Autour du maire Yohann Cassier et des élus municipaux s’étaient rassemblés les représentants des associations patriotiques et de mémoire, le major Sébastien Fargeot, commandant de la communauté de brigades de Montchanin et du Creusot, la batterie fanfare d’Ecuisses, l’harmonie « Les Amis réunis » de Montchanin et les sapeurs-pompiers Montchanin Ecuisses. Félix Moreno et Guy Mikolajski, respectivement maire de Saint-Laurent d’Andenay et de Saint-Julien-sur-Dheune ainsi qu’Alain Ballot, conseiller départemental, assistaient également à la cérémonie.
Après le dépôt de gerbe, Annick Rousselin-Jarlot a lu le message rédigé conjointement par la Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD), les associations de mémoire des camps nazis, l’Union nationale des Associations de Déportés et Internés de la Résistance et Familles, avec le concours des Associations de mémoire des camps. Annick Rousselin-Jarlot est la fille de Jean Jarlot, avant-dernier déporté de Montchanin et revenu de l’enfer du camp de Sachsenhausen, décédé en 2018.

Yohann Cassier, dans son discours, a fait lien entre les souffrances passées et celles que vivent aujourd’hui les populations civiles et militaires des conflits actuels. L’horreur et la tragédie des systèmes concentrationnaire et génocidaire, l’extermination d’une partie de l’humanité ciblant les juifs et les tziganes et la déportation de femmes, d’hommes et d’enfants considérés comme ennemis du Reich nous rappellent qu’une réalité meurtrière se déroule aujourd’hui sous nos yeux à l’Est de l’Europe. Cette évocation qui hante les esprits a donné une solennité encore plus grande à cette journée commémorative.

J.S.