
Secrétaire national à l’agriculture du parti Renaissance, Jérémy Decerle est présent sur le salon de l’agriculture depuis lundi. Il l’a parcouru, jeudi, avec l’ancien Premier Ministre Gabriel Attal. Il s’est aussi confié dans une interview vidéo. Il parle du salon, de l’avenir de la profession agricole, mais aussi des prochaines élections régionales.


Même s’il n’est plus au parlement européen, Jérémy Decerle n’a pas abandonné la politique. Nommé, par Gabriel Attal, secrétaire national à l’agriculture du parti Renaissance, il était jeudi avec l’ancien Premier Ministre sur le salon.
Une lingue visite «et j’ai pu mesurer que Gabriel Attal est très populaire, partout où il est passé», relève-t-il avec le sourire.
Jérémy Decerle et l’ancien Premier Ministre se sont notamment rendus sur le stand de la Saône-et-Loire, où ils ont été accueillis par Frédéric Brochot, vice-président du conseil départemental, en charge de l’agriculture. A ses côtés se trouvaient également Benjamin Dirx, député de Saône-et-Loire, mais aussi Luc Jeannin, président de la Chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire.
Avant la visite de ce jeudi, Jérémy Decerle s’est confié dans une interview vidéo. Il parle de l’importance du salon, des enjeux des mois et années à venir pour les agriculteurs avec la nouvelle PAC. Mais aussi des prochaines élections régionales en Bourgogne – Franche-Comté.
Alain BOLLERY
Ce qu’il faut retenir de l’interview de Jérémy Decerle
- «Le salon, c’est un moment de construction, car c’est là où ont réussit à véhiculer un certain nombre de messages au monde politiques, mais aussi aux différents partenaires de l’agriculture»
- «Il s’agit de se remettre activement au travail pour défendre et proposer les politiques qui demain feront en sorte de dessiner l’avenir de l’agriculture, tant sur le plan national que sur le plan européen. Il y a la PAC qui va être réformée. Il s’agit de profession agricole de faire des propositions concrètes sur le renouvellement des générations, sur le prix agricole, sur le revenu».
- «Il y a du travail à faire pour que la société comprenne d’avantage les problématiques du monde agricole. Mais aussi ce qui va pouvoir redonner un peu d’espoir aux hommes et aux femmes de l’agriculture».
- «Il y a toutes les questions au niveau international qui font peur aux agriculteurs, à juste titre, aux agriculteurs, parce qu’on risque d’affaiblir notre agriculture au profit d’une agriculture qui n’est pas celle que la société française à l’air de vouloir».
- «Le mieux ce serait d’arrêter de faire de la politique politicienne. Je pense qu’on a tous intérêt que l’agriculture, les agricultrices et les agriculteurs de ce pays, regagnent un peu de confiance, regagnent un peu de soutien. Je continue à penser que c’est dans la capacité qu’on aura à réunir les bonnes idées, de droite ou de gauche, le moins possible des extrêmes, qu’on réussira à donner de l’espoir, de l’envie et de jours meilleurs à ce métier».
L’interview vidéo de Jérémy Decerle :






