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> Bourgogne Franche comte > BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
25/02/2022 03:18
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EDITO : Ca «gaz» pour Poutine, beaucoup moins pour les Ukrainien et pour les Européens

Le maître du Kremlin est un vrai nostalgique de l’ancienne URSS. Alors il avance ses pions. Peu importe que de l’Europe aux Etats-Unis ça tousse fort. Peu importe le nombre de victimes. Ca sent bon le gaz et donc ça «gaze» pour Poutine.
Il est bon de le rappeler : Vladimir Poutine a été un des hommes forts du KGB, cette police politique qui n’a jamais été connue pour être spécialement drôle, c’est le moins que l’on puisse dire.
Pour beaucoup et pendant longtemps, l’Ukraine se résumait à deux choses. La première, que l’on apprenait à l’école, est qu’elle était le grenier à blé de l’URSS et de l’Europe. La seconde, c’est que Kiev sa capitale était connue dans les années 70 par son club de foot et un avant centre, nommé Oleg Blokhine, considéré comme un des meilleurs attaquants de l’histoire de l’union soviétique, jusqu’à ce qu’il tombe au champ d’honneur de Geoffroy Guichard. Partant au but, il s’était fait chiper le ballon et les Verts de Saint-Etienne avaient battu Kiev.

Ca c’était avant. C’était avant la chute du mur de Berlin. Avant la péréstroïka de Gorbatchev… Tout ce que Poutine déteste et hait !
Depuis la péréstroïka, après le clown Eltsine, Vladimir Poutine s’est imposé comme le nouveau tsar de la Russie avec le rêve de reconstituer le puzzle que la chute du mur de Berlin a fait voler en éclat.
Et Poutine ne s’embarrasse de rien. Une guerre non seulement ne lui fait pas peur, mais on a comme les sentiment qu’elle lui fait plaisir. Il faut sans doute y voir une forme de jouissance.
Alors Poutine a décrété l’invasion de l’Ukraine. Et depuis ça gaze pour lui. Entendez qu’il s’est un peu plus placé au centre du monde, avec la bienveillance, en prime, du grand frère chinois qui fait mine de hausser le menton.
On peut bien croire à une troisième guerre mondiale, mais on a oublié que la troisième guerre mondiale a débuté le 11 septembre 2001 et que c’est celle du terrorisme. Une nouvelle guerre de 100 ans disent les plus pessimistes, à moins que ce soient les plus optimistes.
Non, Poutine, en vérité, a jeté les bases de ce qui pourrait être une quatrième guerre mondiale. Mais il est malin Poutine. Il sait bien que ceux qui n’ont pas de mots assez durs contre lui et ses méthodes staliniennes ont déjà besoin du gaz produit par l’ex URSS. Alors de là à penser que le conflit s’arrêtera quand un accord sera trouvé sur le gaz, il n’y a qu’un pas que l’on peut peut-être se permettre de franchir.
Quand il y aura un accord, on parlera sans doute beaucoup moins de l’Ukraine. Les centaines et milliers de morts seront alors passés par pertes et profits. Et Poutine sera déjà à préparer une autre bataille. Si évidemment son Dieu lui prête vie. Car on le dit malade. En quelques trimestres il est devenu bouffi. Malade sans aucun doute. Mais de plusieurs maladies.
Alain BOLLERY