assez de voitures pour emmener tout le monde. Moralité, alors que les prix des carburants flambent, alors qu’il est recommandé de privilégier les transports en commun, dont les trains TER font évidemment partie, les usagers en viennent à se dire que finalement il vaut mieux prendre sa voiture, «car au moins on est assis». Et si le dimensionnement des TER en semaine est globalement satisfaisant, ce n'est pas toujours le cas. Ainsi, les usagers prenant le TER à Montchanin, souvent n'ont pas de place assise...
Le lundi la situation est compliquée en direction de Dijon et le vendredi elle l’est aussi dans l’autre sens. Ajoutez à cela que trop souvent les usagers, à Dijon, ont le sentiment qu’on leur réserve la voie 37, pour les TER en direction de Nevers, et il n’en faut pas plus pour faire monter la colère.
Un usager a pris sa plume pour résumer la situation vécue, photo à l’appui. Il espère ainsi interpeller, avec succès, la SNCF autant que le Conseil Régional de Bourgogne - Franche-Comté. «Franchement on n’en peut plus d’être ainsi martyrisés», disent en substance de nombreux usagers. C
A.B.

La déclaration d’un usager :
« Lorsqu’habitude rime avec lassitude... »
«Alors que le travail en présentiel a dorénavant repris, que les étudiants et les lycéens ont retrouvé le chemin des salles de cours, la situation sanitaire encore fragile nous oblige néanmoins à maintenir quelques précautions (distanciation physique notamment), que la SNCF et la Région Bourgogne Franche-Comté semblent parfaitement ignorer !
Si les usagers quotidiens de la ligne TER « Nevers-Dijon » ont pris l’habitude des retards sans explication, ou en contradiction avec les informations sur l’application (que l’on nous encourage cependant vivement à consulter), ils sont en revanche déconcertés face au non-sens s’agissant du matériel roulant.
Si au cours de la semaine le « dimensionnement » des trains est suffisant, chaque lundi matin et chaque vendredi en fin de journée, le nombre de places est systématiquement à l’opposé des besoins !
Il ne semble pourtant pas nécessaire de lancer des analyses longues et coûteuses pour identifier ce type d’adaptation. L’exaspération des usagers affiche donc cycliquement des pointes mais vendredi dernier elle était à son comble, les photos jointes pourront amplement le démontrer. Les passagers ont été nombreux à faire le trajet debout, voir même pour certains dans les toilettes, en dehors de toute règle élémentaire de sécurité. Nous tenons cependant à préciser que les personnels de bord sont eux à l’écoute de nos plaintes mais n’ont manifestement pas plus d’information en provenance de leur hiérarchie et ne disposent par ailleurs d’aucun moyen d’action pour corriger ce qu’ils ne peuvent que constater. « Écouter le terrain » pourrait parfois éviter des situations ubuesques.
Collectivité compétente et entreprise publique délégataire « se renvoient ainsi régulièrement la balle » sur le qui fait-quoi et qui est responsable de quoi... Si l’on ajoute à cela la fermeture définitive du hall de la gare du Creusot - contraignant à attendre chaque jour dehors dans le froid ou sous la pluie - le « contribuable-usager » semble désormais atteint par une lassitude déconcertante...
S’il est sympathique de mener des opérations de communication et d’offrir un café une fois par an pour écouter les voyageurs (comme la semaine dernière en gare du Creusot, ouverte pour l’occasion), encore faudrait-il parfois être entendu ! Nous pensons malheureusement connaître les suites d’une telle démarche...»