A l’invitation de Christophe Vaison, l’acteur franco-israélien Tomer Sisley, qui incarne Balthazar sur TF1, était, mercredi après-midi, sur le circuit Vaison à Torcy. Entre deux pointes de vitesse et des virages négociés avec dextérité, il a répondu aux questions de creusot-infos. Voitures, courses, Dakar, autophobie, Paris… Tomer Sisley s’est confié en toute liberté avant de se faire plaisir au volant d'une Audi Quatro, puis d'une BMW M3.
L'interview, les photos et la vidéo de creusot-infos.
Il a l’oreille aussi experte qu'attentive et on sent monter le plaisir quand un moteur monte en régime. Sur la pise, volant en main, Tomer Sisley pilote avec bonheur. Mercredi, à l’invitation de Christophe Vaison, le patron de la piste de Torcy il est venu spécialement de Paris, en TGV, pour faire des tours de piste. Au volant d'une Audi Quatro, mais aussi d'une BMW M3 que Christophe Vaison a mises à sa disposition.
Avec une maîtrise qui atteste de son aisance volant en main et le pied plutôt sur la pédale d’accélération que sur celle du frein. Amoureux des voitures thermiques, Tomer Sisley a encore des rêves. Notamment de faire le Dakar. Mais pas tout de suite, car s’il fait le rallye raid, ça ne sera pas pour faire de la figuration.
Votre passion de l’automobile, elle est née quand ?
TOMER SISLEY : «Probablement le 14 août 1974, le jour de ma naissance !»
Vous n’êtes pas né dans une voiture, quand même…
«Non, à la maternité…»
Votre papa, il a fait la course pour conduire votre maman à la Maternité de Berlin ?
«Je n’en sais rien… Il ne m’a jamais dit !»
Vous avez toujours eu la passion de la voiture ?
«Oui, depuis que je suis né, cela m’a toujours fait rêver. J’ai joué avec des voitures miniatures. J’ai passé mon permis à 18 ans. Ensuite, passer aux choses sérieuses sur un circuit, c’est une question de moyens. A 18 ans, je n’avais pas les moyens de faire du karting tous les week-end. Ensuite je suis devenu ambassadeur Audi et j’ai fait plein de courses pour eux, comme le trophée Andros, les 25 heures…»
Vous prenez tout le temps du plaisir ?
«Oui, oui, vraiment tout le temps».
Vous vous souvenez de votre premier voiture ?
«Oui, c’était une Honda Prelude».
Que vous inspire l’autophobie, le rejet de la voiture dans les grandes villes ?
«Moi j’aime les caisses thermiques, car j’ai grandi avec. Certainement que les enfants de mes enfants seront peut-être moins sensibles aux moteurs thermiques. Moi ça me procure des sensations.
Maintenant que j’ai dit cela, j’habite Paris, je trouve génial qu’il y ait moins de bagnoles dans Paris, que l’on réduise la pollution dans Paris, génial aussi d’inciter les gens à se bouger le cul, à prendre des vélos… Oui la démarche est contraignante, et on n’aime pas être contraint. Mais au final, je trouve quand même que c’est une bonne chose pour Paris comme pour certaines grandes villes. Mais ça ne m’empêche d’adorer venir rouler sur un circuit, comme ici à Torcy, à la campagne, ou même dans un bois».
Votre rêve aujourd’hui ? Acheter une voiture ou faire une épreuve ?
«Pas m’acheter une voiture. Je n’ai pas un rêve concernant l’achat d’une voiture. Peut-être pas un Dakar, mais le Rallye du Maroc qui prépare le Dakar…»
Le Dakar vous fait rêver ?
«Oui, mais moi j’ai un problème c’est que je suis un compétiteur. Faire le Dakar une fois, vous êtes sûr d’arriver dans les derniers. C’est aussi une question de temps. J’ai une amie, des enfants, beaucoup de hobbies, de loisirs. Je touche à beaucoup de choses. Si je faisais le Dakar ce serait pour être pilote, sauf éventuellement copilote de Sébastien Loeb».
Quels sont les pilotes que vous mettez en haut de l’affiche ?
«Sébastien Loeb évidemment. Je parle de ceux que j’ai eu la chance de rencontrer. J’ai eu la chance d’être à côté de lui, quand il testait des amortisseurs pour Citroën. Loeb il avait un petit truc que je n’ai pas vu chez les autres. Si on ne considère pas que le classement, je suis assez fan de Pierre Gasly. Je ne l’ai pourtant jamais rencontré».
Quartararo il vous impressionne ?
«Je ne regarde pas trop la moto. Je suis moins fan, car ça me fait peur. Pourtant je suis motard, je me déplace quasiment qu’en deux roues. Mais je suis allé sur des circuits moto, et je ne suis pas à l’aise. Une sortie de route en moto, ça me fait peur. Pas en voiture…»
Balthazar fait des cartons d’audience… c’est dur de se décoller du personnage ?
«Je pense qu’il y avait de quoi créer un personnage qui plaise. Je ne pouvais pas savoir à l’avance. Quand je travaille, je fais mon taf d’acteur. Quand je suis sur le plateau, je suis concentré sur ce que j’ai à faire. Je me pose des questions. Comment améliorer ? Comment rendre le personnage plus intéressant, plus étonnant, moins attendu, plus sexy, pas au sens sexuel évidemment. Je me demander si moi ça me plait. Car je me dis si ça me plait, il y a des chances pour que ça plaise à d’autres».
Vous êtes toujours sur Balthazar ?
«Non c’est fini. La cinquième saison sera diffusée en janvier. Je suis en prépa pour partir en en tournage sur Largo Winch 3».
Recueilli par Alain BOLLERY
( © Photos Alain BOLLERY )